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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 08:20

 La plus grande erreur

de Nicolas Sarkozy

 

 

          Le fait de refuser de nationaliser les banques, ou tout au moins  d’entrer dans leurs conseils d’administration, a été sans doute la plus grande erreur économique du quinquennat de Nicolas Sarkozy.

      Elle résulte sans doute d’un a priori idéologique libéral, un peu en porte à faux par rapport au discours de Toulon de septembre 2008 qui semblait d’une grande lucidité sur le libéralisme ultra. Certains y  voient la conséquence de copinage, d’une distance idéologique ou amicale insuffisante de celui qui voulait réhabiliter l’argent ,par rapport aux intérêts privés.

      Ce refus de nationaliser a surtout eu pour conséquence qu’alors que le contribuable prenait le risque de prêter aux banques, qui auraient très bien pu être dans l’incapacité de rembourser, celles – ci ne prenaient aucun risque pour financer les PME, donnant à la crise tout son retentissement négatif en terme d’emploi. Les banques utilisèrent leur santé retrouvée à relancer le financement immobilier, moins risqué, relançant par la même occasion la bulle immobilière....

 

     Rappelons  que la mise en faillite de Lehman brothers avait  soit disant comme objectif pédagogique de démontrer aux banques qu’on ne les rattraperait pas de tous leurs errements…. La seule démonstration qui fût finalement faîte compte tenu de la tempête qu’a déclenché cette faillite a été le célèbre ‘to big to fall’……Elles en sont sortie avec la certitude de leur impunité… qu’un prêt sans contre - partie n’a fait que renforcer…la nationalisation - sanction aurait été une leçon  plus magistrale devant l’histoire, pas rapidement oubliée de mémoire de banquier !

 

      Le refus de nationaliser a été en tous cas une occasion ratée d’acheter à vils prix des banques, ce qui aurait rapporter aux contribuables largement plus que les 8% d’intérêts grappillés lors des prêts à ces mêmes banques…pour une fois, les responsables de la crise auraient  payé les conséquences de leurs errements ! 

     Si cette heureuse exception historique n’a pas eu lieu, pour une fois cependant, l’histoire qui n’a pas coutume de resservir les plats, semble sinon se répéter, tout au moins en cet automne 2011 bégayer…laissera-t-on à nouveau passer l’occasion ? 

      

                                   Christian Guy – septembre 2011

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 06:24

Crainte d’une récession :

 la bourse peut-elle se tromper ?

 

 

                La bourse est un indicateur avancé assez fiable de la croissance à 6 mois : la corrélation entre les deux est de 0.52 sur la période 1949 / 2011.

        Cependant, si les erreurs véritables et persistantes sur plusieurs mois sont assez rares, la bourse est le royaume de la ‘sur réaction’. Ainsi la chute actuelle serait la projection amplifier d'un déclin réel de la croissance…situation assez traditionnelle en milieu de mandat présidentiel américain.

 

 

       Nos graphiques nous montre l’évolution des cours de la bourse de New- York retardés de 6 mois et celle du PIB des Etats unis.

 

  bopib 49 80

 

 

bopib 81 11

 

 

 

 

 

       Une seule véritable erreur : la sinistrose allant du printemps 2002 au début de 2003 basée sur la préparation de la seconde guerre du golfe. On peut également dénoter un retard à l’allumage en 1958, la croissance démarrant plus tôt que ne l’escomptait la bourse. Malheureusement pourrait-on dire, les autres erreurs sont très faibles, de sorte qu’on peut considérer que la sinistrose actuelle n’est pas sans fondement.

 

      Par contre on percevra sur nos graphiques la traditionnelle tendance de la bourse à la sur réaction. Dans le cadre de notre analyse privilégiant les cycles électoraux, on observera cette sur réaction lors des creux de mi mandat, pointer d’une flèche jaune. 

       Au contraire, l’euphorie trop marquée au début des mandats de reconduction , soulignée d’une flèche bleue, est souvent suivie d’un crash, assez rapidement pour les démocrates (2 ème année : 1966, 1992) plus tardivement pour les républicains (3 ou 4 ème année : 1987, 2008). Le décalage d’un an s’explique par le fait que le premier mandat des républicains étant franchement récessif, il y a plus de marge pour une reprise durable au début du second mandat .

      Les reprises de mi mandat d'alternances républicaines sont souvent trop fortes, en réaction à la baisse de conjoncture trop marquée en début de mandat.  On observe alors souvent un 'mini' crash en 4 éme année ( 1984 notamment).

 

        Les graphiques donnés en annexe  réalisent la synthèse de ces évolutions  : tous mandats confondus (15 cas de 1949 à 2008) , puis pour les seules alternances républicaines ( 4 cas ) , leurs reconductions ( 5 cas) , les alternances démocrates ( 3 cas hors Obama) , et leurs reconductions  ( 3 cas ) .

