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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 10:01

Un modèle économétrique de prévision des performances boursières de l’ensemble d’un mandat.

 

Prévoir les performances boursières de l’ensemble d’un mandat

 

 

           Nous avons souligné à travers le cas des Etats-unis que la corrélation entre l’évolution boursière de la fin de la première année d’un mandat et ce que sera la perforamnce moyenne de l’ensemble du mandat est assez forte.

      Nous reprenons ce constat de façon plus générale.

    

  

         Le tableau 1 présente les coefficients de corrélations des 16 trimestres que compte en général un mandat avec la performance de l’ensemble du mandat. Il est établi à partir des mandats de 22 pays de l’OCDE des années 50 au début de 2010, soit sur 335 mandatures (1) .

 

         Tableau 1 : corrélation entre les trimestres successifs qui composent un mandat et sa performance moyenne.

 

 

      

 

 

        On observe que c’est le 4 ème trimestre de la première année (notée 1-4) qui possède un des coefficients de corrélation les plus élevés. La progression annuelle de la bourse en fin de première année présente en effet une corrélation de 0.57 avec ce qu’elle sera en moyenne sur l’ensemble du mandat. 

 

      Nous procédons à une régression sur les mandats prenant fin avant décembre 1996, soit 257 cas observés.

 

      Tableau 2 : régression sur 257 mandatures des années 50 au début de 2010.

 

 

       Le R2 obtenu est de 0.30. Nous allons tester la stabilité du modèle : les performances obtenues en fin de mandat sont-elles bien prévues pour la période 1997 – 2010 ?

      La réponse est affirmative, nous obtenons un coefficient de corrélation de 0.59. Les tableaux suivants présentent les prévisions ainsi que les chiffres effectifs.

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

                        Conclusion.

 

        Nous pourrons dans les semaines à venir mettre en œuvre des modèles spécifiques à chaque pays.

       Il nous reste également à mettre en place un modèle de prévision de la fin de la mandature en fonction de son début.

       Un coefficient de corrélation de 0.59 entre les prévisions et les résultats effectifs peut être considéré comme intéressant, surtout par l’ampleur des vérifications qui portent sur 76 mandatures, ce qui écarte la simple portée du hasard.

     Sur le plan théorique, il est logique que la fin de la première année, période ou se prennent les décisions de politiques économiques, possède une capacité prédictive.

     Nous présentons enfin le prévisions pour 5 pays dont les mandats parviendront à terme en 2012 ou 2013.

 

 

 

 

 

 

 

                     Christian Guy – Août 2011

 

(1) : les prévisions portent sur les 4 dernières année en glissement annuel avant le scrutin. Pour les pays ayant des mandats de 4 ans, cas le plus répandu, les prévisions portent bien sur l’ensemble de la mandature. Par contre, pour les pays aux mandatures de 5 ans, les prévisions se limitent aux  4/5 ème du mandat, les 4 dernières années. Pour les mandatures de 3 ans, les prévisions prennent en compte la dernière année de la mandature précédente.

 

 

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 01:32

La gauche ou un autre candidat de droite en situation favorable pour 2012

Au dessus d’un taux de chômage à 9.1%  l’élection présidentielle n'est pas  gagnable pour Nicolas Sarkozy

 

 

        

      

      Nous présentons une estimation des côtes de popularité en fonction des fluctuations du taux de Chômage, pour les Présidents de la République hors cohabitation depuis 1974 . Les résultats de la régression étant donné dans le tableau 1 de l’annexe.

 

 

 

sarko u histo 

        Nous observons une assez bonne corrélation, celle-ci est de 0.37. Les premiers mois suivants les élections font exceptions, ce sont les traditionnels ‘états de grâce’. Inversement en fin de mandat des effets d’usure, particulièrement fort pour Jacques Chirac au terme de son second mandat, empêchent de profiter des bons résultats.

       Pour les 4 derniers trimestres à courir d’ici 2012, nous avons posé l’hypothèse d’une très forte amélioration de l’emploi, avec une hypothèse d’un chômage à tombant à 7% en 2012 qui donnerait une popularité à 56 %. Ce sont les résultats intermédiaires qui sont intéressants à analyser : Il en ressort que pour un taux de 9.1 %, la popularité monte à 45 %.

 

 

       A l’aide d’une régression portant sur 6 élections présidentielles présentée dans le tableau 2 de l’annexe, nous avons expliqués le score du second tour du candidat portant les couleurs du présidents sortant

(que ce soit lui-même qui se représente ou un autre) en fonction de la popularité au cours du dernier trimestre précédents les élections. La régression fait ressortir un R2 de 0.46.

