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28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 08:34

Economie ouverte, société ouverte….mais pas politique ouverte !

Depuis le milieu des années 80 Droite et gauche ont su se retrouver sur le thème de l’ouverture.

L’ouverture économique libérale, à droite, où rappelons le nom de libéral repose sur l’attachement à la libre entreprise mais également au libre-échange.

Au flux économique « de droite » si on peut dire, s’ajouté les flux humains, de mode de vie, de la gauche. C’est l’attachement de la gauche à l’ouverture des frontières migratoires, d’ailleurs non contraire au libéralisme économique, y compris dans sa forme la plus avancé des libertariens, eux même favorables à une évolution des modes de vie, en tous cas à une grande liberté individuelle en la matière, quand la droite traditionnel pouvait faire coexister une discours libéral sur le plan économique et très ‘collet monté » sur le plan culturel…c était la figure du notaire de province..

Ces convergences entre libéralisme économique de droite et culturelle de gauche ont été synthétisées par la figure du « bobo »

L’ouverture politique, tentative ouverte par F. Mitterrand en 1988, n’a pu trouver sa place dans le scrutin majoritaire. Elle aurait-même plutôt cédé la place à la fragmentation politique avec l’apparition des deux fronts, du Front national et front de gauche, expliquant l’accroissement des inégalités par la mondialisation, l’Europe libérale.

A ne pas (à droite) ou ne plus (à gauche) dénoncer (à droite) ou lutter contre (à gauche) les inégalités de revenus, centre droit (Les Républicains) et centre gauche (le Parti socialiste) sont incapable de lutter contre la marée montante des extrêmes, alors que leur convergence idéologique et de gestion dans les faits sont proches.

Le jeu des institutions de la V république, institut-elles vraiment le fait majoritaire, ou pas plutôt ci le fait fragmentaires ?

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9 octobre 2016 7 09 /10 /octobre /2016 07:43

CIP, CPE, loi travail….Un mauvais calcul politico économique.

On ne s’interrogera pas ici sur l’opportunité économique à long terme de ces mesures, qui reposent sur une ligne de partage entre politique de l’offre (l’emploi précaire et peu rémunéré incite des employeurs hésitants à l’embauche), à politique de la demande (l’emploi précaire incitant à épargner et les faibles salaires empêchant la consommation, dépriment doublement la demande).

On constatera cependant que si des gouvernements libéraux (Balladur et le CPE, De Villepin et le CPE) étaient dans leur rôle, par contre la majorité actuelle est plus que jamais éloignée des principes keynésiens.

Ce qui rapproche de façon étonnant ces mesures distantes de 22 années dans le temps (CIP en 1994, CPE en 2006 et loi travail de 2016) c’est leur proximité dans le calendrier électoral, et leurs mauvais rendements politico économiques.

Chaque fois un pouvoir cherche à un an de la présidentielle inquiète par le coût électoral du niveau élevé du chômage une mesure dans coût budgétaire permettant de baisser le chômage, après au moins une année précédente inactive en matière d’emploi. Chaque fois on s’inspire de la philosophie libérale en choisissant des politiques de l’offre dont l’application met du temps pour être positive comme toutes mesures structurelles opposée à des mesures budgétaires à l’efficacité plus rapides. Mais surtout chaque fois « on se met à dos » une catégorie électorale , les jeunes en 1994 et 2006, les salariés en 2016, ce qui sera d’un coût électorales élevé : Ces maladresses couteront à Balladur la présidentielle, (faible écart entre lui et Chirac au premier tour par défaut des voix des jeunes) , fermeront les routes du pouvoir à De Villepin, quand à la majorité actuelle elle a parachevé sa rupture avec « le peuple de gauche » comme l’aimait à l’appeler Pierre Mauroy.

Ces mesures ont été prise à contretemps, comme toutes mesures néo-classiques elles auraient dues être prise en début de mandature, le bénéfice économique d’une baisse des statistiques du chômage aurait compensé électoralement le coût politique des populations utilisées en variable d’ajustement.