 

 

    Conclusion

 

 

        Si ce n’était le caractère exceptionnel de la crise actuelle qui peut être systémique , et non relever d’un simple ralentissement conjoncturel assez normal à mi mandat ; notre étude conclurait à la réalité du ralentissement, les erreurs de la bourse étant historiquement rares, mais aussi à une sur réaction disproportionnée.

 

 

                                  Christian Guy -  Septembre 2011

   

 

                                                                         Annexes

   

 

bopib cycle général

  

 

bopib DA

 

 

 

bopib DR

 

 

 

 bopib GA

 

 

 

 

 bopib GR

 

 

 

 

 

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 15:09

 

Indicateur avancé de la croissance :

A quand le redémarrage ?

 

 

 

            Résumé              

 

 

        L'indicateur avancé d'un an du PIB qu'est l'arbitrage inflation chômage n'invite guère à l'optimisme......sans laisser cependant entrevoir  une profonde récession.

                 Au delà, la difficulté de l'administration démocrate actuelle à atteindre des niveaux de croissance plus élevés,  que l'arbitrage inflation chômage autoriserait normalement,  est un phénomène assez classique, même si cette incapacité est  actuellement assez prononcée par rapport aux précédantes alternances démocrates.

     

 

 

        

 

       1 ) La croissance potentielle à travers l’arbitrage  inflation / chômage

 

 

        Tout comme nous l’avons fait pour les cours de la bourse, nous présentons un indicateur avancé basé sur l’arbitrage inflation / chômage,

         En effet, la croissance repart quand l’inflation a déjà été maîtrisée alors que le chômage, vestige de la précédente récession, est encore au plus haut. Inversement un chômage faible et une inflation élevée sont les signes avant coureur d’une croissance qui s’essouffle.

       Cet indicateur s’obtient en soustrayant au taux de chômage le taux d’inflation en glissement annuel. Le degré d’avance pour les cours de la bourse était de 6 mois. Les marchés financiers étant eux même en avance de 6 mois sur les évolutions du PIB , on ne sera pas surpris d’obtenir à présent avec ce même indicateur un horizon d’un an , ce qui est particulièrement intéressant.

      On n’est pas loin de l’idée de la notion de ‘croissance potentielle’ définie par l’OCDE, mais ici notre indicateur est plus politico-économique, et plus rudimentaire dans sa conception ….ce qui n’empêche pas de bonnes capacités prédictives.

 

     Les deux graphiques suivants soulignet la bonne corrélation de cet indicateur avancé par rapport au PIB.

 

 

Indi pib histo 1

 

 indic pib histo 2-copie-1

 Pour des raisons de présentation , l'indicateur avancé a été multiplié par 1.72, ce qui ne modifie en rien son coefficient de corrélation

 

 

     Le coefficient de corrélation obtenu est de 0.49 pour l’ensemble de la période 1949 -2011, ce qui peu être qualifié d’assez bon pour une prévision à un an.

 

 

 

 

       2 ) Des capacités prédictives qui augmentent avec l’élévation de l’inflation et du chômage

 

  

      Le tableau suivant nous montre que c’est sous la droite et en milieu de mandat que les meilleures prévisions sont obtenues, car un intense arbitrage inflation – chômage est alors à l’œuvre.

       Inversement les périodes de relative stabilité, c'est-à-dire les premières et dernières années, ou historiquement les mandats de B. Clinton, laissent apparaître des capacités prédictives plus modestes. Elles ont été de 2009 au début 2011 trés bonne sous B. Obama.

 

  indi pib corrélation noir

 

 

 

 

     3) Un arbitrage qui évolue durant le mandat

 

    

       Le graphique suivant nous présente le cycle électoral de cet indicateur conjoncturel à 1 an sur 15 mandats (1949 -2008) .

 

 indi cycle pib mardi

 

 

 

      On observe que la conjoncture est en dessous de ses possibilités en milieu de mandat, c’est la purge post électorale. La croissance est au contraire ‘boostée’ en fin de mandat, élections obligent…

     Cette poussée au-delà de ‘la croissance potentiellement’ autorisée par l’arbitrage inflation chômage est assez générale avant les élections, mais sur l’ensemble du mandat, elle dépend de la conjoncture politique ainsi que le présenteront les graphiques données en annexe.

       On y observera que la gauche lors des alternances peine à atteindre les possibilités de long terme, ce qui ne sera fait qu'en fin de mandat. Le shéma est inverse lors de l'arrivée de la droite au pouvoir : celle-ci  par ses politiques restrictives met un terme  à une croissance dépassant ses possibilité lors de sa première année de mandature. Les débuts de reconductions, qu'il s'agisse de la droite ou de la gauche , vont au contraire au delà des possibilité de long terme. 

 

 

     Quel scénario pour les mois à venir ?

