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16 avril 2017 7 16 /04 /avril /2017 07:01

Chômage et bourse : le couple maudit.

 

Qui n'a déjà entendu les commentateurs s'exclamer de stupeurs devant une bouse haussière alors que le chômage se dégrade....Et pourtant le phénomène est tout a fait normal, il signe de façon positive la venue d'une reprise signalée d'un 1 dans notre graphique.

Le second mouvement est celui ou la reprise gagne la sphère réelle....mais quitte un moment la sphère financière, qui a pêché par optimisme, sur-réagissant comme à l'accoutumé..c'est notre moment 2. Les années cinquante et 70 ont beaucoup connu ces cycles assez court, entrecoupées d'une phase de crise ou la bourse baisse et le chômage augmente, phase aussi aîgue que courte en général.

Apparue durant les années 60 avec la double mandature démocrate  (1961-68), des cycles de 8 années à peu près sont aussi présents. Au deux premiers mouvements s'ajoute un très long, appelé moment 3 de phase de croissance régulière et de long terme, ou la bourse prospère et le chômage baisse. Cette longue phase tire à sa fin, c'est un peu notre cas en ce début 2017, quand le chômage cesse sa décru et que la bourse à près un ultime rebond spéculatif, nous avions évoqué ces retour de flamme dans un article antérieur, se retourne de façon baissière...cela serait pour la fin de ce printemps, le début de l'été.

C'est alors une phase de baisse forte parfois assez longue (2000-2003) ou intense (2007-2009) avant que renaisse un nouveau cycle. Ces crises de fin de cycle ne sont pas à confondre avec la pose de début de reprise indiquée verticalement (1962,1977,1984,1987,2011) ni le krash de cours de cycle ( 1966,1987,1998,2015).

Il reste donc a bien examiner les chiffres du chômage dans les semaines à venir en pariculier retardé d'un an à des fins de prévisions, qui risquent donc de signifier pour nous  que de l'été 2017 à l'automne 2018, le moment de la soupe à la grimace est arrivé...

Chômage et bourse

On observe donc que ce sont à présent avant tout des cycles longs qui sont présent : 1982-91, 1993-2000, 2003-2007, et actuellement 2009-2017. Ces cycles comprennent 4 phases numéroté de 1 à 4 :

- 1 reprise forte de la bourse et hausse du chômage, la sphère réelle rebondi plus lentement que la financière.

- 2 baisse de la bourse et du chômage., c'est la pose d'après rebond noté verticalement.

- 3 reprise durable de la bourse t poursuite de la baisse du chômage, phase de longue croissance, avec la traditionnelle tendance de la bourse à surréagir, donc un krach en cours de route ( 1987,1998,2015).

- 4 remontée du chômage, ou en tous cas arrêt de sa décrue,  qui marque la fin du retour de flamme post krach, ( 1898-90, 2016-17).

Notons que le cycle 2003-2008 à été particulier car si la reprise réelle à été présente dés 2002, la financière a attendu la fin des bruits de bottes et avril 2003 autour du golfe, de ce décalage au traditionnel enchaînement qui l'a finalement inversé  née le fait que les phases 1 et 2 ont diparues.

Notons 

Chômage et bourse

Les cycles des années 50 et 70 sont donc beaucoup plus court, car on est en plein dans les politiques de "stop and go", les niveaux d'inflation et de chômage étant sensiblement comparable. Seul le cycle 1961-68 intègre les 4 phases, l'inflation était très faible dans la première moitié des années 60, et le programme de réarmement de 1964-65 du fait de la guerre du Vietnam à empêché la baisse qi aurait donné naissance aux cycles traditionnel en deux phases, d'ou la naissance des 3 éme et 4 éme phases. Un cycle long semblera nâitre dans les années 1975-1980, mais sa 4 éme phase sera emporté par le second choc pétrolier..

