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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 14:48

L’utilisation de la chronologie électorale à des fins de spéculations boursières 

l’exemple de la nouvelle-zélande.

 

 

Le graphique suivant présente le différentiel entre les cours de la bourse de la Nouvelle-Zélande (NZSX-50) et les cours européens (reconstitués par l’auteur avant 1989 sur la base des 4 principaux pays européens). Les données sont trimestrielles.

 

 

 

  Differentiel-entre-la-bourse-de-Nouvelle-Zelande-et-les-B.gif

 

 

 

 

Les lignes en pointillé verticales marquent le début d’un nouveau mandat législatif, en Nouvelle-Zélande tous les 3 ans.

Des creux  matérialisés par des flèches verticales) se présentent assez systématiquement, au cours de chaque mandat, seul le mandat de 78/81 fait un peu exception. Ils apparaissent malheureusement à des dates variantes.

 En général, ils surviennent en milieu de mandat (creux 1, 4, 5, 10, 13). En effet parallèlement à l’évolution anticipée du PIB les cours de la bourse s’élèvent à l’approche des élections, les spéculateurs anticipant une relance préélectorale, et chute les échéances passées.

Parfois le creux se produit plutôt, notamment lorsque le ‘boom’  avait été particulièrement marqué (creux 2, 7, 8, 9,14 et 16). Des fois au contraire il survient plus tardivement, quasiment au terme du mandat (creux 3, 6, 7, 12 et 15). C’est souvent un retard de conjoncture observable dés le début de mandat qui explique ce report. Cependant un retard dans la reprise de fin de mandat n’entraîne pas forcément une chute plus tardive de la bourse au mandat suivant, tant le creux de mi-mandat revient avec une certaine régularité.

 

Au-delà des ces différences, le graphique suivant nous montre l’allure générale de ce cycle électorale tout au long des 12 trimestres qui constituent une mandature en Nouvelle-Zélande. On retrouve le « bas » conjoncturel de milieu de mandat et la progression en fin de mandat, au plus haut à un ou deux trimestres des élections.

 

Que prévoir pour la mandature actuelle, 2008/2011 ?

 

Il semble probable que nous sommes actuellement au point bas en ce second  point bas en ce second trimestre 2010. Il serait donc opportun d’acheter à présent pour revendre au milieu de l’année 2011…un seul problème, accéder à  des trackers pour la Nouvelle-Zélande est quasiment mission impossible.... 

 

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 16:37

 

L’apport du Cycle Electoral aux arbitrages boursiers

                         (Version courte)

 

 

 

 

Résumé : En limitant les investissements boursiers à certaines périodes,  notamment les milieux de mandat, on peut obtenir une amélioration des performances boursières.

 

 

 

 

La faillite d’un tiers des « hedge founds », fonds spéculatifs, en 2008, vient rappeler aux amateurs de la « bourse casino » à quel point les arbitrages sont choses risquées.

Nous présentons ici une méthode testée sur 53 années et 12 pays basée sur l’examen du cycle électoral, c'est-à-dire des évolutions boursières en fonction du calendrier politique.

 

1)     La méthode.

 

 

Le graphique nous montre l’évolution des cours de la bourse en glissement sur un an pour 12 pays de la zone euro de 1980 à 2008. Nous avons choisi de nous limiter à cette zone afin d’éviter les risques de changes.

Nous suivons les évolutions du premier trimestre qui suit les élections ( noté 1-1 ) au quatrième trimestre de la quatrième année (noté 4-4), trimestre qui verra dans nombre de pays la tenue de nouvelles élections. On observe que les cours de la bourse sont au plus haut en milieu de mandat, alors qu’est anticipée la reprise préélectorale du PIB qui aura lieu traditionnellement en fin de mandat.

Nous décidons à partir de ce graphique de n’investir en bourse que sur 10 trimestres lors des milieux de mandat, c'est-à-dire d’exclure les trois premiers et trois derniers trimestres.

 

2)     Résultats.

 

 

Le tableau  nous montre année par année de 1980 à 2008 les résultats de notre arbitrage.