Comme quoi, nos hommes politiques à qui l’on prête le noir dessin de ne faire que des calculs électoraux sordides, ne sont guère doué pour le calcul politico-économiques…

Christian-Guy octobre 2016

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23 septembre 2016 5 23 /09 /septembre /2016 07:50

Modèle majoritaire centrifuge, ou modèle minoritaires centripète ?

Ce qui est bon dans l’ordre politique l’est-il dans l’ordre social ?

Longtemps on a légitimé le phénomène majoritaire, faut-il rappeler la fameuse phrase, un peu méprisante du ministre socialiste Emmanuelli à l’endroit de l’opposition de droite au début des années 80 : « vous avez juridiquement tords car vous êtes politiquement minoritaires ».

Il semble logique quand il y a désaccord dans une société, quitte à ne pouvoir contenter tout le monde, de pouvoir au moins contenter la majorité.

Mais Alexis de Tocqueville avait entrevue les risques de « la tyrannie de la majorité », la majorité ne doit pas légiférer au point de remettre en cause les droits fondamentaux de la majorité.

On pourrait même penser, que si la minorité à réaliser le score de 48 % , 48 % des lois devrait aller dans son sens…cela n’est guère applicable car peu quantifiable et allant trop à l’opposé de majorité qui sont déjà contraintes au quotidien dans l’application de leur programme par le principe de réalité à en abandonner une partie…et à prendre de fait en compte malgré eux les souhaits des opposants…quand la réalité vient sauver la démocratie….

Ce désir de prendre en compte le fait que les minoritaires n’ont pas à être tenus pour quantité totalement négligeable, des citoyens de seconde catégorie, donne lieu à chaque soirée électorale à la généreuse déclaration de la part du vainqueur « je n’oublie pas que 48 % des français ont eu un autre vote et je serai me comporter en Président de tous les Français »..D’ailleurs le président nouvellement élu démission de son parti le lendemain de l’élection.

Ce qui est vrai dans l’ordre politique se retrouve dans l’ordre social.

Nous sommes allé d’une société ou dominait le fait majoritaire, avec quelque part des forces intolérantes mais centrifuges, l’assimilation de population étrangères se réalisant par l’oubli de leur culture, le fameux « nos ancêtres les gaulois » appris par tous sans distinction d’origines, de l’Auvergne à la Martinique, des enfants des maçons italiens à ceux de mineurs polonais en passant par ceux de journaliers espagnols, à une société ou sont reconnus les droits des minorités.

C’est le fameux tournant de 1983 où la gauche par acceptation du marché a remplacé la lutte contre l’exploitation par la lutte contre l’exclusion, la figure de l’ouvrier ayant moins, étant remplacée par cette de minorité, sexuelles, ethniques, religieuse sans droits bafoué par le fait majoritaire. A défaut de pouvoir changer l’économie, il semblait plus réalisable et donc payant électoralement de se fixer de changer la société, à moins que ce ne soit de prendre acte d’évolution sociale, en changeant les lois.. Au moins y-aurait-il un bilan flatteur à présenter en fin de législature, c’est tout a fait ce qui se fera avec Hollande et la loi sur le mariage pour Tous.

Ainsi est-on passé à une société ou la majorité semble quasiment illégitime, qui ne se souvent de la fameuse phrase de la PDG d’Areva, Anne Lauvergeon, disant avec mépris « quand je reçois un cv d’un mâle (I.E.) blanc de 35 ans , il est sur d’être envoyé au panier », les propos inverses auraient immédiatement entrainés des lourdes condamnations à l’intéressée…

Or les pays , en général anglo-saxon ou domine cette vision communautariste d’agrégation d’identité différentes sont en général très inégalitaires sur le plan économique. Il semblerait y avoir un couple reconnaissance de droits des minorités, augmentation des inégalités économiques tant dans les comparaison géographique (synchronique) que dans les évolutions historiques (diachronique) notamment pour la France. Or combien de temps une société peut rester unie alors que la travaille un creusement des inégalités ? Ne reviendra-t-ton pas à des problématiques économique du 19 éme, marxites, coupant la société verticalement, et non plus des problématiques sociales coupant la société horizontalement entre identité différents ? ’N’est-on pas en train de faire de faire de ce modèle de droits des minorités un modèle aux forces centripètes, de désagrégation de la société, certes parce que des communautés différentes sont par définition différentes, mais surtout parce qu’il a y question à se poser sur la réalité du lien social qui existe dans une société à l’échelle des revenus de plus ouverte….outre ouverture de la société ouverte…..