        Ce modèle, très rudimentaire il est vrai car portant sur 6 élections, a servi à estimer le score du candidat de droite en fonction de 4 hypothèses de popularité. Il en ressort qu'il convient de franchir le seuil de 45 % de confiance pour espérer franchir celui des 50% de voix.

       

 

Quelle conclusion en tirer pour 2012 ?

 

      

        

         A partir du graphique on observera que la popularité actuelle du chef de l’Etats est notablement inférieure à ce que la situation de l’emploi lui permettrait de prétendre. Il existe donc un déficit personnel. Nicolas Sarkozy pourra-t-il redresser cette situation personnelle ?

       L'hypothèse d'un chômage à 9.1 % pour le printemps 2012 n'est pas trés réaliste, mais pas hors de portée pour la Droite. Un autre candidat de Droite pourrait donc profiter de l'embellissement de la conjoncture si Nicolas  Sarkozy conserve son déficit d'image.

      Quand à la gauche, qui ne peut se réjouir des malheurs de la France, elle peut voir dans ce seuil difficilement accessible pour 2012 des chances de gagner les élections...le malheur pour la Droite étant que le taux de 9.1 risque bien de se présenter en 2012...mais plutôt à l'automne...de V. Giscard D'estaing à G. Bush sénior, la liste des présidents non réelus à 6 mois prés va donc peut-être cmpté un hôte de plus......

                             

                                                      Christian Cuy -   Janvier 2011

                                                              

                                            

                                              Annexes

 

Tableau 1 : modèle éconmétrique d'estimation de la popularité en fonction du chômage

 

 

 

 

sarko u modéle

 

 

 

Tableau 2 : score de la majorité au second tour des présidentielles en fonction de la popularité du président du parti sortant.

 

A partir du graphique on Aobservera queTableau  la popularité actuelle du chef de l’Etats est notablement inférieure à ce que la situation de l’emploi lui permettrait de prétendr pouvonAnnexess le dire, mais ce qui sarko TAB Unous apparaît c’est qu’avec un chômage inférieur à 9.1, hypothèse peu plausible mais Christian Guy CCpas inaccessible pour le début de 2012, la Droite à des chances de réélection. Certain pourrait en tirer la conclusion à droite, qu’un autre candidat enregistrant un moindre déficit d’image pourrait tenté sa chance. La gauche pourra voir dans cette estimation, la confirmation de ces chances car si un taux à 9.1 n’est pas inaccessible pour 2012, cela serait plutôt pour la fin de l’année que pour le premier tiers.

 

                                                                                      Christian Guy Janvier 2011

 

 

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 14:47

 

 

La gauche gagnante en 2012

 

Elections présidentielles de 2012 : Sarkozy à 48 % en l’absence de franche reprise économique.

 

 

       Résumé : Une faible popularité, un désir de changement, hypothèquent les chances de réélections de Nicolas Sarkozy malgré une opinion favorable aux valeurs de droite et des capacités de rebond économique…..de la réalité de celui-ci dépendra le résultats des présidentielles de 2012, à ce jour compromis pour la Droite.

 

  

  

 

       Nous présentons les résultats de notre modèle de projections électorales en fonction de la popularité du Président de la République prévue pour début 2012.

 

  SARKO G 1

       

 

SArko G 2

     

 

         La première étape du travail consiste à prévoir l’évolution de la popularité de Nicolas Sarkozy pour le premier trimestre 2012…à l’aide des situations politiques (côte de popularité, évolutions idéologiques, besoin d’alternance) et économiques connues deux années auparavant.

 

 

 

           1) des résultats économiques dégradés en 2010, gage d’un rebond en 2012.

 

 

                      Notre modèle montre que plus la situation économique relativement aux autres pays européens est dégradée, et plus la faculté de rebond est importante. Ainsi au premier trimestre 2010 un différentiel de  chômage élevé et d’inflation faible sont des signes de potentiel rebond (notés Dif. dans notre tableau donné en annexe). Il en est de même pour un niveau d’inflation faible par rapport aux deux années précédentes (noté Evo.).

 

 

             2) un esprit favorable à la droite, mais un désir d’alternance et une popularité en berne.

 

          Plusieurs faits sont à prendre en compte sur le plan politique :

 

-         le niveau passé de popularité, une popularité qui a été élevée (notée popularité) est un facteur de rebond, mais une popularité présente faible reste un handicape.

-         Les vagues idéologiques en œuvre dans  23 pays de l’OCDE montrent que l’opinion publique sera proche des valeurs  de droite en 2012.  On sait qu’existe des vagues idéologiques (période ou la droite ou au contraire la gauche sont présentent au pouvoir). Si la droite a connu quelques revers dans les dernières années cela présage de dispositions plus favorables 8 à 12 trimestres plus tard (variables notées DG-8 ou DG -12).