Chômage et bourse

 Si on compare le cycle actuel aux autres cycles longs (1961-68,1982-90,1993-2000,), on constate qu'il a été plus marqué par un chômage record, ce qui a peut-être libéré des marges déflationniste plus forte pour qu'il dure plus longtemps sans redémarrage de l'inflation, la hausse des taux d'intérêt marquant traditionnellement la fin des cycles. Il comporte par contre bien comme les autres les pose d'après rebond, ici en 2011, le krach ( lent mais durable en 2015), et le retour de flamme (2016-17).

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9 avril 2017 7 09 /04 /avril /2017 06:35
Prévisions de court terme à 14 mois

Il existe un paradoxe dans l'utilisation d'indicateur avancé : il est parfois plus aisé de prévoir le long terme de façon forcément imprécise, comme nous le faisons avec notre indicateur à 5 ans, que de prévoir précisément à court terme..or c'est cela qui est finalement l'information la plus précieuse..à long terme on se doute forcément qu'il y aura d'autres périodes de hausse et de baisse, même s'il n'est pas inintéressant à quelques mois près de connaitre la date de ces mouvements.

Avouons le, cela fait longtemps que nous nous heurtons à une difficulté en la matière, et nous venons partiellement de la lever. Partiellement, car il ne s'agit pas à strictement parler de la prévision de l'évolution mensuelle, ou même du trimestre. Il s'agit simplement de l'évolution en glissement annuel d'un mois comparé à la moyenne des deux précédents.C'est donc une indication moins précieuse, par contre nous arrivons en la matière à un indicateur assez fiable,avec un coefficient de corrélation de 0.45 entre les prévisions et les résultats effectifs, et cela avec une avance de 14 mois ce qui n'est pas rien.  De plus il existe une grande stabilité du modèle car testé depuis 1921 il est asse régulier dans es bons résultats, alors que notre indicateur à 5 ans ne donne de bons résultats "que "depuis 1984. Enfin la forme des évolutions d'une année est assez bien prévu, si l'indicateur prévoit par exemple des hauts en début d'année et un mauvaise été, il est rare qu'il fût pris en défaut.

Pour l'obtenir on peut soit faire le négatif de cette progression en glissement annuelle sur un mois comparé à celle des deux mois précédents retardée de 14 mois, soit ce qui améliore très finement les résultats, déduire cela de l'inflation en rythme annuelle calculée de cette même manière.

Ce qui est tout de même rassurant c'est que cette instrument confirme les prévisions établie avec l'indicateur à 5 ans d'un retournement d'ici juillet au plus tard, avec une reprise sans lendemain à la fin 2017 début 2018, août - septembre - octobre 2017 serait particulièrement douloureux..

Prévisions de court terme à 14 mois
Prévisions de court terme à 14 mois
Prévisions de court terme à 14 mois
Prévisions de court terme à 14 mois
Prévisions de court terme à 14 mois
Prévisions de court terme à 14 mois
Prévisions de court terme à 14 mois
Prévisions de court terme à 14 mois
Prévisions de court terme à 14 mois
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31 mars 2017 5 31 /03 /mars /2017 06:24
Bourse , où en sommes nous ?

Nous poursuivons régulièrement notre comparaison entre les évolutions actuelles de la bourse New-yorkaise et les cas semblables lors qu"un républicain à succédé à un démocrate à la maison blanche, ou en tous les cas sans distinction de couleur politique ou de rang de mandat, lorsqu'on est en première année d'un nouveau mandat faisant suite à la fin d'un mandat précédent.

Chaque fois on aura la satisfaction de constater la forte corrélation entre les cas précédents et les évolutions en 2016 - 2017, avec des corrélations de 0.68 ( tout mandat) et 0.71 ( président républicain succédant à un démocrate.

On constatera cependant que depuis février 2017 on s'écarte dangereusement des évolutions habituelles, qui marque de toute façon le pas, dans le cas d'une alternance républicaine , à partir de la fin du printemps.

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26 mars 2017 7 26 /03 /mars /2017 09:27

                     Un modèle politique modifié de ses résidus.

Le creux se rapproche...