Fragile équilibre a trouvé entre l’intolérance, qui peut aller jusqu’à la négation de droits fondamentaux, d’un modèle majoritaire au forces centrifuges, et modèle constitué d’agrégation de droits de minorités, modèle communautarisme américains, qui n’a jamais brillé par ses capacités à réduire les inégalités.

Finalement après la crainte de Tocqueville quand à la tyrannie de la majorité ne serons nous pas passé à la tyrannie des minorités ?

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21 août 2016 7 21 /08 /août /2016 11:33

2017, tout est-il jouer d'avance ?

Handicape économique à gauche, handicape sociale à droite.

L’échec quasi inéluctable auquel semble promis hollande est lié on le sait à l'incapacité à conduire une politique de gauche dans un contexte mondialisé, basée sur la compétitivité favorisant dans une lecture de court terme le dumping social, situation aggravée par un contexte européen ou domine les politiques conjoncturelles restrictives. Ne pouvant plus séduite la gauche économique, populaire, il ne lui reste plus que la gauche culturelle, bobo, séduite par la loi sur le mariage pour tous, l'ouverture des frontière migratoire aux syriens, auquel s'ajoute quelques mesures clientéliste, pour les enseignants, la droite a les agriculteurs et les médecins, chacun à ses pauvres...

Avec 20 % de l’électorat, tout au plus sensibles à ces maigres atouts, le ps court structurellement à l'échec, il ne peut séduire sa gauche économique, alors que la droite bénéficie au contraire d'un cadre économique mondiale libéral qui la favorise.

A cette remarque aussi répandue que justifiée, il faudrait cependant ajouter qu'inversement, les évolutions sociologiques obligent la droite à combattre le mariage pour tous, mais à indiquer avec beaucoup de logique qu'elle ne le supprimera pas...l'échec de Giscard d'Estaing en 1981 était en partie du à la frange la plus conservatrice de son électorat qui ne lui pardonnait toujours pas la loi Veil , dans parler des résultats décevant de Sarkozy sur l'insécurité ou la maîtrise des flux migratoires.

Les primaires, ou la tentation de l'ultra libéralisme

Le mécanisme de la primaire oblige à droite le candidats à la surenchère libérale, et ce d'autant qu'un électorat centré sur les inactifs ( retraité, personne au foyer) les indépendants et les couches supérieurs des salariés ( cadres sup et dirigeants) incite à faire porter dans les programmes le poids des ajustements sur les couches moyennes et populaires salariés, c'est à celui qui remettra le plus sévèrement en cause les 35 heures, le CDI, la retraite, supprimera le plus de poste dans les services publiques...pas sur que ce qui fait recette dans un électorat très typé, comme tout électorat, face forcément recette dans un électorat ou domine les classes moyennes salaires...c'est là encore l’échec de l'udf das sa rivalité avec le ps s'appropié ces couche qui avait conduit à l'échec de 1981 à droite..out les trahisons...Certes le fait de s'aliner le couches populaires n'est plus un handicape pour la droite, elle les retouves paetiellement par le dicours sur l'immigration et l'insécurité, même si ; elle a ici le fn comme rival sur ces terrains là, et surtout ces franges populaires se réfugient dans l'abstention, c'eest ici l'échec du mouvements de mélanchon de ne pas avoir réussi à capter l'électorat communiste en déshrance..

L'arlésienne de la reprise tardivement d'actualité.

De plus la reprise économique qui se fait jour, sera sans doute faible, peut-être rapidement compromise car elle intervient très tardivement par rapport à la reprise américaine, le Président est devenu inaudible sur le sujet tant il la promise en vain....mais cette reprise existe tout de même, laissant augurer d'une baisse de chômage pour la fin du mandat...un peu le contraire de ce qu’avait connue jospin en 1997-2002 ou après 4années de baisses du chômage il en avait connu une hausse la dernière année, le faisant trébucher, entre autres choses bien sur, pour les présidentielles.

