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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 08:06

 

  Existe-t-il un cycle électoral du Yuan ?

 

 

 

 

 

 

 yuan histo

 

 

yuan prev

 

         Nos graphiques nous montre une certaine régularité dans les évolutions du dollar par rapport au yuan. On observe une baisse de la parité dollar / yuan après la tenue des élections américaines, alors que les Etats-unis tentent de stimuler la demande extérieure, la demande interne étant souvent déprimée les élections passées avec la mise en place de politiques d’austérité.

         Le dollar est également orienté à la baisse dans les années entourant le congrès du PC chinois survenant tous les 5 ans à l’automne. Notre étude sur la bourse et le PIB chinois nous a en effet  montré la présence d’un cycle politique, les dirigeant chinois veillant à se présenter en bonne posture à ce congrès, avec une croissance dynamique. Les tours de vis sont pour les deux années suivantes. A l’approche du congrès la croissance forte génère une hausse relative du yuan, donc un déclin relatif du dollar.

        Les graphiques suivants permettent d’illustrer ces évolutions cycliques, que l’accélération du développement de la Chine depuis la fin des années 80 n’a pas vraiment changées.

 

 

 

 

Yuan cyc chinois 2

 

 

 

Yuan cycl us 2

 

                          lecture 1-1 : premier trimestre d'un nouveau cycle politique

 

           

 

               Que prévoir pour les trimestres à venir ?

 

 

       Les années 2008,  2009 et 2010 ont été assez conformes aux attentes, surtout par rapport aux cycles chinois.

 Le dollar a baissé par rapport au yuan au début de cycle chinois (2008 et 2009), l’année 2010 a été au contraire une année d’appréciation relative du dollar.

      La fidélité au cycle électoral américain a été moins prononcée. Si les premiers trimestres de 2009 ont bien été marqués par une faiblesse du dollar, l’appréciation est parvenue trop rapidement pour une économie convalescente. Cependant cette hausse  un peu anticipée est bien conforme à ce qu’on observe traditionnellement un peu plus tard à mi mandat.

       Les années 2011 et 2012 devraient globalement être celle  la baisse du dollar par rapport au yuan. Pour 2011, nous serons en 3 éme année de mandat américain et en 4 éme du cycle chinois, chaque fois des périodes traditionnels de déclin de la parité dollar/yuan. Par contre 2012 est plus incertains, car les échéances électorales chinoises et américaines sont en opposition (la même année) et non pas complémentaire (l’une intervenant au milieu du cycle de l’autre).  Les mouvements viennent s’opposer, entre un cycle chinois voyant l’accélération du de l’appréciation du yuan et un cycle américain voyant une appréciation du dollar…les deux mouvements n’étant pas incompatible relativement aux autres devises, mais il nous est alors difficile de prévoir lequel de ces deux mouvements  va l’emporter dans leur parité.

       Indiquons que les précédents historiques ont montré que c’était alors le cycle chinois qui l’emportait, entraînant un report (flèche verte) de l’appréciation du dollar relativement au yuan à l’année suivante.  

 

 

 

 

                                                       Christian Guy – janvier 2011

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 18:14

En anticipant sur une baisse des taux les élections passées : 

Spéculer sur les taux d’intérêt réel à long terme dans la zone Euro.

 

 

 

 

          La mise en place de l’Euroland s’est réalisé en 1999 au grand désespoir apparent des spéculateurs : les arbitrages sur les taux de change et d’intérêt à court terme disparaissaient.

 

          Les derniers mois nous ont montré, dans la douleur, qu’il restait encore un angle d’attaque : les taux d’intérêt à long terme, chaque pays membre finançant son déficit budgétaires aux conditions que lui offre le marché, s’est à dire en fonction de sa crédibilité, de la fiabilité de sa signature.

          En fait, c’est à l’occasion de chaque élection que le déficit public augmente et exerce une pression à la hausse sur les taux de long terme. Il est politiquement intéressant de faire bénéficier les électeurs de service ou aides, qu’ils n’ont pas encore à financer par l’impôt, la dette permettant ce report.