Nous présentons ici les prévisions obtenu par un seul modèle politiques. C'est à dire que les mandats d'alternances républicains , comme l'actuel, sont prévus à l'aide des expériences similaires et ainsi de suite pour les reconduction républicaines, alternances démocrates et reconductions de cette dernière tendance. Il n'y a que le cas particulier du troisième mandat consécutif des républicains (1989-93) qui soit prévu de façon particulière à l'aide de tous les mandats républicains, sans distinction de rang.

Voici les résultats obtenus dans un premier temps.

Le creux se rapproche...

Nous obtenons un coefficient de corrélation qui n'est pas inintéressant s'agissant de prévisions à plusieurs années, mais tout de même un peu décevant, seulement de 0.14 pour la prévisions des cours boursiers. On sait que pour celles du PIB on obtient ainsi facilement de 0.36.

On parvient finalement aux mêmes performances en faisant le différentiel des résidus entre les évolutions prévus et les effectives  de deux et trois dernières années années, le tout retardé de 36 mois et inversé. C'est ainsi que nous avons obtenus le graphique présenté au début, qui semble considére que la reprise actuelle vit un peu ces dernières semaines, même si comme souvent l'ampleur de a chute est difficile à apprécier, mais en commun avec le modèle économique à 5 ans, chaque fois on prévoit des périodes de difficulté au moins jusqu'à l'automne 2018.

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Published by Christian Guy
15 mars 2017 3 15 /03 /mars /2017 13:17

Prévisions de la bourse de New-York à 5 ans à l'aide d'un modèle

politico-économique

2017-2021 :Un modèle politico économique

Nous présentons nos prévisions pour la période 2017-2021. Cela peut sembler largement présomptueux..et cela l'est !....mais il s'agit comme auparavant avant  tout de s'intéresser aux évolutions à long terme, et non de considérer que ces prévisions sont valables au mois voire aux trois mois prés.

Elles ont été obtenues en faisant la synthèse de nos prévisions par modèle économique à 5 ans présentées précédemment, et notre classique modèle politique reprenons les résultats des expériences politiques similaires, pour la période 2017-2020, les expériences d'alternances républicaines. Elles sont ont été présentes en 1953-56,1981-94,2001-04, soit 4 expériences. On fait également le pari afin d'établir des prévisions pour 2021 d'une reconduction républicaine, ce qui s'est toujours produit après une alternance de ce même nom.

Nous présentons également les simulations historiques faites ainsi pour les mandats précédents depuis 1985. On obtient parfois des coefficients de corrélation intéressants entre les prévisions et les résultats effectifs. Parfois moins, mais il est rare que les prévisions soient franchement négatives. Il n'y a pas heureusement de corrélation négative. Globalement, le modèle politique est surtout efficace pour les alternances, les reconductions sont mieux prévues par le modèle économique.

 

2017-2021 :Un modèle politico économique
2017-2021 :Un modèle politico économique
2017-2021 :Un modèle politico économique
2017-2021 :Un modèle politico économique
2017-2021 :Un modèle politico économique
2017-2021 :Un modèle politico économique
2017-2021 :Un modèle politico économique
2017-2021 :Un modèle politico économique
2017-2021 :Un modèle politico économique

15 mars 2017 C. G.

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5 mars 2017 7 05 /03 /mars /2017 05:08

                                           Prévisions des cours de l'or 2017-2024

Cours de l' or : où en sommes nous ?

Nous établissons un rapport d'étape par rapport à notre publications de mars 2016 relative à l'évolution des cours de l'or.

Le premier graphique ci-devant présenté montre l'évolution suivie depuis ce printemps en fonctions des deux doubles mandatures démocrates précedantes. On a connu erreur plus marquée...

Cette méthode s'étant avéré assez fructueuses, nous établissons donc des projections à partir de précedantes doubles mandatures, car on sait que pour les cours de l'or, il importe de distinguer les mandats d'alternances de ceux de reconductions, les seconds se réalisant dans un contexte plus expansionnistes en terme de croissance économique.

