Alors qu’à chaque automne se profile les fameuses cop . Qui ne se souvient pas de la célèbre cop 21 qui avait conduit le pouvoir d’alors à nourrir beaucoup d’espoir sur l’opportunité de remettre en selle politiquement. Cependant, les choses semblent bloquées internationalement, et peut-être de plus en plus nationalement y compris en France. Il est opportun de pointer cet intérêt auprès des responsables politiques contredit par un quasi sur place international quand ce n’est pas des grognements nationaux, qui ne se souvient des fameux bonnets rouges à ‘automne 2013 ?
L’écologie : un paradoxe politique
On sait qu’à l’élection présidentielle, la mère de toutes les élections, y être absent elle s’est disparaitre politiquement, les écologistes Yanick Jado en tête avaient finalement renoncés, officiellement pour favoriser une candidature de l’union de la gauche, peut-être aussi pour éviter de se compter, comptage qui souvent été assez laborieux pour les présidentielles…
Il existe en fait un paradoxe politique : les thèses environnementales en Europe, et singulièrement en France, presque inexistantes à certaines élections dans leur traduction politique (scores microscopique des écologistes), sont pourtant très populaires. Elles ont largement dépassés leur bord politique, et comme la casserole qui boue et déborde, la substance écologique se retrouve à présent partout….sauf dans la casserole politique initiale...
Récupérées par le monde politique qui trouve qu’après 30 ans d’échec sur les priorités numéro un des français, chômage pouvoir d’achat, insécurité, avec des sujets très clivants parfois comme la redistribution ou l’immigration, il est heureux de dispose d’une sujet consensuel qui permet de ratisser large, et surtout dont l’évaluation ne sera pas immédiate, mais pour les générations futures…enfin pouvoir échapper à la sanction électorale quand les promesses sur le chômage ou l’insécurité apparaissaient veines dès les mois ou les années suivantes, et entrainaient au prochaine élections une sanction électorale… De plus l’environnement est un sujet global, un bien commun dirait les économistes caractérisé par le double caractère de la rivalité et de la non excluabilité, nous respirons l’air des autres pays qui s’il le souhaitent ne change pas de comportement….donc plus que jamais s’il y a de mauvais résultats ,c’est la faute des autres, notamment des méchants américains.
Les limites internationales de l’écologie
Car de l’autre côté de l’atlantique les climato sceptiques ne comprennent pas pourquoi une planète que connait des cycles de réchauffement et de refroidissement portant sur des milliers d’années, y compris quant au sens propre l’humanité n’existait pas, connaîtrait cette fois-ci un réchauffement dû la responsabilité de l’homme. En outre, ils n’acceptent pas que quelques décennies de réchauffement suffiraient à conclure à l’entrée dans un nouveau cycle haussier quand ceux-ci portent sur des millénaires…En fin, certains indicateurs évoquent bien un réchauffement dans les années 90, ne le voient plus à partir des années 90….il est vrai qu’ils n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir…
Certes, il y a beaucoup de lobbies dans ces débats, les producteurs d’hydrocarbures dénoncent les dangers du nucléaire, quand ceux de cette énergie propre dénonce les méfaits du réchauffement climatique.
Les Etats-Unis, président Trump en tête ne comprennent pas pourquoi ils devraient s’infliger des efforts importants, car leur mode de vie, le fameux American wax of life est comme nous notre devise liberté égalité fraternité, la définition de leur société, quand la moitié de l’humanité en est quasiment dispensé faute de moyens financiers pour adopter des couteuses technologies propres, et ne maîtrise pas leur démographie. Les américains se font l’effet de fumeurs faisant l’effort d’arrêter de fumer, dans une salle ou les autres (la moitié la plus pauvre) continuent et est de plus en plus nombreuse.
Car ces efforts ont un coût, notamment payé par l’électorat qui a voté Trump. Ce coût, ce sont les délocalisations, car toutes ces contraintes environnementales sur les pays développés font fuir les entreprises vers les pays intermédiaires.
Ces pays intermédiaires prétextent que nous ne faisions pas d’efforts environnementaux quand nous étions à leur niveau de développement, ils nous soupçonnent même d’utiliser le prétexte écologique pour chercher à détourner leurs efforts de ce qui favorise leur croissance, histoire de limiter leur rattrapage et leur compétitivité.
On peut enfin évoquer les pays septentrionaux, qui parfois officiellement soucieux de ces problèmes, ne s’en frotte pas moins les mains en pensant au dégel du permafrost qui leur permettra d’exploiter leurs sols et saleur sous-sols, la route maritime ouverte plus largement au nord de la Russie et leur prétention à présent sur les richesses supposées pétrolières du pôle nord en disent longs sur les appétits…
Les limites européennes.
Et nous l’Europe, qui déclamons nos rêves environnementaux aux mondes, histoire d’oublier que pendant ce temps nous perdons noter modèle sociale, sommes-nos hors de causes ?. On peut très bien utiliser une cause juste pour de mauvaises raisons, ou en tous cas pour des raisons mercantiles. Ainsi, la façon dont les allemands réussirent à imposer au début des années 90 le pot catalytique, qui convint si bien à leur grosses cylindrés énergivores alors que les français étaient en pointe sur la faible consommation. Nous leur rendrons la monnaie de leur pièce avec le principe bonus malus qui pénalise leurs grosse cylindrées allemande et invite à l’achat de nos petites . Au passage, cette fiscalité qui devait être neutre pour l’Etat est redevenue la sempiternelle vache à lait qu’est l’automobile en France pour l’Etat. Le prétexte de l’environnement sert si bien à faire passer les hausses fiscales.
Les limites françaises.
Mais cette écologie, si profitable électoralement et coûteuse en délocalisation commence à se heurter à certaines limites. Limites sociales notamment car malgré les efforts de Nicolas hulot pour que la prime à la casse soit moins forte pour les plus favorisés, ces primes à la casse fonctionnent en machine à subventionner les classes moyennes et favorisée en achat de voitures neuves. Les coûteuses contraintes environnementales se font souvent au détriment des plus faibles. Au niveau international on les en dispense, au niveau national on passe outre. Quand les cadres dirigeants ont une voiture de fonction et les professions libérales passent leur frais de carburant en frais généraux, les classes populaires au voitures mal réglées et aux logements dans loin des centres d’emploi payent plein pot les hausses de carburant…la fameuses France périphérique…