 

 

      Présentons maintenant à l’aide du même indicateur avancé des projections pour la production industrielle, cet indicateur présentant l’avantage d’être calculé mensuellement, alors que le PIB ne l’est que trimestriellement…cela nous permettrad'établir des prévisions plus fines pour l’avenir.

 

 

  indi industielle

                 Pour des raisons de présentations l'indicateurs à été multiplié par 2.18 ce qui ne modifie en rien son coefficient de corrélation

 

     

    Sur la période 2007 -2011,  la corrélation est de 0.63, ce qui est assez satisfaisant.  Si ce n’étaient les doutes sur la solvabilité des Etats, l’arbitrage inflation chômage aurait autoriser un regain de croissance cet automne…le début 2012 incitant moins à l’optimisme…

      

      Conclusion

 

     Deux conclusions peuvent être apportés au terme de notre étude :

     - Le redémarrage tant espéré risque de ne pas être présent avant plusieurs mois, sans qu'on puisse pour autant augurer d'un risque de cassure.

    - sur le plan théorique, les politiques expansionnistes dont la gauche et sensée faire preuve en début de mandat et la droite à la fin, sont fortement à modérer : l'une comme l'autre sont à ces moments précis en dessous de ce que l'équilibre inflation - chômage autorise. En quelque sorte, la gauche peine à rallumer la machine pendant l'essentiel de ses premiers mandats, c'est d'actualité..., et la droite ne renouera avec des politques expansionnistes que lors d'une seconde mandature.

      

 

 

 

                                                           Christian Guy -  Septembre 2011

                                                          Docteur en sciences économiques

                                                               Agrégé de sciences sociales

 

 

 

                                              Annexes

 

indic pib DA

 

 

indi pib DR

 

 

 

 

 indi pib ga

 

 

 

 indi pib GR vrai mardic

 

 

 

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 00:00

 

Dette : Les responsabilités de la BCE.

 

 

       La responsabilité de la BCE dans la crise de la dette apparaît double :

 

   A court terme 

 

        Si le niveau de l’endettement a particulièrement augmenté depuis 3 ans, c’est parce que la politique budgétaire expansionniste était la seule véritable arme utilisée de ce coté ci de l’atlantique quand d’autres utilisaient également à plein l’arme monétaire avec des taux d’intérêt et de change bas. Certes, cela n’a pas constitué la recette miracle pour une reprise durable de l’activité, il y avait le précédent nippon, mais outre qu'en 2010 les Etats-unis ont tout de même obtenu une croissance plus élevée que dans l’Euroland, cela revenait au moins à ne pas laisser le poids quasi entier de la relance sur la dette et les générations futures.    

      L’ arbitrage , conscient ou par maladresse,  de la BCE aura été de préférer soumettre le monde en 2011 à une crise de la dette publique, après celle de la dette privée en 2008, plutôt que d’enregistrer une inflation à 3%....qui aurait érodé le stock des dettes de plus. Que la BCE ait continué à vivre dans la hantise de l’inflation avec un PIB négatif restera de sa responsabilité devant l’histoire.

 

      

        A long terme

 

       La politique monétaire durablement restrictive depuis les années 80 explique en partie, la faiblesse de la croissance qui mine les finances publiques par un effet de ciseaux (baisse des recettes fiscales, hausse des besoins sociaux ). Là encore, les facteurs sont multiples tant pour la faiblesse de la croissance (insuffisance de la recherche, de la flexibilité…) que pour la persistance de déficits primaires (électoralisme budgétaire)  et ne relèvent donc pas de la seule responsabilité des getionnaires européens successifs. Mais celle-ci existe tout de même avec des taux d’intérêt réels durablement supérieurs à ceux d’autres zones.

 

 

      En quelque sorte, une institution qui donneuse de leçons sur les rigidités sociales s’est toujours montrée très rigide dans l’utilisation de l’arme monétaire…

 

                                      Christian Guy -  Septembre 2011

 

 

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 10:05

Evolution de la bourse

  Que prévoient les indicateurs avancés ?

 

       

 

 

       L’évolution actuelle de la bourse est préoccupante. Il convient de prendre quelque recule en jugeant de son évolution par rapport à des indicateurs avancés.

       On peut prendre pour cela le taux de chômage diminué de l’inflation. Cet indicateur présente un coefficient de corrélation de 0.24 par rapport aux cours de la bourse (1949 – 2011) , ce qui n’est pas très élevé, mais peu d’indicateurs macroéconomiques boursiers à 6 mois affichent un tel niveau.

       Les graphiques suivants permettent de se convaincre de la relative pertinence de cet indicateur, la bourse s’écartant de sa trajectoire au gré d’évènements portés sur les graphiques.

 

 indic préhisto

  indi histo

       

         Comment expliquer la pertinence de cet indicateur ? Les gouvernements doivent arbitrer entre l’inflation et le chômage. Une inflation déjà maîtrisée alors que la trace de l’ancien refroidissement qu’est le chômage est au plus haut, est l’indice qu’un futur redémarrage de l’activité devient possible dans les 6 mois. 