On sait que les électeurs « ont la mémoire courte » il se pourrait qu'ils votassent en fonction de la dernière année, c'est tout ce que peut souhaiter hollande, avec la surenchère libérale, pour lutter contre les vents structurellement contraires sur le plan économique.....

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14 août 2016 7 14 /08 /août /2016 08:32

Droite et Gauche, victimes de leurs centres.

La droite libérale, orléaniste aurait dit rené Rémon sociologiquement urbaine, diplômée, financièrement favorisé, à su conserver une droite plus populaires artisan commerçant, salarié plus modestes, retraité, en utilisant les discours sur la responsabilité , le sens de l’effort, les thème de l'immigration , l'insécurité ou l'identité....faire croire que s'il est vrai que celui qui gagne 10 % de plus que l'autre à fait en générale 10 % d'effort en plus, ce qui parle au classe moyenne en situation d'ascencion sociale, à force d'effort et de privation, eh bien celui qui gagne 10 fois plus que les autre a fait 10 fois plus d'effort...à moins qu'il ne soit 10 fois plus nécessaires..là à été tout le succès de la campagne de Sarkozy de 2007, travailler plus pour gagner plus.

Cet électorat de droite polaire, bonapartiste ou légitimiste aurait dit rené Remond, ,ne se rend pas compte que l'ouverture croissance de l’économie, les baisses d'import des plus défavorisé dont le coût est forcement un alourdissement de celui des classes moyennes ou une baisse des droits sociaux des plus humble allait contre leurs intérêts.

De la même façon à gauche, le centre gauche et les écologistes, auquel on a donné la figure du bobo, suivent cette gauche qui s'est résolu à ne plus être sensibles qu'aux problèmes de l’exclusion des minorités au point que le terme de l'exclusion à totalement évacué des discours celui de l'exploitation , qui faisant encore flores dans les discours de gauche des années 70, mais qui a disparu dans les poubelles de l'histoire avec le changement de logiciel...et d’électorat en 1983. On flatte les minorités, on revomie les droits nouveaux pour celle-ci, ce qui permet de se sentir à l'aise dans le cadre européen actuel, et on promet que demain , c'est promis, l'Europe sera plus sociale, des thème aussi traditionnel à gauche que revalorisation salariales, baisse du temps de travail, ont totalement disparue, sans parlers des droits sociaux dans l’entreprisses dont la loi Travail de ce printemps à une conception très particulières..et pourtant cet électorat sera à nouveau sollicité, on en put gagner les élections avec les minorités et les fonctionnaires, tout comme on ne peut les gagner à droite avec les indépendants et les retraités...alors que classes moyennes salaires de droite comme de gauche...vote pour des programmes , qui économiquement tout au moins, leur tourne le dos..ou en font même les vraibles d'ajustement.

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25 juin 2016 6 25 /06 /juin /2016 06:32

Certes les raisons du brexit sont historiques: les anglais n'ont toujours voulus que d'une Europe qui ne soit qu'un marché ou s'applique le libre-échange, l'acte unique de 1986 est le seul projet qu'ils aient voté des eux mains, pour le reste, aller d'une Europe économique à une Europe politique, ils y ont toujours été hostiles, or c'était le projet fondateur, justement des 6 pays fondateurs. Pour le reste leur projet a toujours été que l'Europe politique forte n'existe pas, le fameux équilibre européen, ou que s'il est se fasse, elle ne se fasse pas sans eux, mais que justement leur présence l'empêche de la faire, le fameux cheval de trois entrevue par De Gaulle.

De cet objectif cohérent, et assez stable dans le temps malgré les changements politiques avoir une Europe qui se limite à l'application du libre-échange, et empêcher la construction d'une Europe politique forte, ils auront du sans cesse donner des coups de barre, de compromission en compromission, le brexit en a été un nouveau rebondissement, parions que les négociations pratique sur la sortie vont encore essayer d'aboutir à la quadrature du cercle : comment être dehors en restant dedans....

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21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 11:22

Brexit : Un départ qui arrangerait tout le monde..