 

Nous avons d’abord, dans la première colonne, l’évolution moyenne des cours pour les 12 pays de la zone Euro (noté Euro). Ces évolutions boursières sont non pondérées, chaque pays a une égale importance dans le calcul de la moyenne. La deuxième colonne donne à nouveau ces évolutions, mais cette fois en terme réel, c'est-à-dire déduction faîte de l’inflation.

La troisième colonne rend compte d’évolutions différentielles : on calcule la différence entre la position qu’on à choisie et l’évolution de la zone Euro. Ainsi, un chiffre négatif indique une moindre performance par rapport aux évolutions moyennes ce qui constitue un échec. Ils apparaissent généralement dans un contexte de baisse boursière, tel en 82 ou 2001. Au total nous enregistrons 7 échecs sur 29 années. La moyenne donnée en bas de tableau est cependant positive.

 

Pour limiter les risques, il convient de procéder à ces arbitrages plusieurs années consécutives. Ainsi le calcul d’une moyenne mobile sur 5 ans dont les résultats nous sont donnés dans la quatrième colonne laisse apparaître des statistiques continuellement positives depuis 1981. Les mauvaises surprises d’une année, sont compensées par les bonnes des autres. On peut  utiliser le cadre d’un PEA qui est justement d’une durée minimale de 5 années. Ainsi, malgré la mauvaise année 2008,le PEA ouvert le 1er  janvier 2004 accuserait au 31 décembre 2008 un surcroît annuel moyen de 3.82 % par rapport à un placement boursier classique.

 

 

Conclusion.

 

Beaucoup d’autres arbitrages sur des bases politiques peuvent être évoquées : jouer les bourses des pays dirigées par la droite ou la gauche selon l’évolution général des indices par exemple.

 

 

 

 

Méthode

 

Ce sont les élections législatives non anticipées, y compris pour la France, qui sont prises en compte. Les élections anticipées ne le sont pas, sauf pour celles intervenants au cours de la quatrième année pour les pays ayant un mandat de cinq ans (France, Italie, Luxembourg). TAB 1 GRAPH 2

 

 

Statistiques : O.C.D.E. et O.N.U.

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 16:29

 

Arbitrages boursiers et couleur politique.

 

Crises boursières : Revoyons nos modèles, redonnons leur un peu de couleurs….politiques !

 

 

 

Résumé : Nous établissons une méthode d’arbitrage entre marchés financiers selon la couleur politique du gouvernement en place. Nous parvenons à 32 années consécutives de succès dans le cas d’un arbitrage portant sur 12 pays de l’actuelle zone euro pour un placement bloqué sur 5 ans.

 

 

 

La crise boursière récente a pris au dépourvu par son intensité les modèles d’arbitrage, que l’on cherche dans l’urgence à revoir. Nous présentons ici une méthode testée sur 53 années et 23 pays basée sur la distinction droite/gauche, variable discriminante qui permet de choisir selon les années les places financières à privilégier.

 

 

1)     L’étude du différentiel droite/gauche.

 

 

Le tableau 1 nous donne année par année les performances comparatives depuis 1953 des places financières selon que ce soit la droite ou la gauche qui est aux affaires. Un solde positif indique une plus grande performance des bourses des pays où la droite est au pouvoir.

Les deux premières colonnes nous livrent les évolutions pour 23 pays de l’OCDE, les deux dernières pour 12 pays de l’actuelle zone Euro, ce qui supprime le risque de change.

Un problème de comparaison se pose : dans une année civile des gouvernements de droite peuvent surtout être au pouvoir en début d’année, alors que suite à des alternances politiques la fin d’année verra l’arrivée au pouvoir de nombre de gouvernements de gauche. Si l’année a été marquée par un déclin général des bourses, il sera logique que les pays contrôlés par la gauche enregistrent de moins bonnes performances boursières.