 

 

ilt mandat

 

         Nous présentons l’évolution par pays des taux de long terme exprimés en différentiel réel par rapport à la moyenne de l’Euroland sur la période 1999 / 2008. On constatera que dans les trimestres précédents les élections législatives indiquées d’une barre rouge ceux-ci sont orientés à la hausse, à mesure que les finances publiques se dégradent. Les élections passées, on observe au contraire une baisse figurée par une flèche jaune, les gouvernements se livrant à un tour de vis budgétaire et fiscal.

 

 

        Des pays sont assez exemplaires de ces mouvements indiqués d’une flèche jaune, tels la France ou la Belgique. Pour d‘autres il existe des exceptions, en générale décelables à l’avance par un niveau de différentiel d’intérêt déjà très bas, ce qui ne peut qu’enlever toute possibilité de nouvelle baisse   Elles sont signalées d’une flèche mauve.

        On constatera enfin que si la séquence hausse des taux longs avant les élections / baisse celles-ci passées, souffre dans un tiers des cas des exceptions (il n’y a pas de spéculation sans risque), par contre on assiste plus systématiquement aux  traditionnelles  inversions de mi mandat, signalé d’une flèche verte.

 

 

 

                                                                      Christian Guy - Janvier 2011

 

 

                                                                 Annexes

 

 

ilt france

ilt allemagne

ilt autriche

ilt begique

 

ilt espagne

ilt finlandeilt grèce

ilt italieilt irlande

ilt luxemnbourg

ilt pays bas

ilt portugal

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 12:33

 

  

 

Europe : l'inflation, expliquée par les cycles électoraux 

 

  europe boninf histo

 

 

  euro in bon prev

 

 

 

          Nous présentons nos prévisions pour les pays européens membres de l’OCDE, donc dépassant la simple zone de l’Euroland.

          Notre graphique historique nous montre que les évolutions en valeurs absolues sont sensibles aux cycles électoraux américains. A l’exception de 1996, les années d’élections américaines ont été des périodes de tensions inflationnistes, du fait de la reprise  qui se diffuse aux restes des pays développés. Un an avant, les politiques monétaires restrictives accompagnant les débuts de mandat avaient fini par tirer l'inflation mondiale vers le bas.

 

          En valeur relative, c'est-à-dire en différentiel par rapport aux autres pays de l’OCDE, les prix européens sont affectés par deux types d’événements : le cycle allemand, avec là encore des tensions inflationnistes autour des élections puis une chute de celle-ci avant la mi mandat ;  les élections au parlement européen, avec ici aussi les mêmes mouvements pré puis post électoraux.

 

                        Que prévoir pour les trimestres à venir ?

 

         L’année 2011 se présente sous une triple influence baissière en terme relatif : on est parvenu à proximité de la mi mandat des élections européennes et allemande tenues en 2009, et nous seront dans une période de reprise de l’inflation américaine si le mouvement de redémarrage du PIB à bien lieu, une reprise de l’inflation outre atlantique réduisant mécaniquement le différentiel européen.  Une telle accumulation de facteurs désinflationnistes ne s’était pas présentée depuis 1996.  En 2012, 2013 et 2014, ces facteurs de déclin relatif de l’inflation européenne devraient s’estomper, et devenir même positif.

 

       En valeur absolue, l’inflation dans l’OCDE risque de redémarrer en 2012 en même temps que la croissance américaine. Il faudrait attendre 2013 ou 2014 pour que l’heure soit à la désinflation. Cependant, comparaison n’est pas raison, et nous manquons de précédents historiques pour évaluer l’impact chinois (cycle de 5 ans en fonction du congrès, le prochain étant pour 2017).

 

 

                                                                        Christian Guy - Janvier 2011

 

 

                                                     Annexes  

 

 

         Exemple de lecture : 1-4 quatrième trimestre de la première année du mandat.

 

 

euro inf us 1

 

eurinf us

euro inf europ

eur inf all-copie-1 

 

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 00:00

 

 

 

Etats-Unis : La sensibilité de l'inflation au cycle électoral américain 

 

 usa infla histo.

 

 usa inflation prev

 

             On redoute actuellement un retour de la stagflation. Il est vrai que les tensions sur les matières premières, les hausses en Chine, peuvent faire craindre un mécanisme d’inflation importée, alors que l’inflation sous jacente ( salaire et taxe indirectes ) reste faible en France.