Le euro sceptiques britanniques biensur, mais aussi les européens convaincus, qui y verraient l’opportunité d'aller vers une intégration renforcée après plus de 40 année de frein britannique..., les droites européennes content de voir l'Europe de Bruxelles prendre un vilain coup sur le bec, et les gauches se disant que l’empêcheur d'appliquer une harmonisation sociale et fiscale n'était plus , oubliant un peu vite que l’Europe de l'est voir du sud tirer de ce dumping social sa compétitivité n'irait pas forcement vers cela....

Alors vendredi 23 juin, tout le monde sera content ?

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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 05:11

Lutte contre le chômage…à front renversé.

Jadis, on considérait que la lutte contre l’inflation était une priorité des gouvernements de droite, avec l’analyse monétariste ou plus anciennement la théorie quantitative de la monnaie comme fondements théoriques, La lutte contre le chômage était au contraire une priorité de la gauche, avec tous les fondements théoriques keynésiens, sur la nécessaire acceptation de l’inflation, une monnaie réduite à la dimension de « fétiche ». Au-delà, on opposait un électorat favorisé à droite, épargnants soucieux d’éviter l’érosion monétaire, et un électorat plus populaire à gauche frappé par le chômage, et en tant que débiteur net, intéressé par un taux d’intérêt réel négatif.

N’est-on pas parvenu en 35 années de pratiques gouvernementales à une inversion des priorités ?

La gauche au nom du réalisme et de l’Europe, engagement servant de cache misère à l’abandon de la lutte contre les inégalité sociales, tout en renforçant cet abandon, s’est montrée zélée et efficace dans la lutte contre l’inflation à partir de 1983…elle aura même de meilleurs et plus rapides résultats que Raymond Barre, incarnation , finalement fausse avec le recul, des politiques d’austérité. Elle saura utiliser sa légitimité vis-à-vis des classes populaires pour obtenir dans les années 84-85 la fin d’une échelle mobile des salaires, à la base d’une course-salaire profit, qui pour n’être pas officiel, n’en n’était pour autant pas bien réelle en encrée dans les esprits de la France des années 70… Cela entrainera un décrochage des salaires dans le partage de la valeur ajouté. L’UEM, et ses règles aussi drastiques en matière monétaire et budgétaire qu’elles sont inexistantes sur le front de l’emploi et de la croissance ne fera que pérenniser l’abandon du thème de l’emploi par la gauche gouvernementale.

La droite a à son tour évolué, faisant le chemin en sens inverse, la mue est plus récente, et porte sa manifestation concrète depuis que le président du MEDEF ne sort plus sans son incontournable pins « 1 million d’emploi ». Le patronat nous avait déjà habitués aux promesses fracassantes, ce même chiffre fantasmagorique était jeté à la figure des politiques dans les années 85-86 pour obtenir la suppression de l’autorisation administrative de licenciement. On sait ce qu’il en advenu, ce qui n’empêche pas de rééditer le coup 30 plus tard...mais avec des fondements revisités par le « sarkozisme » et l’image des pauvres paresseux oubliant la réalité des pauvres laborieux : Faut-il mieux avoir un modèle français, forte protection sociale et chômage élevé, ou un modèle libéral, chômage faible et faible protection sociale. Ainsi la lutte contre le chômage est devenu un des objectifs affiché de la droite, prétexte à réduire la protection sociale, et dans les faits à comprimer encore un peu plus la part des salaires dans le partage des gains de productivité faisant naitre une nouvelle ligne de partage dans la politique française : entre chômage et pauvreté il faut choisir…à chacun sa réponse…, mais ce n’est plus la même ligne de frontière que celle d’une droite attachée à la lutte contre l’inflation, qu’il s’agirait plutôt de réanimer, et d’une gauche attachée à la lutte contre le chômage pour laquelle elle a perdu depuis longtemps toute crédibilité.

Mai 2016.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 14:57

   On évoque beaucoup de façon culpabilisatrice le coût du travail, dans cette gigantesque mise en concurrence des travailleurs du monde les uns contre les autres à coût de dumping social que l'on nomme la mondialisation, la fameuse mondialisation heureuse promises par ceux qui en tirent les plus gros profits.

On oublie certes que le salaire est également une demande, et une motivation.