-         A coté des vagues idéologiques droite/Gauche, l’évaluation du besoin d’alternance constitue l’autre variable spécifique à notre modèle. Nous le discernons à travers le taux d’élection parmi les 23 pays de l’OCDE gagné par l’opposition. Nous présageons un besoins élevé de changement pour 2012, ce qui handicapera Nicolas Sarkozy…à moins qu’il ne réussisse comme en 2007 à s’imposer comme l’homme de la rupture…ce qui sera tout de même difficile par rapport à lui même !

 

           3) Evaluation des performances du modèle.

 

              Comme tous modèle de prévision, celui-ci est retenu du fait  de sa capacité à expliquer les évolutions passées (simulation historique) et il est de plus testé sur une période (2002 -2011) pour évaluer ses capacités prédictives.

             L’explication du passé à nécessité l’introduction de variables exogènes (ou dummies)...il ne faut pas en abuser (dummies Trick) car on paye un R2 pour le passé trés élevé par des prévisons très médiocres. Nous les avons cependant utiliser pour prendre en compte la forte hausse de popularité des Présidents lors des cohabitations (noteés coha.). Les états de grâce (lune de miel dans la littérature politique anglo-saxonne) sont notés Etat.

             Les variables exogènes les plus déterminantes pour nos prévisions sont les variables d’usure, deux étant testés ici : l’usure sur l’ensemble du mandat et sur les 3 dernières années, notés respectivement ‘usure sur les mandats ‘ et ’ 3 dernières années’. Elles sont très efficaces, la simulation historique sans variable d’usure possède un R2 de 0.72 alors que celle avec variables monte à 0.80. De même, quand nous testons un modèle de prévision sur la période 2002-2  / 2011-1 , la corrélation entre prévisions et résultats effectifs reste à 0.50 sans variable d’usure alors qu’elle monte à 0.54 avec.  

 

 

 

           4) Prévisions.

 

 

         Cependant l’introduction de ces variables d’usure n’est pas sans conséquence pour nos prévisions pour 2012. Le niveau de popularité de Nicolas Sarkozy (TNS SOFRES) étant à 27% en Janvier 2011,  soit un niveau historiquement faible,  il ne peut  supporter une érosion supplémentaire.

        En retenant le modèle le plus favorable (sans effet d’usure) nous prévoyons une popularité pour Nicolas Sarkozy de 39. 56 % au premier trimestre 2012. Cela peut signifier 35% en janvier  40%  en février et 43. 6%   et 55 % en avril ou mai 2012….tous les espoirs sont permis...mais ne semblent pas trés réalistes.

       Si on s’en tient à un résultat moyen de 39.56, en prenant en compte la corrélation entre second tour du scrutin présidentiel et côte de popularité du premier trimestre du Président sortant présenté dans le tableau 2  cela donne un score de 48 .05 % pour Nicolas Sarkozy au second tour des présidentielles de 2012 …étant entendu que nous retenons le modèle le plus favorable, sans effet d’usure.

      Cela réduit ses chances de réélections, sauf à augurer d’une vive reprise économique. Dans  une prochaine étude nous évaluerons les résultats nécessaires (PIB, chômage, inflation..) à la droite pour qu'elle gagne les présidentielles de 2012.

       Il ne faut enfin pour oublier un facteur personnel à coté de la popularité de Nicolas sarkozy il faudrait prendre en compte celle de son challanger....qui ne se souvient de la reconduction surprise du premier ministre conservateur britannique en 1992 , impopulaire...mais tout de même beaucoup moins que le candidat travailliste.

       Au delà, plus la victoire semblera facile pour les socialistes en 2012, et plus le nombre de candidats 'se bousculant au portillon' sera grand...division affaiblissant d'autant le score de la gauche...le choix en janvier 2011 du PS d'un dépôt de candidature handicapant le candidat de gauche le mieux placé face à Nicolas Sarkozy pour 2012 ( Dominique Strauss-Kahn) .....montre qu'à gauche 'la machine à perdre' est toujours d'actualité...

 

 

 

                                   Christian Guy – Janvier 2011

                                             Docteur en sciences économiques

                                                            Agrégé de sciences sociales

 

 

 

 

 

 

 

                                                             Annexes

 

 

 

Tableau 1 : Les modèles économétriques utilisés.

 

 SARKO TAB 1

 

Tableau 2 : Les scores aux élections de la majorité sortante en fonction de la popularité du candidat sortant au trimestre précédant les électrions.

 

 

Sarko tab 2

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