L’étude du cas américain n’est pas sans intérêt car en matière d’inflation, la traditionnelle avance cyclique des Etats-unis, permet de prévoir avec prés d’un trimestre d’avance les prix en France et dans l’Euroland.

 

             Le cycle électoral des Etats-unis en matière d’inflation est d’un grand classicisme, c’est même de l’étude des mouvements de l’inflation que sont nées les premiers travaux sur les cycles politico-économique.  

             La première partie du mandat voit une baisse de l’inflation car elle est l’occasion de politiques restrictives, alors que la seconde moitié est consacrée à des politiques expansionnistes qui génèrent des tenions inflationnistes.

             Les mandats d’alternance de Droite voient ce scénario renforcé, car elle succède à une Gauche davantage préoccupée de lutte contre le chômage que contre l’inflation.

Cependant il ne faut pas oublier que la FED est indépendante, et que son attitude dépend largement de la situation d’origine. Ainsi lorsque le différentiel d’inflation est négatif à la fin du mandat précédent, elle accepte une accélération des prix au début du mandat suivant. Nous figurons celte situation exceptionnelle  par un cercle noir dans le graphique.

 

 

       Que prévoir pour les trimestres à venir ?

 

 

           Le mandat actuel (2009-2013) est assez particulier, car il a débuté par un profond choc déflationniste. Il est donc probable que l’on s’achemine pour les années 2011 et 2012 vers une reprise de l’inflation. Si cette reprise des tensions inflationnistes restaient relativement faible, on garderait un différentiel globalement négatif ce qui autoriserait une poursuite d’une remontée lente de l’inflation en 2013 et 2014. Par contre une vive reprise économique en 2012 alimentant l’inflation, obligerait les autorités monétaires à réagit en 2013.

 

 

                                                                                Christian Guy – Janvier 2011

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 06:30

 

 

Investissement  en France :

une donnée historiquement stimulée par les élections 

**

 

 

 

F invest historique 

 

F invest prév

 

 

                  Nos graphiques nous montrent l’évolution de l’investissement (FBCF) en France depuis 1961, tant en terme absolu qu’en différentiel par rapport à l’Europe des 15.

Il est intéressant d’observer ces fluctuations en complément de nos observations sur la consommation.

            En début de mandat, l’investissement apparaît comme une valeur conjoncturellement retardée. I’investissement ne répond qu’avec retard à la stimulation préélectorale de la consommation, moteur que les gouvernements allument en priorité avant les échéances électorales, le public visé et donc les suffrages à capter étant plus important. …de sorte que si on parle pour la consommation de relance préélectorale il conviendrait d’évoquer pour l’investissement de reprise post électorale. 

 

           Si les milieux de mandat sont généralement marqués par une dégradation de l’activité, par contre la reprise de l’investissement la 3 éme année semble bien constituer le signe annonciateur d’une reprise. La forte amélioration de l’investissement enregistrée depuis le début de  2010 est ainsi une répétition de faits observés en 2000 ou 2005-2006, chaque fois des 3éme ou 4 éme année de mandat.

 

 

            Que prévoir pour les trimestres à venir ?

 

          On devrait donc assister à un maintien de la reprise actuelle jusqu’à l’été 2011, elle pourrait ensuite s’essouffler. Il faudrait attendre la traditionnelle reprise post électorale en 2012 pour atteindre un point haut en 2013. L’année 2014 serait celle d’une dégradation.

          Les résultats des élections de 2012 peuvent avoir quelques incidences. L’arrivée au pouvoir de la gauche soutiendra l’investissement du fait d’une probable stimulation de la demande….mais la situation budgétaire limitera l’ampleur de celle-ci.

           Au demeurant, l’investissement semble moins sujet à des oppositions aussi tranchées que celles qu’on peut opposer entre droite et gauche s’agissant de la consommation dans les fluctuations de début de mandat.

 

 

 

                                                                    Christian Guy – janvier 2011

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 06:06

  

 

France, ventes : la consommation, variable clée du cycle électoral 

**

 

 

 

 

 F conso histo

 

 F conso prev 2

 

             Nos graphiques permettent de visualiser le caractère assez systématique des reprises de la consommation avant les élections programmées (nous n’avons pas pris en compte les élections anticipées de plus d’un an). Le summum s’observe généralement dans le semestre suivant les élections. Remarquons cependant qu’avec l’ouverture croissante de l’économie, les variations sont de moins en moins fortes en valeur absolue, elle ne semble jouer de plus en plus qu’en terme relatif (différentiel par rapport à l’Europe).  En 1993, année de récession, il n’y aura même pas de reprise en terme absolu.