On le fait à partir de doubles mandatures républicaines, puisque c'est à une première mandature républicaines que nous avons à faire à présent avec D. Trump, mais aussi en fonctions de l'ensemble des doubles mandatures survenues depuis 1953 , à l'exception de la républicaine de 69-77 ou les circonstances historiques ont été bien particulières s'agissant de l'or.

Cours de l' or : où en sommes nous ?

C.G. 5 mars 2017.

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26 février 2017 7 26 /02 /février /2017 15:59

Nous publions les résultats d'un indicateur avancé à 5 ans , testé sur la période 1984-2016.

Regardons en déjà les simulations historiques pour la période 2008-2016, ainsi que ces projections pour 2017-2022.

Bourse : creux de mi 2017 à mi 2018.

On observe un creux conjoncturel de la mi 2017 à la mi 2018.

Si on se veut plus détaillé, ce qui est forcément plus risqué, la bourse marquerai le pas en mars, reprendrai des couleurs en avril-mai-juin, avant qu'à l'été, selon le modèle principalement en août débute la grande glissade. Il faudrait attendre l'été suivant pour que les choses redémarre.

Ce modèle a été obtenu en faisant la différence les cours boursiers retardés de 2 et 3 ans, le négatif de ce différentiel étant lui même retardé de 3 ans . Nous l'avons testé avec succès pour la période 1984-2016

Bourse : creux de mi 2017 à mi 2018.

Ainsi obtenons-nous un coefficient de corrélation de 0.45 pour la période 1984-2016 entre les prévisions à 5 ans et les résultats effectifs, ce qui est tout de même intéressant.

Bourse : creux de mi 2017 à mi 2018.

Pour rendre les choses plus lisibles, nous pouvons effectuer un centrage réducteur +/- 9 mois.

Le coefficient de corrélation s'améliore alors légèrement, passant à 0.51.

Cet indicateur avancé est donc assez efficace à partir de 1984, période qui voit le début d'une certaine spéculation après notamment les réformes du big-bang, au milieu des années 80.

Pour les 30 années antérieures, c'est un autre indicateur qui est efficace, autorisant malheureusement qu'une avance à 16 mois.

Pour l'obtenir, on fait le négatif entre les cours de la bourse et leur valeur retardé de 12 mois, le tout étant retardé de 4 mois.

Bourse : creux de mi 2017 à mi 2018.

Alors qu'il s'agit là encore d'une période de 30 ans, on obtient un assez bon coefficient de corrélation, de 0.57. Centrée et réduire les évolutions de +/- 9 mois apporte comme toujours plus de visibilité , mais fait baisser très légèrement le coefficient de corrélation, à 0.56?

Bourse : creux de mi 2017 à mi 2018.

Conclusion 

Notre indicateur avancé à 5 ans , nous donne le même résultats d'autres effectués à travers l'addition de la croissance du chômage et des taux d'intérêt de long terme, ou de l'inverse des bourses japonaise et françaises: chaque fois on va vers une baisse de la mi 2017 à la mi 2018. Un seuil de résistance, voire une reprise sans lendemain apparaîtrai fin 2017, début 2018.

L'indicateur d'aujourd'hui nous permet d'aller plus loin, et de voir qu'un nouveau creux ferait suite à la reprise de 2019-2020. Que ces formes de cycles en baisse en début de mandat et en reprise en fin rappelle le cycle électoral républicain, ne peut pour nous que confirmer la crédibilité de ces prévisions, malgré leur caractère de très long terme qui peut sembler fantaisiste...certains se désoleront q"un creux nouveau à partir de 2021-22 suggère une reconduction républicaine....

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26 février 2017 7 26 /02 /février /2017 13:48

Nous présentons des prévisions politico-économiques relatives au différentiel boursier Europe-Etats-Unis.

Le différentiel boursier Europe- Etats-unis à l'aide d'un indicateur avancé à 18 mois.