On oublie plus encore que la compétitivité est également structurelle, liée à l'innavation, la qualité et non au seul prix. Cette dernière est passée sous-silence...en même temps que, pas à un pardoxe près, on nous cite sans -cesse l'exemple de l'Allemagne 

Mais surtout à coté du coût du travail, ne faudrait-il pas également évoquer la responsabilité du coût du capital ?.....et elle est considérable dans ce défaut de compétitvité, jugez en plutôt : 

- actionnaires ne réinvestissant pas les bénéfices, d'aventage intéressés par un capitalime managérial qu'entrepreneurial.

- oppération LBO, exigences de rendements à deux chiffres des fonds de pensions, chaque fois contraire à la pérénité de l'entreprise.    

- politique monétaire libérale, de monnaie forte et de taux d'intérêt élevés, pour protéger l'épargne, par définition avant tout des inactifs et des plus riches , notamment des retraités allemands,  cela empêchant les entreprises d'avoir une compétitivité extérieure et de moderniser leur appareil productif....


En quelque sorte si la liste des entreprise ou des économies coulées par des salariés refusant de considérer que le progrès c'est toujours plus de sacrifice pour les uns et de profits pour les autres est sans doute longue, la  liste des entreprises liquidées à cause du coût du capital doit l'être également....Et vu l'absence total de prise de conscience du problème, la liste est promise à une forte extansion...

L'explication de cet état de chose : le capital est mobile à la surface de la terre, le travail est immobile, quand le premier doit être séduit, le second doit être pressuré....

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 09:30

 

Taxer les revenus supérieur à 1 million à 75 % 

 faible rendement fiscal, fort rendement social

 

 

 

 

       De quoi est en train de mourir le sarkozisme ? … sans doute du fait que la France est plus que jamais une société bloquée.

      Celui qui a été élu sur le thème de la réforme, sera mal parvenu à les imposer à des classes moyennes et populaires qui ont l’impression, fût-elle injustifiée, que les efforts ne sont pas justement répartis.

     Ce ne sont peut-être que des symboles, mais justement à ce titre ils ont politiquement et socialement leur importance : les baisses d’ISF, d’IRPP ou de droits de succession alors qu’augmente la TVA, ont fait naître un sentiment d’inéquité. 

     La gauche dans tous ses reniements mal assumés était au contraire parvenue après 1983 à imposer la désinflation et un décrochement historique de la part des salaires dans le partage de la valeur ajouté, la même où la droite de VGE et Raymond Barre avait échoué, parce qu’elle avait symboliquement augmenté les efforts à ceux que le marché favorise le plus.

     On pourra répondre qu’une taxation à 75% est irréaliste et était présentée il y a encore quelques mois par son propre auteur comme confiscatoire, que l’évasion fiscale et le faible nombre de personnes concernées en enlèveront tout rendement. Mais si le principal rendement espéré n’était pas fiscal mais social ? Si ce n’était pas le meilleur moyen de faire passer ensuite des réformes vers les classes moyennes et populaires, le secteur public ?

     Ce qui a été sans doute un échec du sarkozisme a été cette incapacité à imposer des réformes à la partie de la France réputée hostile électoralement (les fonctionnaires, le salariat peu favorisé) parce qu’on entendait préserver l’autre partie plus intéressante électoralement.   De la suppression de l’obligation de formation aux médecins de juillet 2011, à la baisse de TVA sur la restauration sans contrepartie, en passant par l’absence de reforme sur les subventions à l’agriculture, les occasions ont été nombreuse d’envoyer des messages électoralistes à l’électorat choyé …et ainsi de se priver ainsi de toutes chances de réformer l’autre partie de la France.

     Chaque fois, on a joué une catégorie plutôt qu'une autre ( indépendants plutôt que salariés) voire une catègorie contre une autre (gens du privé contre gens du public)...un comportement éloigné de celui qu'aurait dû avoir le président de tous les Français....et ce sans même parvenir à réformer in fine...

    Cette échec aura été au moins l’occasion d’apprendre  qu’on ne peut réformer la France à demi,  en imposant des efforts qu'à une seule partie , et plus encore dans l’inéquité, fût-elle autant supposée que réelle... 

 

                                Christian Guy – Mars 2012

 

 

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