 

          Que prévoir pour les trimestres à venir ?

 

 

             L’année 2011 sera sans doute assez médiocre, après des années 2009-2010 stimulées par les mesures contra cyclique et la désinflation. Au contraire la poussée de la fiscalité et la reprise de l’inflation devraient mettre la consommation des ménages en berne. La croissance reposera sur le seul moteur extérieur…dont on sait le rôle mineur qu’il joue sur l’économie française ( ..qui n’est pas l’économie allemande), moteur qui ne sera de plus qu’à demi allumé compte tenu des politiques d’ajustement budgétaire conduites dans l’ensemble de l’Europe.

 

             Par contre 2012 devrait voir une reprise de la consommation, le pic se situant vers l’été. Ensuite une victoire de la Gauche provoquerait un maintien de cette embellie pour un an, les traditionnelles mesure de soutient seraient à l’oeuvre, peut-être atténué par rapport aux précédents historique compte tenue de la situation budgétaire. 2014 serait  une année de baisse. C’est bien sur le scénario inverse qui se produirait en cas de victoire de la Droite en 2012 : politique restrictive entraînant une chute de la consommation en 2013, reprise en 2014.  

 

 

 

                                                                                Christian Guy – Janvier 2011

 

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 06:24

 

 

 

PIB de l’Espagne et cours boursiers :

une forte corrélation entre ces deux données laisse espérer un fort rebond une fois que les doutes sur la solvabilité seront levés en 2012-2013.

 

 

 

 Espagne PIB

 

 

         L’Espagne tout comme l’Allemagne possède un cycle électoral en matière de croissance du PIB  de médiocre qualité. Il est en effet peu marqué du fait de l’importance des élections régionales intermédiaires, problème renforcé en Espagne par le caractère tant composite que fragile des coalitions. Aucune majorité ne peut se permettre de vivre plusieurs années consécutives de croissance faible.

        Cependant, on observe bien des reprises de fin de mandat, décalées pour l’Espagne sur la troisième année, caractéristique type des majorités fragiles, qui tel au japon ou en Belgique redoutent des élections anticipées, et souhaitent pouvoir rapidement afficher des résultats flatteurs.  

 

 

       Que prévoir pour les trimestres avenir ?

 

        Il existe des capacités de rebond certain pour l’économie espagnole lorsqu’on compare les évolutions actuelles aux cycles traditionnels de croissance qu’on y observe. L’arrivée en 2011 de la troisième année du mandat entamé en 2008 renforce cette possibilité.

       On pourra cependant faire valoir que la prospérité de l’Espagne de ces dernières années était assez artificielle, ne reposant pas tel l’Allemagne sur des secteurs forts, mais sur une spéculation immobilière.

       Cependant, la corrélation depuis les années 90 entre cours boursier et niveau de croissance apparaît particulièrement élevée. Comme souvent les pays d’Europe du sud connaissent un ajustement tardif par rapport aux fluctuations internationales, ce qui s’était traduit au début de la crise par des différentiels positifs pour l’Espagne en 2008.

      Dés que les risques sur la dette souveraine seront levés, l’incertitude sur cette échéance est certes fortes, la reprise devrait être d’autant plus marquée que le terrain perdu était grand et que le cycle de croissance internationale arrivera avec retard en Espagne vers 2012 -2013.  

 

 

 

                                                                                Christian Guy  - Janvier 2011

 

 

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 19:17

PIB de l’Allemagne en  2013:

la fête est-elle finie ?

 

 

 

 

 

       On aura vite oublié que la performance remarquable de la croissance allemande en 2010, + 3.6 %, fait suite à une année 2009 désastreuse : -6%  ....les jaloux ne sont pas du même coté du Rhin selon les années, alors quelle sera la situation de l‘année prochaine ?

 

  

ALL pib histor 

 

 

 

      Prévoir la croissance allemande à l’aide du cycle électoral n’est pas chose facile, car on sait que celle-ci à une composante extérieure importante.