 

 

       De façon plus affinée, nous donnons en données mensuelles les prévisions dans le graphique 3.

 

 indic mens

 

 

       Nous observons que la chute actuelle est conforme à ce qu’annonçait notre indicateur avancé….un début de stabilisation semble se dessiner pour la fin de l’année…

 

 

     Cependant, l’étude des graphiques laissent apparaître des régularités électorales. La bourse a tendance à être en dessous de  ses potentialités, à l’image de la croissance, en début de mandat ( mise en place de politiques restrictives ) et au-delà de ses possibilités, à l’image d’une croissance qui deviendra inflationniste et de la nécessité d’une relance préélectorale, en fin de mandat.

  

 

 indi cycle bo

 

      Ainsi que le montre cette synthèse établie sur 15 mandats depuis 1949 , c’est en 3 ème année de mandature, soit 2011, que la progression de la bourse devrait être au-delà de son niveau potentiel.

      On observera que ce n’est pas le cas à présent, tout comme ce ne le fût pas, mais c’est plus traditionnel, en 2009 - 2010, période de début de mandature. C’est pourquoi il est possible d’espérer un rattrapage, car comme le montre les graphiques, ceux-ci interviennent tôt ou tard…donc gardons espoir pour cet hiver 2011 –  2012… même si la crise actuelle ne peut être pleinement assimilable à un cycle inflation - chômage.

 

  

 

                               Christian Guy -  Septembre 2011

                              Docteur en sciences économiques

                                  Agrégé de sciences sociales

 

 

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 15:30

Yen :

 la hausse peut-elle encore durer ? 

 

 

 

 

 

            Après nos prévisions de la bourse du japon, nous retrouvons le pays du soleil levant pour des anticipations de la valeur du yen.

        La parité du yen sera étudié à travers son taux de change effectif, soit un panier de monnaies pondérées .

 

 

Yen histo 1

 

 

 

yen hiso 2 vrai

 

       

 

       A nouveau, tout comme pour  les prévisions de la bourse du Japon, nous observons qu’il existe bien un cycle électoral . L’activité se redresse en fin de deuxième année de mandat, car c'est en troisième année que  surviennent généralement les législatives anticipées. Ce surcroît d’activité entraîne dans son sillage une appréciation du yen, matérialisée par nos flèches jaunes. Ce cycle est en avance de trois trimestres par rapport à ce qu'on rencontre ordinairement, mais là encore cela s'explique par le fait que la mandature de 4 ans n'est que rarement respéctée ( 2 fois en 40 ans ! ) . 

       En début de mandat, l’activité est déprimée par les politiques d‘assainissement : on tente de la soutenir par le recours à une monnaie faible ( flèches mauves ) . Si les législatives anticipées n'ont pas été réalisées au cous de la 3 éme année , souvent pour des raisons de difficultés économiques ( 1975 , 1992, 1996 ) , le taux de change baisse pour hâter la reprise qui se fait attendre. Nous signalons ces éxceptions par un cercle sur nos graphiques.

 

 

           Que peut-on prévoir pour les trimestres à venir ?

 

 

            En 2011, nous somme dans la 2 éme année de mandature, celle ou l'activité doit redémarrer , en différentiel par rapport aux autres pays. La reprise est toute relative feront remarquer certains, mais les difficultés économiques des deux cotés de l'atlantique compensent cette faiblesse , le yen, et par ailleurs le franc suisse, servent un peu de monnaies refuge. 

            Si nous revenons à une stricte appréciation en terme de cycle électoral, la hausse pourrait se poursuivre quelques trimestres, car ainsi que le montre le graphique suivant, le début de mandature ( 2009-3 à 2011-2 ) a été plus faible que les moyennes enregistrées sur 10 mandatures. Par contre on peut prévoir, surtout si des législatives anticipées se tiennent courant 2012, une baisse du Yen au delà, peut-être même dés le printemps 2012.

 

  Yen cycle

 

 

 

                                                      Christian Guy –  Septembre 2011

 

 

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 10:01

La fiabilité à éclipse

des enquêtes de conjoncture.

 

La campagne électorale va-t-elle pas altérer la vision qu’ont les acteurs économiques de l’avenir ?

 

 

 

 

     Résumé

 

            La trop forte sensibilité des entreprises aux mouvements conjoncturels, notamment lors de l’enlisement de la relance préélectorale, en fait globalement un indicateur moins fiable que les ménages. Ces derniers voient cependant leurs prévisions perturbée par l’effet euphorisant des campagnes électorales, ce qui ne peut certes qu’agir positivement sur leur comportement.

 

 

 

       Thèse

 

       En cette période d’incertitude sur l’évolution de la conjoncture, les regards sont braqués sur les enquêtes de conjonctures auprès des ménages et des entreprises.

