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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 08:20

Les atouts  de Nicolas Sarkozy pour 2012

 

 

      Il sera plus facile à Nicolas Sarkozy de satisfaire ses électeurs qu’à la gauche de mobiliser les mécontents.

 

          La chance de la droite est que son électorat est relativement protégé des évolutions et s'abstient peu : un électorat de retraités, d’indépendants ou de personnes financièrement favorisées vit respectivement à l’écart des problèmes du marché de travail, exerce principalement dans le secteur abrité de la concurrence internationale, ou bénéficie de la hausse des inégalité structurellement à l’oeuvre dans le monde depuis 30 ans. Il peut donc être facilement satisfait de l’action de son candidat et voter à nouveau pour lui en 2012.

        Inversement la gauche, de façon tout aussi caricaturale il est vrai, possède un électorat de jeune, de salariés (notamment fonctionnaires), de personnes peu favorisés.  Cet électorat est miné par le chômage, les pertes de pouvoir d’achat, les privatisations, l’alourdissement de la fiscalité indirecte et les inégalités…

        Mais en voie de désagrégation sociale (la classe ouvrière),  incapable de se mobiliser (les jeunes) ou en proie au ‘chacun pour soi’ et s’étourdissant dans le ‘consumérisme’ (classes moyennes), il s’abstient aux élections ou disparaît dans le vote protestataire…Même lorsque la gauche parvient au pouvoir, elle ne peut que décevoir son électorat aux intérêts si contradictoires avec les évolutions structurelles de la mondialisation.

 

 

 

                     Christian Guy – Août 2011

 

 

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 10:13

Les leçons de l’Histoire :

 

Le crash boursier de 2011: 

une surréaction à une stagnation traditionnelle de l’activité en 3 ème année d’alternance démocrate

 

 

 

         1) A la base du crash, le ralentissement de la croissance

 

 

 

            Après les déconvenues de septembre 2008, les financiers avaient promis, juré, craché, de ne plus se fier aux simples modèles et autres algorithmes, et de s’inspirer d’avantage des leçons de l’histoire…

      Cela leur aurait permis de comprendre en son temps que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, et que tous marchés, mobilier et immobilier compris, se retourne tôt au tard s’il ne repose pas sur une croissance réelle…le découplage sphère réelle / sphère financière ne peut durer qu’un temps, celui d’une bulle….

      En effet, la crise de cet été nous rappelle à quel point sphère financière et sphère réelle sont couplées. Car même si la crise actuelle repose sur le problème de l’endettement, c’est de l’affaiblissement de la croissance et donc mécaniquement des recettes fiscales et tout aussi mécaniquement de la dégradation du ratio dette/ PIB, que sont nés les doutes. Si les statistiques de la croissance et de l’emploi du second trimestre 2011 n’étaient pas si décevantes, le cap de l’été aurait été probablement plus facile à passer.

 

 

 

         2) Un plat dans l’activité traditionnel en 3 ème année d’alternance démocrate

 

 

 

        Or les leçons de l’histoire son assez claires : la stagnation de l’activité en 3 ème année de mandat d'alternance démocrate est chose traditionnelle

        Les graphiques permettent de s’en convaincre : les démocrates parviennent au pouvoir dans une période de difficulté, Roosevelt et Obama ont été servis en la matière. Ils entament donc leur mandat par une politique expansionniste. Si la relance ‘obama’ a présenté quelque retard au démarrage, 2 mois par rapport aux expériences comparables, elle suit pour le reste assez fidèlement le ‘sentier d’expansion’ de ses devancières. Or, toutes ont été affectées par une pause la 3 ème année, semblable à la panne de croissance de ce milieu d’année 2011.

 

 

 

obi et obi

                        Tous les indices historiques ont été callés sur celui de juin 2011 pour des soucis de présentation.

                         Nous donnons en annexe la comparaison directe avec les mandatures d’alternances démocrates précédentes.

 

 

 

3) Une situation aggravée par le problème de l’endettement.

 

 

 

        Si la stagnation actuelle de l’activité n’est pas une surprise, par contre, un tel effondrement boursier relève bien de l’exception. Sur le graphique suivant pour le mois d’août 2011, non terminé, nous avons porté une baisse de la bourse de 20 %.  Cela permet de se rendre compte que dans les expériences précédentes, s'il y avait bien des corrections en milieu de mandat, elles n'étaient pas d’une telle ampleur . 