       Cependant, il existe une certaine régularité dans la chronologie des élections allemandes, les dissolutions sont rares ce qui aide à la prévision.

Le trait plus spécifique à l’Allemagne est l’importance électorale des länder, dont les élections se déroulent tout au long du mandat législatif. Ainsi, le pouvoir allemand veille à ce que le creux conjoncturel de mi mandat ne soit pas vraiment…. un creux, on observe ainsi une certaine poussée de la croissance à mi mandat, ce qui rejette les points bas, atténués, en première et troisième année du mandat législatif.

 

 

      Que prévoir pour les trimestres à venir ?

 

 

 

 

 

 

      Dopée par le redémarrage des exportations, après avoir été pénalisée de cette dépendance en 2009, l’économie allemande devrait encore jouer ce rôle de locomotive européenne…. elle qui était plutôt habituée au rôle de boulet, accusée qu’elle était de pouvoir se satisfaire, du fait de sa faible natalité, d’une croissance faible.

       L’année 2011 est électoralement importante avec nombre d’échéance locales majeures, par contre on peut s‘attendre à un retournement en fin d’année ou au début de 2012, c’est ce que montre nos prévisions en bleue ciel. Le différentiel pourrait d’autant plus petre défavorable à l’Allemagne que les autres pays européens commenceront peut être à redémarrer pour la mi 2012, fin 2013.

        Nous avons porté à coté du différentiel de croissance celui de la bourse allemande par rapport aux autres places européennes. La survalorisation de la bourse allemande apparaît faible par rapport à sa surperformance en terme de croissance en 2010. On peut donc penser que si la croissance allemande peut perdre de sa superbe en terme de différentiel, la valorisation de sa bourse restera bien orientée, malgré un léger tassement.

 

 ALL PIB previx

 

                                                          Christian Guy  - Janvier 2011

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 01:32

La gauche ou un autre candidat de droite en situation favorable pour 2012

Au dessus d’un taux de chômage à 9.1%  l’élection présidentielle n'est pas  gagnable pour Nicolas Sarkozy

 

 

        

      

      Nous présentons une estimation des côtes de popularité en fonction des fluctuations du taux de Chômage, pour les Présidents de la République hors cohabitation depuis 1974 . Les résultats de la régression étant donné dans le tableau 1 de l’annexe.

 

 

 

sarko u histo 

        Nous observons une assez bonne corrélation, celle-ci est de 0.37. Les premiers mois suivants les élections font exceptions, ce sont les traditionnels ‘états de grâce’. Inversement en fin de mandat des effets d’usure, particulièrement fort pour Jacques Chirac au terme de son second mandat, empêchent de profiter des bons résultats.

       Pour les 4 derniers trimestres à courir d’ici 2012, nous avons posé l’hypothèse d’une très forte amélioration de l’emploi, avec une hypothèse d’un chômage à tombant à 7% en 2012 qui donnerait une popularité à 56 %. Ce sont les résultats intermédiaires qui sont intéressants à analyser : Il en ressort que pour un taux de 9.1 %, la popularité monte à 45 %.

 

 

       A l’aide d’une régression portant sur 6 élections présidentielles présentée dans le tableau 2 de l’annexe, nous avons expliqués le score du second tour du candidat portant les couleurs du présidents sortant

(que ce soit lui-même qui se représente ou un autre) en fonction de la popularité au cours du dernier trimestre précédents les élections. La régression fait ressortir un R2 de 0.46.

        Ce modèle, très rudimentaire il est vrai car portant sur 6 élections, a servi à estimer le score du candidat de droite en fonction de 4 hypothèses de popularité. Il en ressort qu'il convient de franchir le seuil de 45 % de confiance pour espérer franchir celui des 50% de voix.

       

 

Quelle conclusion en tirer pour 2012 ?

 

      

        

         A partir du graphique on observera que la popularité actuelle du chef de l’Etats est notablement inférieure à ce que la situation de l’emploi lui permettrait de prétendre. Il existe donc un déficit personnel. Nicolas Sarkozy pourra-t-il redresser cette situation personnelle ?

       L'hypothèse d'un chômage à 9.1 % pour le printemps 2012 n'est pas trés réaliste, mais pas hors de portée pour la Droite. Un autre candidat de Droite pourrait donc profiter de l'embellissement de la conjoncture si Nicolas  Sarkozy conserve son déficit d'image.