      Celles-ci permettent asses bien de prévoir l’évolution de la production  , le coefficient de corrélation étant de 0.60 avec l’indice de la production industrielle avancé de 6 mois.

      Cependant, notre étude tend à démontrer, au travers de l’exemple des Etats-unis de 1979 à 2011, que globalement l’enquête réalisée auprès des ménages se montre plus fiable que celle effectuée auprès des entreprises.

     C’est à l’extrémité des mandats, 1ére  et 4 éme années, que les enquêtes réalisées auprès des consommateurs se montrent les plus efficaces. Cette période est celle d’une stabilisation sur le plan économique, les entreprises sont déçues par le ralentissement de la reprise préélectorale de 3 éme année et ont tendance à sur réagir. Inversement, les ménages plus placides, sont plus proches de la réalité des évolutions….au détail près qu’ils sont sensibles à l’effet euphorisant des campagnes électorales (‘yes we can’ aux Etats-unis en 2008 ‘‘ensemble tout devient possible’ en France en 2007).

       Inversement, en milieu de mandat, période de forte fluctuation entre la chute de croissance de la seconde année et la reprise de la 3 éme, les entreprises font jeu égal avec les consommateurs dans leurs qualités prédictives .Leur tendances à sur réagir, leur meilleur degré d’information pour elles qui sont à la source de la production, en font un indicateurs assez fiable pour cette période heurtée qu’est le milieu de mandat.

 

 

 

        Démonstration

   

 

        Le document 1 nous montre les évolutions des résultats des enquêtes de conjoncture auprès des ménages et des entreprises, ainsi que l’évolution de la production industrielle avancée de 6 mois. C’est en effet pour ce degré d’avance que les cœfficients de corrélation sont les meilleurs.

 

 

 

opinion Doc 1

 

 

       Les alternances politiques dans un contexte de crise (1980-81, 2008-09) sont l’occasion d’une vive reprise de confiance qui va au-delà de la réalité de la reprise effective 6 mois plus tard. Les ménages se montrent particulièrement sensibles à l’effet euphorisant des campagnes électorales, il existe même un cas, en 1988, ou ils vont jusqu’à prévoir une reprise qui n’arrivera pas, les entreprises étant cette fois là plus réalistes.

 

 

       Le document 2 reprend ces informations, mais sous forme du solde 'opinion des ménages – opinion des entreprises'. Ce solde montre encore de façon plus manifeste l’optimisme élevé des ménages dans les périodes électorales (indiqué d’une flèche jaune) : en décembre 2008, janvier 2009, ils anticiperons une reprise qui sera beaucoup plus tardive que prévue par eux. Le pessimisme des entreprises après le pic de la reprise de 3 éme année (flèches bleues) est assez systématique.

 

 opinion D 2 vrai de vrai

 

 

      Le document 3 présente la synthèse de ces évolutions en fonction du calendrier électoral. La  courbe des ménages est supérieure à celle des entreprises jusqu’au début de la deuxième année et 3 mois avant les élections : c’est l’effet euphorisant des campagnes électorales puis l’impact de l’état de grâce post électoral (lune de miel dans la littérature anglo-saxonne).

      Il est possible qu’un plus grand optimisme des consommateurs ne soit pas sans résultat effectif sur la croissance. Inversement, il serait souhaitable de prévoir des mesures en faveur des entreprises en début de 4 éme année, période où après le pic de la reprise de 3 éme année elles sombrent dans le pessimisme.

 

 

opinion D 3

              1-1 premier mois de la première année de mandat

                     4-11 : 11 éme mois de la 4 éme année, soit le mois des élections.

 

 

      Le document 4 nous donne les coefficients de corrélation entre la production industrielle avancée de 6 mois et l’indice de confiance des chefs d’entreprises et des ménages, chaque fois en progression sur 1 an.  Globalement les enquêtes auprès des ménages présentent des coefficients de corrélation plus élevés,  cela étant encore plus vrai pour celles réalisées à l’extrémité des mandats (1 ère et 4 éme année) . Les entreprises ne font jeu égal avec les ménages que pour les prévisions en milieu de mandat.

 

 

                            corrélation sur l'ensemble des mandats

 

D 4 tout

 

 

 

                           corrélation sur les 4 ème et 1 ère années

 

opinion D4 vrai de vrai

                           

                             corrélation sur les 2 et 3 éme années

 

opinion D 4 2 et 3

 

 

 

      Le document 5 montre les erreurs de prévisions en fonction du calendrier électoral. Nous avons additionné en valeur absolue (afin que les sur et sous estimations s’additionnent au lieu de se neutraliser) les différences entre les résultats d’enquêtes de conjoncture et l’évolution de la production industrielle avancée de 6 mois. Globalement, les erreurs se situent en fin de 3 éme année et sur l’ensemble de la 4 éme, période de stabilisation. Inversement , les périodes de mouvement ( 2 éme et début de 3 éme année) , sont mieux anticipées. En quelque sorte, plus les évolutions sont marquées et plus ménages et entreprises y sont sensibles et savent les prévoir avec justesse.