Il importe en fait de distinguer les mandats d’alternance de ceux de reconduction, ou plus précisément de respecter l’alternance d’un mandat sur deux lorsque cette alternance à la suite de la défaite de Carter en 1980, puis de la triple mandature républicaine n’est pas respectée (1981-1992). Pour la période 2017-2020, c’est le mandat d’alternance avec la venue au pouvoir de D. Trump qui est donc valable, globalement cela est moins favorable à l'Europe pour la période 2019-2020, l'Europe ne redémarrant qu'avec retard après la récession qui caractérise, surtout chez les républicains, les premières moitiées d'alternance.

Nous pouvons également présenter un cycle électoral européen, relatif aux élections au parlement européen depuis 1979. Mais celui-ci pour être caractéristique des cycles électoraux traditionnels par sa forme creuse en mi mandat, n’est malheureusement pas d’une grande stabilité, défaut traditionnel du cycle électoral. Seul le « boom » de la cinquième année, qui a d’ailleurs trouvé exception en 1889, est véritablement présent avec régularité.

Le différentiel boursier Europe- Etats-unis à l'aide d'un indicateur avancé à 18 mois.

Avec le cycle électoral américain seul on parvient donc à une assez bonne prévision.

Le différentiel boursier Europe- Etats-unis à l'aide d'un indicateur avancé à 18 mois.
Le différentiel boursier Europe- Etats-unis à l'aide d'un indicateur avancé à 18 mois.

Mais par rapport à notre précédente étude, nous avons ajouté l’apport d’un indicateur avancé. Celui-ci prend la forme classique de notre différentiel croissance annuelle du chômage – croissance annuelle de l’inflation.

Pour cette étude de différentiel, nous soustrayons les données américaines aux données européennes. Nous obtenons un indicateur avancé à 18 mois ce qui est tout de même assez intéressant, même si l'indicateur politique est lui sans limite de prévisibilité... .

Le différentiel boursier Europe- Etats-unis à l'aide d'un indicateur avancé à 18 mois.
Le différentiel boursier Europe- Etats-unis à l'aide d'un indicateur avancé à 18 mois.

Nous pouvons réunir les deux indicateurs en un seul, par simple addition, ce qui donne naissance à notre indicateur politico-économique.

Le différentiel boursier Europe- Etats-unis à l'aide d'un indicateur avancé à 18 mois.
Le différentiel boursier Europe- Etats-unis à l'aide d'un indicateur avancé à 18 mois.

Nous le constatons, la qualité des prévisions n’est pas toujours idéal, il faut prendre en compte les évolutions non prévues l’année précédante par ces indicateurs. Ainsi positions-nous des flèches de la couleur de l’indicateur qui est à inverser.

Le différentiel boursier Europe- Etats-unis à l'aide d'un indicateur avancé à 18 mois.
Le différentiel boursier Europe- Etats-unis à l'aide d'un indicateur avancé à 18 mois.
Le différentiel boursier Europe- Etats-unis à l'aide d'un indicateur avancé à 18 mois.

Pour 2017, nous sommes donc à la fois dans une période qui est normalement favorable à l’Europe sur le plan du cycle électoral alors que l’indicateur économique indique une tendance baissière pour celle-ci. Les évolutions présentes ces deux dernières années étant peu favorables à l’Europe, cela milite pour un aventage à l’Europe soit peu durable dans le temps jusqu’ à la fin 2017 au maximum) soit de faible intensité, en dent de scie, un peu comme cela s’était passé en 2009.

C.G. 29 janvier 2017

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10 février 2017 5 10 /02 /février /2017 12:49

Les 15 ans de l’Euro…un anniversaire bien discret.

Il y a 15 ans, 3 ans après les places financières , 5 ans après la fixation irrévocable des parités, et 10 ans après la signature la Traité de Maastricht, l’Euro devenait une réalité quotidienne pour des millions de citoyens européens.

 

Le bilan politique de l’Euro.

On évoque souvent le bilan économique de l’Euro.