 

 

      

obu et obu           Tous les indices historiques ont été callés sur celui de juillet 2011, lui-même exprimé en base 100 pour  2005  (ocde,portail statistique)  

 

    

 

 

       Conclusion

 

 

       Les déceptions nées de l'évolution de l'activité en cette 3 ème année d'alternance démocrate  n'ont rien de nouveau, ce qui est rassurant car on peut ensuite augurer un redressement de l'activité pour 2012 , fût-ce à un rythme lent. Par contre une telle réaction, liée au problème de l'endettement, est plus nouvelle, ce qui réduit malheureusement la portée prédictrice des leçons antérieures...

       Reste à espérer que tôt ou tard la reprise de l'actvité aidant, l'amélioration des fondamentaux, permettra à nouveau à la sphère financière de prendre en compte les améliorations de la sphère réelle.

 

 

 

   Annexes :

 Comparaison de la mandature d’Obama avec les 4 autres alternances démocrates

 

 

 

 

          A)  Production industrielle

 

 

 obi et roose

  

obi et ken 

obi et cart

 

 

obi et clin 

 

 

 

B) Cours de la bourse

 

 

  obu et roose

  

obu et ken

  Obu et carter

 

 

obu et clin V

 

                                          Christian Guy -  Août  2011

                                             Docteur en Sciences économiques

                                                                        Agrégé de sciences sociales

           

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 10:50

       Les nations :

responsables ou victimes de la pression des marchés ?

 

 

          D’une part, les pays sont responsables de la situation de dépendance dans laquelle ils se sont plongés vis-à-vis des agences de notation et de la pression des marchés. Par leur addiction aux déficits en l’absence d’inflation pour dévaloriser le stock de la dette, ils se sont jetés dans la gueule du loup. Les peuples qui ont voté pour des gouvernements finançant les baisses d’impôts (la droite) ou les hausses de prestations (la gauche) à crédit  doivent assumer leurs choix. Ces déficits primaires étaient censés garantir aux reponsables la réélection et aux électieurs les moyens de vivre au dessus de leurs moyens, aux frais des générations futures en situation de taux d'intérêt réels positifs.

     D’autre part, ils en sont les victimes. Les racines du mal remontent au début des années 80 quand la lutte contre l’inflation a généré des taux d’intérêt réels élevés. En concurrence avec cet investissement sans risque à haut rendement, les entreprises ont proposé aux actionnaires des rémunérations élevées, la pression sur les employés étant d’autant plus facile à exercer que le chômage augmentait. De là, on a observé un déséquilibre dans le partage de la valeur ajoutée, les fonds de pensions sacrifiant hausses de salaires et investissements, facteurs de croissance, pour une rentabilité immédiate. Croissance faible, donc recettes fiscales faibles, le cercle vicieux du déficit était  lancé… A cela s'est ajoutée la crise de 2008 dont la responsabilité des marchés n'est pas à démontrer.

      Il faut toujours rappeler que depuis 30 ans, et à fortiori depuis 3 ans, ce n’est pas à une accélération dans la hausse des dépenses publiques que l’on a assisté, mais à une baisse de la croissance .L’endettement est toujours un ratio exprimé relativement au PIB. Or, de la dégradation de ce ratio, les marchés portent une lourde responsabilité car ils ont été un facteur d'affaiblissement de la croissance : …

    Qu’ils soient en mesure à présent de dicter les solutions à mettre en œuvre souligne une dangereuse analogie avec le pompier pyromane…et ne peut qu’inciter à avoir peur pour l’avenir à l’aune de leur irrationalité et de leur ingratitude vis-à-vis d’Etat qui les ont sauvé en 2008-2009.

 

                 Christian Guy – Août 2011

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 09:55

Nous sommes en 1789.

 

 

             Cette intitulé polémique a souvent été utilisé, mais il convient malheureusement bien à la situation actuelle.

       Fondamentalement, nos économies souffrent d’un déficit structurel, car tout comme en 1789 ceux qui ont les moyens de payer ne payent pas…

         La mondialisation pousse à une concurrence non entre entreprises mais entre système économique. Les risques de  délocalisation des fortunes et des entreprises empêchent de taxer ceux qui précisément ont vu leurs moyens contributifs augmenter, hausse des inégalités et partage déséquilibré de la valeur ajouté obligent…un peu comme en 1789 on ne fiscalisait pas les plus riches…

         Incapable de faire payer ceux qui en ont les moyens, 250 ans après on continue à vivre d’expédients : hier les assignats,  aujourd’hui les coups de rabot sur les niches fiscales….

