Nous avons déjà par le passé étudié les performances relatives des bourses américaines et européennes. Il faut y ajouter les fluctuations de change pour se faire une idée de la place boursière à jouer.
Cet arbitrage épouse assez bien les formes caractéristiques du cycle électoral des présidentielles américaines avec son point bas en milieu de seconde année, nous n'en somme plus très loin, c'est pour dans quelques mois; et sont point haut à l'été de la 3 éme année soit juillet/ août 2019.
Si les fluctuations de change viennent perturber la régularité de ce cycle, on le voit notamment avec la hausse du dollar au tournant des années 80 et celle de l'euro au début des années 2000, c'est tout de même un cycle assez régulièrement au rendez-vous.
Nous sommes depuis le début de l'année 2018 entrés dans une phase boursière favorable à l'Europe, cela devrait durer jusqu'à l'été, mais ensuite sur la période été 2018 été 2019, le pari serait normalement plus gagnant du coté US....
On voit donc que l'été de la 3 éme année est assez généralement un pari gagnant, mais on peut assez utilement renforcé ses chances en prévoyant la performance de ces différentiel à l'aide de leur variables retardées de 22 mois.
Nous avons ainsi utilisé un modèle ne prenant en compte que les mois de juillet de 3 éme année, en glissement sur un an...on le voit les prévisions établies ainsi pour la période 1999 - 2015 laissent deviner un assez bon coefficient de corrélation, 0.56, et nous donnent pour juillet 2019 un différentiel boursier et de change Etats-unis / Zone euro favorable aux premiers de 8 %