Dans les aspects positifs, on le sait, la fin du risque de change (les dévaluations compétitives des pays d’Europe du Sud), la baisse du taux d’intérêt à court terme rendu possible par la disparition de la nécessité de soutenir le franc face au mark, la baisse des taux d’intérêt à long terme dont ont profité les pays à l’abri de la crédibilité allemande, même si ceux d’Europe du sud ont voulu jouer au passager clandestin en ne respectant pas le pacte de stabilité. Au-delà de la disparition des frais de changes, peut aussi citer la faible inflation, garante à première vue du pouvoir d’achat.

Dans les moins, des politiques monétaires trop restrictives à long terme : taux d’intérêt à court terme ne baissant pas aussi rapidement qu’outre atlantique à la suite de la crise de 2008, la BCE continuant à craindre l’inflation alors qu’on ait à la limite de la déflation, monnaie durablement forte anesthésiant le moteur extérieur et surtout en 2011-2014 des politiques budgétaires restrictives en plaine reprises faisant rechuter lourdement la croissance. Les résultats en terme de croissance et d’emploi sont à l’encans, l’Europe et singulièrement la zone Euro est devenu le boulet de la croissance mondiale, ne semble trouver comme solution que ce qui en faisant justement son originalité : le sacrifice de sa protection sociale. Ce ne sont pas des politiques conjoncturelles, mais des reformes structurelles (comprenne retour en arrière) que viendra la solution, les politiques conjoncturelle doivent neutre…foie de monétaristes…

On connait un mieux à partir de fin 2014, avec une baisse du pétrole, de l’euro et surtout la mise en place d’une certaine monétisation de déficits au grand dam de l’orthodoxe allemand, mais aussi de notre loi de janvier 1973 interdisant les avances de la banque de France. Cet assouplissement à peut être sauvé l’Euro…en tous cas lui aura donné une période de rémission, lui qu’on donnait moribond à l’hiver 2011-2012..il fallait sauver l’Euro…..en sacrifiant la croissance.

A-t-on exagéré le risque de disparition de l’Euro pour pousser les peuples à accepter les sacrifices ? l’histoire le dira peut-être un jour, en tous cas on assista à une belle inversion entre moyens et fins…ce n’était plus l’euro qui était au service de la croissance, mais la croissance sacrifiée qui était au service du sauvetage de l’euro…Après les pays que doivent s’adapter à la monnaie alors qu’on est normalement dans une situation inverse…on est dans une Europe qui aime les inversions ….

 

Le bilan politique peut être en partie présenté positivement. L’Euro, 15 ans après son introduction dans la vie quotidienne donne corps la construction d’un nouvel Etat européen, le doit de battre monnaie n’est-il pas ce qui identifie la naissance d’un Etat, tels les états issus de l’ex URSS qui se sont empressé d’avoir leur monnaie une fois sorti du giron soviétique.

N’oublions pas que l’euro a été créé pour des raisons politiques, par un François Mitterrand guère féru de la chose économique.

L’objectif était d’arrimer l’Allemagne à l’Europe de l’ouest alors qu’on craignait avec la chute du mur de Berlin que l’Allemagne retrouve les penchants bismarckiens du « mittel Europa ». Surtout on souhaitant diluer dans l’ensemble européen une Allemagne passant de 60 à 80 millions d’habitants …. devenue bien peu contrôlable.

Pressentait-on déjà que c’était la fin du couple franco-allemand, tout couple digne de ce nom reposant sur une égalité, à la base économique ? Ainsi profitant de l’occasion historique d’un Helmut Khôl acceptant d’imposer aux allemands la disparition de leur monnaie, le Marck , fierté national, surtout sans recourir au referendum dont il devinait la réponse négative (déjà cette fâcheuse tendance de l’Europe à faire la démocratie en passant outre la volonté des peuples), François Mitterrand pensa passer les menottes aux allemands, leur lier les mains sur la table, sans qu’ils s’en rendent compte….Triste bilan 25 ans après ou c’est plutôt le reste de l’Europe, a commencé par la France qui semble menotté, volontairement face à une Allemagne leader incontestée de l’Europe. On est loin du concept de souveraineté partagée présenté pour faire accepter les pertes souveraineté. On allait retrouver à plusieurs ce qu’on avait déjà perdu partiellement seul.