 

     Hier c'était le respect de l'ordre social (les privilèges de la noblesse) , aujourd'hui c'est celui de l'ordre économique : la mondialisation

        La droite tente désespérément de trouver des économies sur les budgets sociaux au risque de déclencher une tempête sociale, la gauche de faire croire qu’elle pourra un jour faire payer les riches…

 

 

 

                     Christian Guy – Août 2011

 

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 08:31

Tous perdants….

 

 

 

              Les républicains ne voulaient pas entendre parler d’une hausse des impôts sur les riches qui grèverait leur pouvoir d’achat, les démocrates ne voulaient pas évoquer une coupe dans les budgets sociaux qui toucheraient les défavorisés…

        Faut d’accord…..un accord qui ne dupait personne….remettre à plus tard l’heure des choix….

       

        Résultats des courses : un crash boursier qui pénalise le pouvoir d’achat des plus riches souvent détenteurs d’actions, une récession sapant les recettes fiscales et donc réduisant les recettes fiscales et par voie de conséquence les budgets sociaux…

 

 

 

                     Christian Guy – Août 2011

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 15:35

 

Elections et bourse en France sous la

 V ème République

 

 

 

           Nous sommes à présent à moins d’un an des élections présidentielles et législatives. Une rétrospective au  travers des  scrutins législatifs et présidentiels survenus depuis 1958 peut nous aider à anticiper les mouvements boursiers qui ne manqueront pas de survenir dans les semaines entourant les échéances de 2012.

 

 

1)  Les élections politiques.

 

         Ce sont celles pour lesquels les résultats des élections ont eu un impact indéniable sur les cours boursiers. Parfois même  l’impact a commencé avant les élections. Les élections de 1978 et de 1981 en sont les deux exemples. La première sera une bonne surprise pour la bourse avec la reconduction surprise de la droite : après des mois de stagnation anxieuse la bourse connaîtra une forte embellie. Le 11 mai 1981 et ses -21 % sont entrés dans les annales du mouvement inverse, d’une bourse atterrée par la victoire d’une gauche qu’elle craignait radicale.

 

 

2) Les alternances de gauche. 

  

         Les ‘socialo-communistes’ avaient en effet de quoi faire peur à la bourse avec leur programme de nationalisation. En 1997, Lionel Jospin et ses 35 heures ne déclenchera certes pas l’enthousiasme de la bourse, une phase de déclin déjà à l'oeuvre s’amplifie  après l’élection, mais on ne peut plus parler d’effondrement . Notons que passée une certaine déception, l’arrivée de la gauche au pouvoir laisse poindre une reprise de l’optimisme…aidée par les mesures de relance. On observait ainsi à partir d’août 1981 une remontée des cours de la bourse, une stabilisation apparaîtra à l’automne 1997.

 

 

3 ) Les reconductions de  gauche.

 

       Nous n’en possédons qu’un seul exemple : la réélection de F. Mitterrand  en 1988. La bourse est alors totalement rassurée, connaissant par expérience le recentrage de la politique de l’hôte de l’Elysée. Sa réélection en mai 1988 se réalisera donc dans un contexte de progression des cours.

 

 

4) Les élections présidentielles .

 

        Si depuis 2002 les présidentielles sont couplées avec les législatives, ce n’était point le cas auparavant.

        Nous avions déjà évoqué par ailleurs le fait que s’il existe bien un cycle législatif en France (ralentissement de la croissance après les élection, relance avant), celui des présidentielles est beaucoup plus ténu.

       Nous en avons ici la confirmation. En effet dans notre étude qui se limite aux mois entourant les élections, nous n’observons pas de mouvement caractéristiques à l’approche des présidentielles ou après. Tout au plus, observe-t-on en 1965 et 1995 une très légère progression des cours saluant la victoire de la droite. Quand aux présidentielles anticipées, de 1969 et 1974, c’est une baisse boursière qu’elles provoqueront, malgré la victoire de la droite. Sans doute la bourse anticipe-t-elle déjà les mesures restrictives qui seront prises les élections passées sans que le phénomène d’inquiétude avant les élections n’est eu le temps, élections anticipées obliges, de constituer des marges de progression inexploitées….à exploiter le scrutin passé.