Pour rendre nos comparaisons homogènes, les deuxièmes et quatrièmes colonnes rendent chaque fois compte des évolutions par rapport aux performances de l’euronex. Ainsi les résultats d’une place financière de droite ne sont pas en données brutes (première et troisième colonnes), mais sont exprimées en différentiel par rapport aux évolutions européennes. Une supériorité des performances de la droite sur la gauche est alors bien dû à une meilleure performance, et non au fait qu’elle a eu la chance d’être présente au pouvoir dans un début d’année plus favorable financièrement que ce qu’a connu la gauche en fin d’année.

 

Cette précaution étant prise, Nous observons qu’il existe de fait peu de différences entre les évolutions brutes et celles corrigées de l’évolution de l’euronex.

 

2)    Expliquer et prévoir l’évolution de ce solde.

 

 

Peut-on expliquer les raisons pour lesquels les meilleurs résultats  sont enregistrés selon les années par la droite ou la gauche ? C’est l’objet des régressions données dans le tableau 2. Nous constituons ainsi des modèles par régressions linéaires multiples sur la période 1953/89.

Nous observons que plus la droite est présente au pouvoir, et meilleurs seront ces performances différentielles ainsi que le montre le signe positif de la variable D/G % rendant compte du rapport entre le nombre de gouvernements de droite et celui de gauche parmi les 23 pays de l’OCDE. Les meilleures performances boursières de la droite s’expliquent aussi logiquement par de meilleures performances de croissance dans les années précédentes (variable S PIB).

Nous avons limité les régressions à la période 1953/89 afin d’observer si nos modèles étaient assez efficaces pour rendre possible des prévisions. Nous en avons la confirmation, car les coefficients de corrélations de nos prévisions pour la période 1990/08 sont en moyenne de 0.54.  Le tableau 3 ainsi que les graphiques données en annexe montrent la qualité de ces prévisions.

 

 

3) Mise ne place des arbitrages et résultats obtenus.

 

 

 Le tableau 1 nous indique que solde droite-gauche, assez instable durant les années 50/60,  le devient davantage à partir des années 70. A partir de cette décennie, l’un ou l’autre bord politique enregistre de meilleurs performances plusieurs années consécutives. Nous profitons de ce trait pour tenter de prévoir le signe du solde de l’année suivante à l’aide de celui de l’année précédente, c’est ce dont rend compte le tableau 4. Un signe + souligne que l’évolution a été bien prévue, même s’il s’agit par exemple de l’anticipation d’une moindre performance des bourses de droite. Globalement sur les 30 dernières années (1979/2008), on observe un taux d’échec de 22.5%, soit moins d’une année sur quatre.

Le tableau 5 reprend cette logique, mais en moyenne mobile sur 5 ans : on effectue ces arbitrages pendant 5 années, avant d’en retirer les fonds, par exemple par le biais d’un PEA. Le résultat donné est donc la rentabilité moyenne annuelle obtenue au 31 décembre de l’année de sortie après 5 années d’arbitrage. Une mauvaise année est compensée par plusieurs bonnes, on obtient des résultats satisfaisants. Ainsi la dernière colonne rendant compte d’arbitrages dans l’actuelle zone euro, laisse percevoir depuis 1977 des sorties systématiquement positives, soit 32 années consécutives de sorties bénéficiaires pour une rentabilité annuelle moyenne de 7 %. 

 

 

Conclusion.

 

Si vous n’avez rien compris aux explications impénétrables, mais que vous êtes intéressé par les résultats, une solution existe : CCP  20 924 92 D.

 

Votre don est mon seul financement.

 

D’avance merci.

 

 

Méthode

Ce sont les élections législatives, y compris pour la France, qui sont prises en compte.

                       Sources Statistiques : O.C.D.E. et O.N.U.

 

TAB 1

 TAB 1 BIS

 TAB 2

 

TAB 3

TAB 4

 

 

TAB 5

 

GRAPH 6

 GRAPH 7

 

 

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 16:34

 

 

 

 

 

 

Image7

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 15:35

L’apport du cycle électoral à la prévision économique

                                    

L’exemple des Etats-Unis (1969-2008).

 

 

 

Introduction.

 

 

L’économie américaine bénéficie à certains égards d’une grande régularité dans ses évolutions conjoncturelles : celles-ci sont souvent proches de celles observées plusieurs années auparavant dans une conjecture politique similaire.