Le déclin de l’influence politique de la France a été certes accéléré par l’entre en 2004 de pays voisins de l’Allemagne, dans son influence économique. On espérait que l’influence politique traditionnelle de la France, la politique de revers contre l’Allemagne, suffirait à compenser. Hors, l’influence politique n’est que la conséquence de la suprématie économique, et à croire que c’est en adoptant la monnaie allemande, ce qu’est en réalité l’euro, c’’était le ‘deal’, compréhensible du sacrifice de l’Allemagne (on perd le mark, mais il est remplacé par un substitut régi par les mêmes règles strictes) qu’on devient l’économie allemande, on a miné notre économie. Une France qui comme beaucoup de pays d’Europe du sud, a des PME financées par le crédit, et non des grandes entreprises financées en bourse, une France qui possède une compétitivité prix et non hors prix, ne peut supporter bien la pratique de taux d’intérêt élevé et d’une monnaie forte, d’autres telle l’Italie en on payé depuis 15 ans encore plus chèrement le prix…avant cela l’Angleterre de Thatcher, cher à F. Fillon, avait fait le même choix du sacrifice de l’industrie, pour la force de la livre et de la city à l’époque.

Les dommages ont été pires dans les pays d’Europe du sud : en l’absence de flexibilité monétaire, plus de monnaie à dévaluer avec une monnaie unique pour tous, on passait à la flexibilité réelle, ou plus exactement sociale : baisse des salaires, de la protection sociale….les grecques ont appréciés en version lourde ce que nous dégustons quotidiennement, en tous cas dans les discours en version light. Au-delà de la monnaie, c’est même le modèle de croissance qui est devenu allemand : priorité aux marchés extérieurs en contrepartie d’une croissance interne en baisse, faute de natalité en Allemagne, faute dynamique salariale dans le reste de l’Europe. Plus on scarifie ses salaires, plus on marque des points sur les marches du voisins, sauf qu’on ne peut exporter plus que si le voisin ne pratique pas la même politique. Ce jeux de passager clandestin ne peut fonctionner que si un seul pays le pratique…il est même mondial avec la possibilité offerte de délocaliser en chine, et donc de ne plus verser du pouvoir d’achat en Europe, tout en profitant de celui-ci, fiancé par les rares qui y sont restés.

L’Europe n’est pas une Zone monétaire optimale, le marché du travail notamment n’est pas intégré, les barrières de langues, la non reconnaissance des diplômes, les différences culturels, ne donne pas envie à un grecque, frappé par une politique inadapté d’aller vivre à Hanovre. Alors qu’un habitant du Wyoming peut plier bagages pour aller vivre dans le Wisconsin.

A cela s’ajoute le déphasage de conjoncture, qui rend très difficile la fixation d’un taux d’intérêt et de change unique pour une seule zone. Les derniers indicateurs quant à la convergence, à la divergence devrait-on dire, sont même problématiques : les écarts de productivité ont tendance à se renforcer.

Les pays d’Europe du nord, tel l’Allemagne craignent qu’un chômage faible n’alimente l’inflation, d’où le recours aux flux migratoire, quand les pays d’Europe du sud ou le chômage est proche ou au-delà des 20% souhaitent une lutte contre le chômage et utilisent pour ce faire le seul instrument laissé à leur disposition, la politique budgétaire…deux pilotes dans la même voitures, un qui appuie sur le frein de la politique monétaire, quand l’autre enfonce à pleine force sur l’accélérateur de la politique budgétaire…c’est le tête à queue assurer à long terme…

L’objectif de l’Euro était de faire l’emporter le politique sur l’économique. Cela faisant près de 20 ans, après le fameux rapport Warner de 1972, que l’on songeait à la mise en place d’une monnaie unique. L’ECU avec le SME en était les prémices mais on en voyait la date bien éloignée tant étaient grandes les divergences entre les pays…à monnaie unique pays unique, et en tous cas politique unique et non souveraineté des politiques conjoncturelles partages entre état et instance européenne.