       Ce qui importe le plus, c’est de percevoir que les élections passées, le mouvement observé avant le scrutin reprend, hausse en 1969, baisse en 1965, 1974, 1995, 2002 et 2007, il n’existe que rarement une inflexion (1968, 1988).

 

 

5 )  Les élections législatives.

 

         Les législatives de 1962, anticipées de quelques mois, de 1967 et 1973 sont les cas les plus proches des modèles étrangers : progression des cours avant, inflexion à l’occasion des élections, baisse ensuite.

        En 1986 et 1993, l’arrivée de la droite donne lieu à une petite progression, mais tout comme les présidentielles,  le scrutin passé,  la tendance à l’oeuvre auparavant reprend ensuite. Il en sera de même en 1968, progression lors de la victoire de la droite  en moins…la bourse n’aime pas l’agitation, les fins de règne et les assemblées introuvables…

 

 

6 ) Que prévoir pour 2012 ?

 

          On l’aura compris, si nous avons  tout d’abord étudié les mois proches les élections pour les Etats-unis, la Nouvelle -Zélande ou la Suisse, des pays aux dates électorales immuables, c’est que le cas français est plus complexe. L’évolution du calendrier électorale (le couplage des présidentielles et des législatives depuis 2002), les transformations politiques (la moindre peur que suscite une gauche recentrée) ainsi que le faible nombre de cas comparables (les élections anticipées de 1969, 1974 voire 1962 et 1997 réduisent le nombre de cas exploitables), tout cela rend difficile les prévisions pour la France.

 

          Disons sans trop surprendre pour 2012 qu’une reconduction de la droite serait saluée, qu’une victoire de la gauche ne déclencherait pas l’enthousiasme. La déception d’une victoire de la gauche en Mai-juin 2012 serait compensée par une légère remontée quelques mois après sous l’influence de mesures de stimulation, mais la gauche en aura-t-elle les moyens ?

 

 

 

Conclusion.

 

 

         Pour les raisons énoncées plus haut, il nous faut être prudent pour les prévisions boursières françaises dans l’environnement des élections. L’histoire politique de la France depuis 1958 ressemble plus à une accumulation d’exceptions qu’à la reproduction à l’identique d’un modèle de scrutin en scrutin.

 

         Malgré ces réserves, on peut dresser 3 tendances :

 

        -  Les élections présidentielles ont peu d’impact sur la bourse, tout juste observe-t-on un sursaut à l’occasion de la victoire de la droite en 1965, 1995, 2002, 2007, sursauts absents lors des anticipées de  1969 et 1974.

       -  La peur de la gauche a marqué certaines élections (1978,1981) mais ensuite on observe une certaine banalisation (forte en 1988, relative en 1997).

      - D’une façon générale, les tendances à l’oeuvre avant les élections reprennent les élections passées (législatives de 1986, 1993, présidentielles de 1965, 1969, 1974, 1995, 2002, 2007). Les véritables cycles électoraux, avec progression de la bourse avant les élections puis chute les élections passées remontent à assez loin : 1962, 1967 ,1973. Il faut y voir certainement la perte d’autonomie dans les politiques économiques, l’ouverture de l’économie. Cependant la concomitance des élections législatives et presidentielles en accroissant les enjeux ne pourraient-elles pas aider à leur retour ? 

        Les élections de 2012 verraient donc une légère progression de la bourse en cas de victoire de la droite, mais un véritable phénomène d’inversion des cours dans l’environnement immédiat des élections comme on l’observe dans d’autres pays est peu probable ou sera très ténu.

       Rappelons que nous nous intéressions ici à l’environnement immédiat, c’est à dire les mois avant et après les élections. Dans d’autres études plus globales sur l’ensemble d’un mandat de 5 ans, nous avons observé des cycles électoraux pour le pouvoir d’achat, l’inflation ou le chômage .

 

 

 

Annexes :

Ensemble des années d'élections nationales 

depuis 1962

 

 

 

 

nota : les verticales rouges signalent les élections 

 

F5 62

     1962 (législatives anticpées) : un cycle classique à l'étranger, hausse avant les élections, baisse après 

  

F5 67      1965 (présidentielles) : la bourse salue la victoire de la droite, puis la tendance à l'oeuvre reprend     

 

 

 

F5 67...

