On connait notre alternance entre les cycles kitchin A et les cycles kitchin B, décrivant dans leurs succession de 3.5 ans des cycles de 7 ans, que nous faisons démarrer en mars 1848.
Mais il arrive que des cycles kitchin A ressemble plutôt en fait à des kitchin B, période de prospérité ou la hausse boursière survient rapidement en début de cycle et est forte, la fin clairement plus funeste.
I inversement les périodes ou le cycle B ressemble de fait à un cycle A, sont des périodes inflationnistes ou succédant à une forte crise boursière, laissant dessiner en son centre une forte reprise boursière, si le démarrage a été plus lent qu'en cycle B, la fin en est plus prospère.
Pour construire ce premier document nous avons projeté les cycles A et B tel que formalisés par régression sur la période 1890/2019 sur les cycles effectifs, et mis en faux A, les cycles kitchin présentant un profil proche du A, et faux B ceux présentant un profil proche du B...qu'ils le fussent réellement ou pas.
Ainsi les "faux" constitue des caricatures des cycles A et B, outrant leurs caractéristiques.
Voici les coeffecient de corrélation que présentent depuis 1890 les différents cycles kitchin avec les cycles AB, du différentiel on construira la courbe suivante.
On parvient asse bine à prévoir surtout depuis 1925 si il s'agira d'un faux B (courbe vers le bas) ou d'un faux A (courbe vers le haut). Pour cela on prend l'inflation retardé de 68 mois, le différentiel d'intérêt lt-ct en son négatif retardé de 52 mois et enfin la position cycle A ou B normalement respecté.
On voit que dans les périodes de fortes inflation ( 1974/88) domine les cycles A, comme lors des forte récession ( 1932,2002).
Si depuis les années 1990 il n'y a pas eu de surprise, les cycles A ou B étant conformes à leurs attentes, avant la prise en compte des prévisions de la survenue de faux A ou faux B permet d'améliorer les capacités prédictives de 10 points.