      Quand à la gauche, qui ne peut se réjouir des malheurs de la France, elle peut voir dans ce seuil difficilement accessible pour 2012 des chances de gagner les élections...le malheur pour la Droite étant que le taux de 9.1 risque bien de se présenter en 2012...mais plutôt à l'automne...de V. Giscard D'estaing à G. Bush sénior, la liste des présidents non réelus à 6 mois prés va donc peut-être cmpté un hôte de plus......

                             

                                                      Christian Cuy -   Janvier 2011

                                                              

                                            

                                              Annexes

 

Tableau 1 : modèle éconmétrique d'estimation de la popularité en fonction du chômage

 

 

 

 

sarko u modéle

 

 

 

Tableau 2 : score de la majorité au second tour des présidentielles en fonction de la popularité du président du parti sortant.

 

A partir du graphique on Aobservera queTableau  la popularité actuelle du chef de l’Etats est notablement inférieure à ce que la situation de l’emploi lui permettrait de prétendr pouvonAnnexess le dire, mais ce qui sarko TAB Unous apparaît c’est qu’avec un chômage inférieur à 9.1, hypothèse peu plausible mais Christian Guy CCpas inaccessible pour le début de 2012, la Droite à des chances de réélection. Certain pourrait en tirer la conclusion à droite, qu’un autre candidat enregistrant un moindre déficit d’image pourrait tenté sa chance. La gauche pourra voir dans cette estimation, la confirmation de ces chances car si un taux à 9.1 n’est pas inaccessible pour 2012, cela serait plutôt pour la fin de l’année que pour le premier tiers.

 

                                                                                      Christian Guy Janvier 2011

 

 

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 14:47

 

 

La gauche gagnante en 2012

 

Elections présidentielles de 2012 : Sarkozy à 48 % en l’absence de franche reprise économique.

 

 

       Résumé : Une faible popularité, un désir de changement, hypothèquent les chances de réélections de Nicolas Sarkozy malgré une opinion favorable aux valeurs de droite et des capacités de rebond économique…..de la réalité de celui-ci dépendra le résultats des présidentielles de 2012, à ce jour compromis pour la Droite.

 

  

  

 

       Nous présentons les résultats de notre modèle de projections électorales en fonction de la popularité du Président de la République prévue pour début 2012.

 

  SARKO G 1

       

 

SArko G 2

     

 

         La première étape du travail consiste à prévoir l’évolution de la popularité de Nicolas Sarkozy pour le premier trimestre 2012…à l’aide des situations politiques (côte de popularité, évolutions idéologiques, besoin d’alternance) et économiques connues deux années auparavant.

 

 

 

           1) des résultats économiques dégradés en 2010, gage d’un rebond en 2012.

 

 

                      Notre modèle montre que plus la situation économique relativement aux autres pays européens est dégradée, et plus la faculté de rebond est importante. Ainsi au premier trimestre 2010 un différentiel de  chômage élevé et d’inflation faible sont des signes de potentiel rebond (notés Dif. dans notre tableau donné en annexe). Il en est de même pour un niveau d’inflation faible par rapport aux deux années précédentes (noté Evo.).

 

 

             2) un esprit favorable à la droite, mais un désir d’alternance et une popularité en berne.

 

          Plusieurs faits sont à prendre en compte sur le plan politique :

 

-         le niveau passé de popularité, une popularité qui a été élevée (notée popularité) est un facteur de rebond, mais une popularité présente faible reste un handicape.

-         Les vagues idéologiques en œuvre dans  23 pays de l’OCDE montrent que l’opinion publique sera proche des valeurs  de droite en 2012.  On sait qu’existe des vagues idéologiques (période ou la droite ou au contraire la gauche sont présentent au pouvoir). Si la droite a connu quelques revers dans les dernières années cela présage de dispositions plus favorables 8 à 12 trimestres plus tard (variables notées DG-8 ou DG -12).