1967 (législatives) : un cycle classique à l'étranger , hausse avant les élections, baisse après 

 

 

F5 68         1968 ( législatives anticipées ) : la bourse n'aime pas l'agitation, la victoire de la droite n'est même pas saluée, par contre la stimulation de l'économie due aux hausses de salaires favorisent la bourse à partir de l'automne  .

 

F5 69

                 1969 (présidentielles anticipées):  les élections anticipées ne provoquent pas de hausse électorale, même en cas de victoire de la droite, là encore la tendance à l'oeuvre reprend après les élections 

 

F5 73

73 (législatives)  : un cycle classique à l'étranger : hausse avant les élections, baisse après 

 

 

F5 74     1974 ( présidentielles anticipées ):  les élections anticipées ne provoquent pas de hausse électorale, même en cas de victoire de la droite, là encore la tendance à l'oeuvre reprend après les élections   

 

 

 

F5 78      1978 ( législatives): nette poussée après la victoire surprise de la droite 

 

F5 81       1981 ( présidentielles et législatives ) : la bourse n'est pas douée pour les prévisions : après avoir craint la victoire de la gauche en 78, elle croyait dans celle de la droite en 81 ...résultat : -21% le 11 mai 81. Les mesures de relance la revigorent un peu après août...un peu comme en 1968 dans la même séquence de relance inflationniste. 

 

F5 86

      1986 ( législatives ): la bourse salue la vitoire de la droite, puis reprend pour quelques mois sa tendance précédante 

   

 F5 88

     1988 ( présidentielles et législatives ) : un des rares cas d'inversion de tendance après les élections, mais n'est-ce pas le fait du hasard ?...en tous cas, la bourse n'a plus peur d'un président de gauche...s'il est reconduit et qu'elle le connait déjà. 

 

 

F5 93       1993 ( législatives ): au coeur de la récession de 1993 , la bourse salue la victoire de la droite...puis retourne à sa baisse 

   

  F5 95 

      1995 ( présidentielles ) : la bourse salue la victoire de la droite, et retourne à sa tendance dégradée par les politiques restrictives pour la mise en place de l'U.E.M.

 

 

F5 97        1997 (législative anticipée) : mauvaise surprise pour la bourse, mais la gauche fait-elle encore vraiment peur..ou n'aura-t-elle fait qu'accélerer une tendance baissière ?  

 

 

F5 2002

     2002 (présidentielles et législatives ) : là encore la bourse salue la victoire de la droite, puis retourne à sa tendance  

 

F 5 2007       2007  (présidentielles et législatives)  : encore un scénario bien connu , un salue de la bourse, et on reprend la tendance... 

 

  

Christian Guy - Août 2011

Docteur en sciences économiques

Agrégé de siences sociales

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 09:50

Affaire Lagarde :403 millions d’euros de perdus….pêché véniel !

 

 

            Nicolas Sarkozy avait promis que les ministres seraient évalués, et donc pouvait-on penser sanctionnés, en cas d’échec…

       Il faut croire que la perte de plus de 403 millions d’euros pour le contribuable (285 de réparation, 45 pour préjudice moral et le reste en intérêt)  par suite de la décision, que tout le monde présentait au printemps 2008 comme dangereuse, et qui fût en effet désastreuse, de recourir à l’arbitrage de 3 personnes, grassement payés, ne fût considérée que comme une faute mineure par le locataire de l’Elysée puisqu’il n’y aura aucune sanction…

        Mieux, la responsable aura même droit quelques années après à une promotion au FMI….une façon ‘d’exfiltrer’ un dossier délicat ?...au risque de le mettre sur la place publique internationale avec tous les dommages pour le prestige de la France ?

        Il est vrai que le pouvoir pouvait compter alors sur le silence d’une gauche qui a beaucoup de chose à se faire pardonner sur le dossier Tapie, gauche qui par la suite s’est particulièrement bien signalée avec l’affaire DSK en matière de prestige de la France !

       De plus, les fondements de cette affaire, désir de renvoyer l’ascenseur après le soutien de Tapie en 2007 ou besoin du soutien du centre gauche pour des réformes constitutionnels, apparaissent particulièrement faibles.