Mais l’échéance aurait été de plusieurs décennies, et François Mitterrand n’a pas voulu rater l’opportunité politique d’un Helmut Khôl prés à imposer cela contre son peuple avons-nous dit. Il pariait sans doute sur le fait quel l’Europe s’est toujours réalisé dans l’urgence, et qu’il fallait faire preuve de volontarisme politique. Le politique doit commander à l’économique. Mais , il n’est pas de politique qui vaille sans la prise en compte des réalité comme disait le grand Charles, et même s’il avouât qu’on ne faisait pas rêver les français sur des courbes de croissances, se serait-il lancer dans une politique aussi aventureuse, qui aurait sans doute fonctionner dans une période de prospérité, celle-ci permettant de financer le coût social d’une convergence à marche forcée, et si les peuples avaient accepter la perte totale de leur souveraineté budgétaire..L’Europe est malade de ces demis-pats….on ouvre la porte sans vraiment y entrer

 

Ces deux exigences, croissance économique et perte totale de la souveraineté budgétaire acceptée par les peuples, au regard de la faiblesse structurelle de la croissance et des résultats de scrutins dans le monde en 2016 apparaissent comme bien hasardeux…Sans les possibilités économiques, le volontarisme politique est donc de peu de portée, aura été la leçon de l’histoire de l’Euro s’il ne survie pas à une prochaine période de difficulté, on ne peut mettre la charrue politique avant les bœufs économiques…En tous cas si l’Euro a bien permis un renforcement des instances européennes, on est loin du rêve de dilution de l’Allemagne…c’est plus l’effacement de la France qu’il faut acter 20 ans après.

Il reste que si l’Euro survie grâce à une reprise durable et à une perte de souveraineté budgétaire, se pose un autre problème : dans quel mesure une zone de libre-échange a-t-elle besoin de pays se ressemblant tous….alors qu’on pourrait convenir qu’une zone de libre-échange requiert une complémentarité des spécialisations…ainsi n’y aurait-il pas contradiction en les projets politiques d’intégration et monétaires de convergences d’une part et le projet commercial de complémentarité d’autre part…si ressembler à l’Allemagne n’est pas chose facile, et ce n’est probablement pas en adoptant sa monnaie qu’on s’y prendra le mieux, on y gagne qu’affaiblissement économique et effacement politique, est-ce même chose souhaitable, pour le pays…et pour toute l’Europe ?

 

C.G. 28 janvier 2017.

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5 février 2017 7 05 /02 /février /2017 06:08
Les retours de flamme en bourse

Nous appelons retour de flamme cette période de 2-3 années ou la bourse connaît un reprise alors qu'on est à la fin d'un cycle long.

Ainsi en est-il en 1967-68 après la forte baisse de 1966, en 1988-90 après le krach de 1987, en 1999-2000 après la baisse forte et passagère de fin 1998, et peut être actuellement après une année 2015 décevante aux état-unis.

Ces retours de flamme constituent la troisième période après le pic de reprise (1962, 1983,1993, 2010 ) et surtout la longue phase de plateau haussier  ( 63-66, 85-87, 95-98, 2011-2014). Parfois, ce retour de flamme ne se produit pas tel après le retournement de 2007, le cycle n'ayant pas eu de pose interne.

On constatera que le taux de chômage retardé de 20 mois constitue un bon élément prédictif sur la tendance à long terme, mais est d'une rare imprécision...nous obtenons un coefficient de corrélation de 0.27....on ne peut tout avoir....et on sait avec les expériences de l'histoire que quand un cycle de 8 ans touche à sa fin, les retours de flamme sont par nature sans lendemain..sera-ce pour ce printemps, cet automne....la baisse arrivera, et plus haut sera la hausse.....

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