 

 

 

opi D5

 

 

 

      Le document 6 présente les cycles électoraux des soldes de notre étude :

  -  le solde ‘opinion des ménages – opinion des entreprises’ (en bleu) rappelle l’optimisme plus grand des ménages dans les périodes pré et post électorales perçu dans le graphique historique (document 2).

  - le solde des valeurs absolues des erreurs  (en rouge) montre que c’est à l’extrémité des mandats que les entreprises et surtout les ménages commettent le moins d’erreurs de prévision. 

 

 

   opi doc 6-copie-1

 

 

 

        Conclusion

 

 

               Retenons de cette étude la nécéssité qu'il faudrai prévoir des mesures en faveur des entreprises en fin de relance préélectorale ( début de la 4 éme année) , ainsi que la qualité plus grande des enquêtes en milieu de mandat, lorque les évolutions sont plus heurtées.

       Tout comme on désaisonnalise des séries statistiques, il conviendrait de les ‘dépolitiser’ afin d’enlever le biais statistique qu’occasionnent les élections, notamment par le ‘sur ‘ optimisme des ménages.

 

                                      Christian Guy -  Septembre 2011

                                            Docteur en Sciences économiques

                                                                      Agrégé de sciences sociales

 

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 11:43

13 crashs et reprises depuis 1929

 pour comprendre et prévoir.

 

 

 

         Résumé

 

        Les crises les plus graves, (systémique ou de fin de cycle) surviennent à l’extrémité des mandats, c'est-à-dire au début (1 ère année) ou à la fin (4 ème année). Leur sortie est plus longue, plus incertaine à prévoir, généralement à l’extrémité d’une mandature.

       Par contre, les crises qui surviennent en milieu de mandat, liées à la mise en place de politiques restrictives ou à l’épuisement d’une relance,  sont généralement d’amplitude et de durée moindre. Leurs reprises sont plus intenses et leurs dates plus faciles à prévoir, en quelques mois on a déjà rattrapé  50% des  pertes.

      Faut-il interpréter la chute de juillet août 2011 comme l’essoufflement bénin d’une relance, la reprises viendrait alors assez rapidement, ou comme une rechute de la crise systémique apparue en 2007-2008…dans ce second cas la date de la reprise est à la fois plus incertaine et son intensité sera probablement moins intense 

 

 

 

 

 

             Nous présentons une étude de 13 crashs boursiers survenus aux Etats-unis depuis 1929.

      Pourquoi 13 ? Cela permet de reprendre des crashs différents : baisse subite en une seule journée comme les 24 octobre 1929, 19 octobre 1987, ou 15 septembre 2008 ; phénomène d’érosion continue sur un mois tel en août 2011, ou sur plusieurs mois comme  en 1956, 1980 ou 2000.

      Nous privilégierons comme toujours une analyse politico économique, en interprétant les évolutions en fonction du calendrier électoral, l’objectif étant de repérer des régularités pour mieux prévoir les reprises.

      Seules les crises boursières dont la baisse en glissement annuel à excédée 12 % ont été reprises, ce qui exclus par exemple les baisses de 1949 ou 1998. Ont été également exclus de l’analyse les mouvements apparus durant la seconde guerre mondiale aux dimensions fortement militaire.

 

 

 

 

            I) les crises : les graves à l’extrémité des mandats, les faibles au coeur des mandats.

 

 

       Le graphique 1 nous montre l’évolution moyenne du dow jones industriel de 1929 à 2008 en fonction d’un mandat présidentiel américain. On observe qu’après un pic en milieu de première année, la bourse baisse sous l’impact de mesures restrictives de début de mandat, le point bas étant atteint en fin de seconde année. S’ouvre alors un période de vigoureuse reprise qui s’étend sur l’essentiel de la troisième année, on anticipe la relance préélectorale. Enfin la quatrième année est assez atone. 

 

 

                                        Graphique 1

 

 

mil crash 

 

 

         Nous avons porté sur ce graphique les points hauts de la bourse, par exemple août 1929. A coté de cette date figure l’intensité de la baisse et sa durée avant l’atteinte du point bas. Pour la crise de 1929 particulièrement intense et  longue, ce sont les chiffres  -88,76 % et 34 mois.

        Dans notre présentation, plus la durée de la crise a été longue et plus sa date a été grossie. On observe que ce sont les crises apparues au début d’un mandat (29, 73) ou en fin (80, 2000) qui possèdent les durées les plus importantes. Elles sont éloignées du point de reprise traditionnel qu’est le second semestre de la deuxième année. Elles sont par leur essence plus graves : elles marquent souvent la fin d’un cycle de croissance, de 8 ans en moyenne aux Etats-unis (69, 2000), ou une crise systémique (29, 2007-08).