      Si les mobiles de la compromission avec l’affairiste, qui visiblement ne porte pas chance à ceux qu’il soutient en politique, semble sans réels fondements, on s’explique tout de même mal l’absence de sanction pour une bévue qui a coûté 403 millions d’euros aux contribuables….ou cela rend plus réceptif à certaines explications …

 

 

 

 

                          Christian Guy – Août 2011

 

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 17:11

Elections et bourse en Suisse   

 

 

 

         Tous les 4 ans se tiennent les élections législatives en Suisse. Il est donc intéressant d’étudier les évolutions présentes sur les dernières mandatures pour analyser dans quelle mesure existent des opportunités boursières pour cet automne.

       La phase électorale de la Suisse est assez proche du modèle standard.

       Une hausse de la bourse dans les mois précédents les élections cède progressivement le pas à un ralentissement : on anticipe la fin de la relance préélectorale. Ce qui est plus particulier à la suisse est qu’après un premier pic vers février de l’année de l’élection (première flèche jaune), on observe après un tassement une seconde reprise de moindre ampleur vers août (signalée en mauve). Les élections et les mois qui suivent sont l’occasion d’un tassement fort des cours (deuxième flèche jaune) : on anticipe la mise en place de mesures restrictives les élections passées. Il faudra attendre le printemps suivant (troisième flèches jaunes) pour que les cours montent à nouveau.

      Exceptionnellement le second pic (août) est plus élevé que celui de février : c’est alors de bonne augure, après la chute liée aux élections, on pourra observe une reprise des cours. C’est pourquoi nous marquons d’une barre hachurée jaune l’évolution future que décrit les 2 pics de février et d’août, celle-ci étant généralement supérieure même. 

 

 

           Que prévoir pour les mois à venir ?

 

 

  SN 11 vrai

 

 

        Rappelons que nos prévisions portent sur le différentiel par rapport au cours européens, nous faisons donc abstraction dans nos projections 2011 -2012 de la tempête boursière actuelle.

Le graphique montre les évolutions que l’on peut prévoir à l’aune de l’expérience des 12 élections survenues depuis 1963 et reproduites en annexe.

Globalement après, un maximum en août ou septembre, on peut redouter un fléchissement des cours relatifs d’ici cet automne 2011, fléchissement qui peut survenir dés à présent. Ce ne serait qu’au printemps 2012 que l’achat de trackers suisse redeviendrait intéressant.

 

 

  

 

            Annexe : les élections législatives en Suisse

depuis 1963.

 

 

suis 63

 

 suis 67

 

 suis 71

 

  suis 75

 

 

 

suis 79

 

  

suiss 83

 

   SN 87

 

 

   SN 91

 

 

SN 95 

  SN99

 

 

 SN 03

 

 

 

SN 07 

 

 

                             Christian Guy – Août 2011.

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 13:48

Les prochaines échéances électorales  

Novembre 2011 :  Elections législatives en Nouvelle-Zélande

 

  

 

il est peut-être déjà trop tard pour bénéficier de la hausse  préélectorale

 

 

 

 

        Tous les 3 ans se tiennent les élections législatives en nouvelle - Zélande. Il est donc intéressant d’étudier les évolutions présentes sur les dernières mandatures pour analyser dans quelle mesure existent des opportunités boursières pour cet automne.

       Alors que jusqu’à présent nous tentions de prévoir les évolutions sur l’ensemble d’un mandat, nous nous concentrons maintenant  sur la période électorale.

       Les graphiques en annexe font en effet état des évolutions dans les mois proches des élections. On retrouve assez classiquement une hausse préélectorale marquée d’une première flèche jaune qui prend fin généralement 2 à 3 mois avant les élections. Le mois des élections, et plus encore les suivants, sont l’occasion d’une baisse. La relance préélectorale est terminée et des mesures restrictives de début de mandat sont annoncées. L’effet récessif de ces mesures passées, on observe au printemps suivant les élections une reprise de la bourse signalée d’une 3 ème flèche jaune.

              Soulignons que peut de différences apparaissent selon la couleur politique. Tout au plus retrouve-t-on le phénomène traditionnel d'une reprise de la bourse plus rapide à l'occasion d'une victoire de la droite, saluée par les marchés, que lors de celle de la gauche, il faut alors attendre plusieurs mois pour que le plan de relance commence à faire sentir ses effets boursiers. 

 

 

         Que prévoir pour l’automne 2011 ?

 

 

  NZZ 2011

 

 

 

       A l’été 2011, il est peut-être déjà trop tard pour bénéficier de la reprise préélectorale entamée depuis le printemps. Au demeurant, nous avons observé dans l’étude précédente que les prévisions portant sur l’ensemble de la mandature 2008/2011 montrait que l’actuelle avait déjà atteint le maximum de ses potentialités.