-         A coté des vagues idéologiques droite/Gauche, l’évaluation du besoin d’alternance constitue l’autre variable spécifique à notre modèle. Nous le discernons à travers le taux d’élection parmi les 23 pays de l’OCDE gagné par l’opposition. Nous présageons un besoins élevé de changement pour 2012, ce qui handicapera Nicolas Sarkozy…à moins qu’il ne réussisse comme en 2007 à s’imposer comme l’homme de la rupture…ce qui sera tout de même difficile par rapport à lui même !

 

           3) Evaluation des performances du modèle.

 

              Comme tous modèle de prévision, celui-ci est retenu du fait  de sa capacité à expliquer les évolutions passées (simulation historique) et il est de plus testé sur une période (2002 -2011) pour évaluer ses capacités prédictives.

             L’explication du passé à nécessité l’introduction de variables exogènes (ou dummies)...il ne faut pas en abuser (dummies Trick) car on paye un R2 pour le passé trés élevé par des prévisons très médiocres. Nous les avons cependant utiliser pour prendre en compte la forte hausse de popularité des Présidents lors des cohabitations (noteés coha.). Les états de grâce (lune de miel dans la littérature politique anglo-saxonne) sont notés Etat.

             Les variables exogènes les plus déterminantes pour nos prévisions sont les variables d’usure, deux étant testés ici : l’usure sur l’ensemble du mandat et sur les 3 dernières années, notés respectivement ‘usure sur les mandats ‘ et ’ 3 dernières années’. Elles sont très efficaces, la simulation historique sans variable d’usure possède un R2 de 0.72 alors que celle avec variables monte à 0.80. De même, quand nous testons un modèle de prévision sur la période 2002-2  / 2011-1 , la corrélation entre prévisions et résultats effectifs reste à 0.50 sans variable d’usure alors qu’elle monte à 0.54 avec.  

 

 

 

           4) Prévisions.

 

 

         Cependant l’introduction de ces variables d’usure n’est pas sans conséquence pour nos prévisions pour 2012. Le niveau de popularité de Nicolas Sarkozy (TNS SOFRES) étant à 27% en Janvier 2011,  soit un niveau historiquement faible,  il ne peut  supporter une érosion supplémentaire.

        En retenant le modèle le plus favorable (sans effet d’usure) nous prévoyons une popularité pour Nicolas Sarkozy de 39. 56 % au premier trimestre 2012. Cela peut signifier 35% en janvier  40%  en février et 43. 6%   et 55 % en avril ou mai 2012….tous les espoirs sont permis...mais ne semblent pas trés réalistes.

       Si on s’en tient à un résultat moyen de 39.56, en prenant en compte la corrélation entre second tour du scrutin présidentiel et côte de popularité du premier trimestre du Président sortant présenté dans le tableau 2  cela donne un score de 48 .05 % pour Nicolas Sarkozy au second tour des présidentielles de 2012 …étant entendu que nous retenons le modèle le plus favorable, sans effet d’usure.

      Cela réduit ses chances de réélections, sauf à augurer d’une vive reprise économique. Dans  une prochaine étude nous évaluerons les résultats nécessaires (PIB, chômage, inflation..) à la droite pour qu'elle gagne les présidentielles de 2012.

       Il ne faut enfin pour oublier un facteur personnel à coté de la popularité de Nicolas sarkozy il faudrait prendre en compte celle de son challanger....qui ne se souvient de la reconduction surprise du premier ministre conservateur britannique en 1992 , impopulaire...mais tout de même beaucoup moins que le candidat travailliste.

       Au delà, plus la victoire semblera facile pour les socialistes en 2012, et plus le nombre de candidats 'se bousculant au portillon' sera grand...division affaiblissant d'autant le score de la gauche...le choix en janvier 2011 du PS d'un dépôt de candidature handicapant le candidat de gauche le mieux placé face à Nicolas Sarkozy pour 2012 ( Dominique Strauss-Kahn) .....montre qu'à gauche 'la machine à perdre' est toujours d'actualité...

 

 

 

                                   Christian Guy – Janvier 2011

                                             Docteur en sciences économiques

                                                            Agrégé de sciences sociales

 

 

 

 

 

 

 

                                                             Annexes

 

 

 

Tableau 1 : Les modèles économétriques utilisés.

 

 SARKO TAB 1

 

Tableau 2 : Les scores aux élections de la majorité sortante en fonction de la popularité du candidat sortant au trimestre précédant les électrions.

 

 

Sarko tab 2

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