      Après la durée de la crise, étudions son intensité. Les crises qui surviennent en milieu de mandat, soit les deuxièmes  et troisièmes années, sont non seulement rapides mais en plus de faible intensité.  Leur baisse entre le point haut (début de la crise) et le point bas (fin de la crise) est inférieure à 20 %. Les crises enregistrant des baisses inférieures à 20 % sont colorées en blanc, couleur concentrée sur la seconde année. Ces faibles baisses s’expliquent par le fait que ces crises sont peu éloignées du point de reprise que constitue la fin de la seconde année. Elles sont souvent la conséquence de politiques restrictives de début de mandat (46, 66, 80-81). La couleur rouge qui identifie les crises dont l’ampleur est comprise entre 20 et 30 % montre qu’elles surviennent un peu à n’importe quelle date, à l’exception de la seconde année. Quand aux crises fortes, aux baisses supérieures à 30%, identifiées par la couleur rouge, on observe le même constat que pour la durée : elles sont pour l’essentiel localisées aux extrémités des mandats.

 

 

 

 

 

          II) Les reprises : la seconde année, moment privilégié des reprises vigoureuses.

 

    

     

           Etre proche du second semestre de la seconde année garantie une reprise rapide….mais également forte, c’est ce que nous allons voire à présent.

     Le graphique suivant aborde le problème des reprises, en affichant les points bas, c’est à dire le mois précédant celui d’une reprise des cours.

 

                                      

                                            Graphique 2

 

 mil reprises

 

 

         Sous chacune des dates, après la mention de la durée séparant le point bas du précédant point bas, nous avons porté le nombre de mois nécessaires pour que 33 % de la baisse ait été rattrapés (premier chiffre), 50 % (deuxième chiffre)  et enfin 100 % (3 ème chiffre). Lorsque moins d’une année a été nécessaire pour compenser 50% de la perte, la date de la reprise est figurée en blanc. La couleur jaune est utilisée pour les reprises plus lentes (entre 1 et 2 ans pour reprendre les 50 % perdus) et la rouge figurent les reprises laborieuses (plus de 2 ans).

       La couleur blanche concentrée sur la deuxième année montre qu’une reprise qui s’amorce à cette date sera fulgurante, alors que les reprises de premières et  troisièmes années de couleur jaune seront plus poussives, quand à celle amorcée en quatrième année (1929-32), il valait mieux être patient….

        Les crises les plus graves, nées souvent à l’extrémité d’un mandat, ne trouvent leur réponse qu’à une autre extrémité. La vigueur de la reprise en est directement affectée car on rate le ‘coche’ de la seconde année.

 

 

                          Conclusion

 

 

            L’une des relations mise à jour par notre étude est celle existant entre date de la crise et  date de la reprise : les crises survenant en fin de première année ou au  début de la seconde sont généralement rapidement résorbées. Pour celles présentes aux extrémités, l’issue est plus incertaine.

       Qu’en conclure pour la crise apparue fin juillet 2011 ? Positionnée un an avant, notre optimisme serait presque sans réserve. Mais sa position en milieu de 3 ème année nous invite à exprimer une opinion plus réservée. Elle est voisine d’une crise intense mais rapidement surmontée (1987), mais aussi de la date de son propre début à l’été 2007.

          Alors, faut-il l’amalgamer aux crises bénignes de seconde année ou au contraire à celles systémiques de quatrième ? Faut-il l’interpréter comme un essoufflement assez classique d’une relance de début de mandat, essoufflement intervenant ici assez tardivement mais la reprise le fût aussi, auquel cas l’optimisme est de rigueur ?  Ou faut-il au contraire interpréter la crise de l’été 2011 comme le dernier avatar de la crise systémique entamée en 2007 – 2008, auquel cas la reprise est beaucoup incertaine, tant dans sa datation que dans son intensité.  Telle est la question….qui détermine la qualité des prévisions…

         Sur la plan théorique, l’intensité de la relation mise à jour entre la date de début de mouvement de reprise et son intensité, les reprises de secondes années étant les plus prometteuses, fait qu’il va être difficile pour certains de continuer à proclamer qu’il n’existe aucune relation entre cycle électoral et mouvements boursiers, sauf à faire preuve d’une rare mauvaise foi….et de vouloir passer à coté d’opportunités !

 

 

 

 

                                                               Christian Guy -  Août  2011

                                                                  Docteur en sciences économiques

                                                                                                       Agrégé de sciences sociales

 

 

 

                 Annexes : 13 crises boursières depuis 1929

                                   Indice 100 pour l’année 2005

 

 

mil 29

 

 mil 37

 

 

mil 46

 

 

 mil 56

  

 

mil 62

 

 

mil 66

 

 

 

mil 69

 

  mil 73

 

 mil 80

 

 

mil 87

 

 

mil 90

 

 

 

mil 2000

 

 

 

mil 2007

 

 

 

 mil 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 10:52

Prévision des performances de l’ensemble d’un mandat à l’aide de son début.

