Taux d’intérêt aux Royaume-uni :
forte baisse en 2011- 2012 , hausse vigoureuse 2013-2014 , au-delà si les élections sont repoussés à 2015.
Autant il existe des prévisions que nous ne pouvons faire qu’avec circonspection sur la base du cycle électoral, autant la régularité qui caractérise les taux d’intérêt de la Banque d’Angleterre dans leur mouvement électoral nous permet d’établir des prévisions avec un seuil de confiance assez élevé.
L’historique depuis 1960 nous montre que c’est régulièrement en 3 éme année de mandat alors que se dessine la reprise préélectorale (notée 3 sur le graphique). On sait que le pouvoir britannique choisit en cas de sondages difficiles d’aller au terme du mandat et de ne pas dissoudre la quatrième année, on observe alors un second mouvement de hausse à l’occasion des élections de cinquième année notée 5.
Lors des alternances, notamment de droite, l’arme monétaire est fortement utilisée, le taux d’intérêt réel fortement baissier vient compenser un tour de vis budgétaire particulièrement stricte.
Que prévoir pour les trimestres à venir ?
L’arrivée au pouvoir de la coalition conservatrice libérale conduite par David Cameron, conduira probablement à une forte chute des taux d’intérêt réel. On peut présager pour 2013, troisième année du mandat au contraire une forte hausse. Si les élections se tenaient en 2014 alors l’année 2015 connaîtrait une chute des taux. Dans l’hypothèse ou le gouvernement anglais mal placé dans les sondages choisissait d’attendre l’année 2015 pour la tenue des élections il faudrait s’attendre à une nouvelle hausse des taux fin 2014 début 2015.
Christian Guy - Décembre 2010.
Toutes les prévisions sont exprimées :
- en valeurs relatives par rapport aux évolutions mondiales (une hausse prévue signifie une moindre baisse ou une plus forte hausse qu'ailleurs)
- toutes choses égales par ailleurs (évènements non prévisibles tels les chocs pétroliers, les crises financières non pris en en compte)
- la précision visée est semestrielle.