       D’ici cet automne, on entrera tôt ou tard dans la période de déclin post-électoral, on pourrait donc jouer la bourse néo-zélandaise à la baisse. Il faudrait attendre le printemps 2012 pour atteindre à nouveau une période de hausse.

 

 

 

 

 

 

Annexes :

les élections législatives en Nouvelle – Zélande

 depuis 1969

 

 NZ 69

  

NZ 72

  

 

NZ 75

 

 NZ 78

 

 

  NZ 81-copie-1

 

 

 

  NZZ 84

 

 

 

  NZZ 87

 

  

  NZZ 90

 

  

 NZZ 93

 

 

  NZZ 96

 

 

  NZZ 99

 

 

 

 

 NZZ 2002

 

 

 

 

NZZ 2005

 

 

 NZZ 2008

 

 

 

                                   Christian Guy – Août 2011.

 

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 15:08

Prévoir les performances boursières sur l’ensemble d’un mandat à l’aide de son début

 

Bourse de la Nouvelle - Zélande : des années décevantes

 

 

 

 

       Tout comme nous l’avons fait pour les Etats-unis, nous poursuivons nos projections boursières pour l’ensemble d’un mandat, en fonction d’une de ses périodes, ici le 6 ème trimestre du mandat.

 

       Le Tableau suivant fait état du coefficient de corrélation au carré (R2) entre les 12 trimestres que compte une mandature législative en Nouvelle-Zélande et la performance de l’ensemble du mandat auquel elle appartient. Cette étude porte sur les 16 mandatures de 3 ans terminées depuis 1960.

 

 

NZ corrélation 

   Exemple de lecture : (1-1) premier trimestre de la première année,  (2-2) deusième trimestre de la deuxième année , soit le 6 éme trimestre du mandat.

 

       On observe la forte corrélation des  le 6 éme trimestres (en glissement sur 1 an) avec la performance en moyenne annuelle des 3 années d’un mandat ( R2 : 0.62).

       Le graphique suivant illustre cette forte corrélation entre les 6 ème trimestres et ce que sera la performance de l’ensemble du mandat . Pour la 17 ème mandature (2008 – 2011), qui se terminera en novembre 2011, nous avons porté les statistiques moyennes des 3 dernières années de Mai 2008 à Mai 2011, non comprises dans le calcul du R2, le mandat n'étant pas terminé.

 

NZ 6 histo 

 

       La conséquence de cette forte corrélation est importante : cela signifie que dés le milieu de la seconde année on peut se faire une idée de ce que sera la performance de l’ensemble du mandat. Selon que l’on soit déjà au dessus ou au dessous de la performance moyenne prévue, on peut savoir s’il est intéressant au non de ce portée sur le marché néo-zélandais pour la fin de la mandature.

 

       Nous procédons à une régression sur les 12 premiers mandats terminés entre 1960 et 1993 pour vérifier les qualités prédictives de notre modèle. Le tableau suivant nous présente les résultats de la régression effectuée. Nous observons une bonne capacité à prévoir les 5 mandats terminés après 1993, à savoir en 1996,1999 ,2002 ,2005 et 2008 ( R2 : 0.98 ).

 

 NZ 6 tableau vrai

 

 

 

 

NZ 6 modéle

 

       Les prévisions ne sont pas optimistes pour la mandature qui se termine en novembre 2011 car les  prévisions ne sont pas éloignées de ce qui est déjà enregistré à ce jour. Il n’existe donc guère de potentialité de hausse de cet été  à novembre 2011. On pourra seulement objecter que  la Nouvelle-Zélande possède un cycle électoral assez régulier, ce qui laisse l’espoir d’un petit redémarrage d’ici cet automne…mais l’heure n’est pas au grand optimisme.

 

 

     Conclusion :

 

          Sur le plan théorique, comment expliquer cette forte influence des milieux de mandat ?

         Nous savons ques les deux extrémités sont en général assez atones, ou surtout assez semblables de mandat en mandat: baisses les élections passées, hausses avant les élections. Il est donc assez logique que l'étape de la seule incertitude restante passée, le milieu de mandat ; on puisse déjà juger si un mandat a dejà donné 'toutes ses potentialités', ou si d'autres progressions sont encore possibles.

 

Christian Guy – Août 2011.

 

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