 

Prévoir le PIB de l’ensemble d’un mandat

 

 

 

 

 

         Nous reprenons nos exemples de prévision des performances enregistrées sur les 4 dernières années avant les élections, soit la durée moyenne d’un mandat.

        Après l’avoir fait pour la bourse, nous le faisons à présent pour la croissance du PIB.

        Comme souvent, compte tenu de son caractère moins instable, les prévisions pour le PIB sont de meilleure qualité que celle de la bourse. Comme pour cette dernière, nous les réalisons en différentiel par rapport au niveau européen.

        Le tableau suivant nous montre les statistiques du modèle utilisé, régressé sur la période 1950 -1996.

 

 pib mandat reg

 1-1 : premier trimestre de la première année du mandat

 1-4 : dernier trimestre de la première année du mandat

     

 

      Les graphiques soulignent l’assez bonne corrélation entre le niveau de croissance à prévoir et les résultats obtenus pour la période allant de 1997 au  début de 2010.

 

 

 PIB us...

 

 PIB G 2

         

 

PIB G 3

 

 

           Conclusion

 

        Nous avons également développé par ailleurs avec succès un modèle pour prévoir les performances de deux dernières années d’un mandat en fonction de la première, tâche qui s’était révélée ardue pour la bourse où nos prévisions ne portaient comme ici  que sur les performances de l’ensemble d’un mandat déjà entamé. Nous en rendront compte dans une prochaine étude.

 

                           Christian Guy – Août 2011

 

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 13:03

Un modèle économétrique de prévision des performances boursières de l’ensemble d’un mandat.

 

Prévoir les performances boursières de l’ensemble d’une mandature

 

 

           Nous avons souligné à travers le cas des Etats-unis que la corrélation entre l’évolution boursière de la fin de la première année d’un mandat et ce que sera la perforamnce moyenne de l’ensemble du mandat est assez forte.

      Nous reprenons ce constat de façon plus générale.

    

  

         Le tableau 1 présente les coefficients de corrélations des 16 trimestres que compte en général un mandat avec la performance de l’ensemble du mandat. Il est établi à partir des mandats de 22 pays de l’OCDE des années 50 au début de 2010, soit sur 335 mandatures (1) .

 

         Tableau 1 : corrélation entre les trimestres successifs qui composent un mandat et sa performance moyenne.

 

 4 éme tri TAB enfin

      

 

 

        On observe que c’est le 4 ème trimestre de la première année (notée 1-4) qui possède un des coefficients de corrélation les plus élevés. La progression annuelle de la bourse en fin de première année présente en effet une corrélation de 0.57 avec ce qu’elle sera en moyenne sur l’ensemble du mandat. 

 

      Nous procédons à une régression sur les mandats prenant fin avant décembre 1996, soit 257 cas observés.

 

      Tableau 2 : régression sur 257 mandatures des années 50 au début de 2010.

 

4 éme tri reg enfin

       Le R2 obtenu est de 0.30. Nous allons tester la stabilité du modèle : les performances obtenues en fin de mandat sont-elles bien prévues pour la période 1997 – 2010 ?

      La réponse est affirmative, nous obtenons un coefficient de corrélation de 0.59. Les tableaux suivants présentent les prévisions ainsi que les chiffres effectifs.

 

 4 éme tri US..vrai

 

 4 éme G 2

 

  4 éme G 5

 

4 éme G1

 

 

                        Conclusion.

 

        Nous pourrons dans les semaines à venir mettre en œuvre des modèles spécifiques à chaque pays.

       Il nous reste également à mettre en place un modèle de prévision de la fin de la mandature en fonction de son début.

       Un coefficient de corrélation de 0.59 entre les prévisions et les résultats effectifs peut être considéré comme intéressant, surtout par l’ampleur des vérifications qui portent sur 76 mandatures, ce qui écarte la simple portée du hasard.

     Sur le plan théorique, il est logique que la fin de la première année, période ou se prennent les décisions de politiques économiques, possède une capacité prédictive.

     Nous présentons enfin le prévisions pour 5 pays dont les mandats parviendront à terme en 2012 ou 2013.

 

 

 

4 dern prev 12-13

 

 

 

                     Christian Guy – Août 2011

 

(1) : les prévisions portent sur les 4 dernières année en glissement annuel avant le scrutin. Pour les pays ayant des mandats de 4 ans, cas le plus répandu, les prévisions portent bien sur l’ensemble de la mandature. Par contre, pour les pays aux mandatures de 5 ans, les prévisions se limitent aux  4/5 ème du mandat, les 4 dernières années. Pour les mandatures de 3 ans, les prévisions prennent en compte la dernière année de la mandature précédente.

 

 

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