L’utilisation d’évolutions passées peut donc constituer une méthode de prévisions assez fiable, et peuvent porter jusqu'à 4 années.

Nos prévisions porteront sur 4 agrégats, le PIB, le chômage, les taux d’intérêt et la bourse.

 

 

1.     Présentations des résultats.

 

 

Nous établissons donc des prévisions pour la période 1969-2008 à l’aide des expériences politiques survenues depuis 1953. Quatre séries statistiques des Etats-unis feront l’objet de prévisions, chaque fois en données trimestrielles exprimées en glissement sur un an. Il s’agit  des cours du Dow Jones, du PIB, des taux d’intérêt à court terme et du taux de chômage. Le tableau 1 nous livre les résultats des corrélations de ces prévisions avec les évolutions effectives.

On observe qu’il est nécessaire de retarder les prévisions de deux trimestres pour obtenir les coefficients les plus élevés. Les variables sont alors suivis du symbole ‘-2’. A mesure qu’elle gagne en importance, l’économie américaine semble évoluer avec plus de lenteur. C’est dés les années 70 que ce phénomène apparaît, de sorte que dés cette période on aurait songé à décaler les prévisions de deux trimestres, ce que nous faisons donc dans la représentation graphique du document 2.

L’horizon de nos prévisions est limité tous les 4 ans par l’incertitude du résultat des élections présidentielle. Si en 2009 nous avons un horizon de 3 ans jusqu’à fin 2012, en 2008 cet horizon était inexistant. Les lignes ‘1 ère année inconnue’ nous indiquent un déclin des performances de nos prévisions, mais ce déclin est moindre que si nous introduisions une incertitude sur la seconde année, car c’est pour celles-ci que les différences selon les conjectures politiques sont importantes.

Un certain nombre d’incidents, sont venus modifier les évolutions effectives par rapport aux prévisions. S’agissant de la bourse ou du PIB, cela peut être dans un sens négatif telle la crise des subb-primes en 2008-09, ou positif comme les effets du contre-choc pétrolier en 1986. Parfois il n’existe qu’un phénomène de retard, c’est ce qu’on observe pour la seconde guerre du golfe qui reportera la reprise de deux trimestres au début de 2003. Enfin, il existe des cas ou le choc ne fera qu’accentuer un ralentissement déjà prévu : on l’observe pour le premier choc pétrolier en 1974-75, lors de la première guerre du golfe en 1990-91 ou à l’occasion de l’éclatement de la bulle Internet’ en 2001-02.

 

 

2.     Approfondissement.

 

Il est possible d’améliorer les prévisions d’une variable en effectuant une synthèse des prévisions réalisées pour les autres. On sait ainsi que la bourse est corrélée positivement au PIB attendu, négativement par rapport au chômage et aux taux d’intérêt. En introduisant les décalages appropriés, on obtient une substantielle amélioration des prévisions. C’est ce que nous indique le document 3  et les courbes du document 4.

 

 

Conclusion.

 

 

Nous avons donc souligné l’existence de récession à l’occasion des alternances républicaines (1969-70, 1981-82, 2001-02). En fin de premier mandat, toutes couleurs politiques confondues, on observe assez régulièrement des reprises. Les mandats de reconduction sont plus difficiles à prévoir, plus l’activité est restée forte en début de mandat et plus la chute risque d’être accentuée

Ainsi, en matière boursière une période de pause est nécessaire en seconde année, en phase avec l’évolution du PIB. Son non respect, particulièrement lors d’un mandat de reconduction, est une ‘anomalie’ qui donne tôt ou tard lieu à un ‘crash’ boursier tel en 1987 ou 2007….deux fins de second mandat républicain.

 

 

                                                       Christian Guy - Décembre 2009

                                                                  Docteur en Sciences économiques.

                                                                       Agrégé de Sciences Sociales.

 

 

 

Sources Statistiques : OCDE Portail Statistique.


 


TAB 1




graph 2

graph 3
graph 4

 
graph 5

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graph 8

graph 9


tab 10



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Présentation Générale

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