Nous avons constaté lors de nos recherches que les performances du cycle kitchin pour expliquer le SP500 (bourse des Etats-unis) sont assez constamment efficaces, "assez" sur lequel nous pourrons revenir en son temps. Par contre, les performances prédictives du cycle électoral sont beaucoup plus instables.
Cependant, cette instabilité fort heureusement n'est pas capricieuse, mais se fait par période.
On note clairement qu'il existe des périodes ou le cycle électoral est assez efficace, les périodes inflationnistes, et où les taux d'intérêt à long terme sont élevés. L'inflation forte pousse les gouvernements à effectuer un arbitrage inflation chômage, ce qui donne vie au cycle électoral caractérisé par sa chute de 2 éme année liée à la lutte contre l'inflation et à sa relance de 3 éme année. Les taux d'intérêt élevé sont la conséquence de la lutte contre l'inflation et incite à moins investir en bourse, un placement aussi sûr que les obligation d'Etats ayant une rentabilité faciale importante. Or , même s'il n'existe pas une corrélation inverse entre efficacité du cycle kitchin et du cycle électoral, le cycle kitchin s'exprime surtout quand la bourse est très attractive par rapport aux placement en bonds du trésor. Cette force du cycle kitchin se réalise forcément un peu au détriment du cycle électoral.
Le résultats de notre régression multiples sur la période 1861/2020, nous montre que la gauche, connu comme plus active économiquement, mais aussi les mandats aux 2 extrèmes de nos cycles de 28 ans (M1 M6,M7), quand le cycle électoral est en phase avec le cycle kitchin et n'est donc pas concurrencé par lui, moins actif qu'il est il ne sort pas vainqueur de cette confrontation. Curieusement, M3 est également assez actif, peut-être que l'éclatement de la crise boursière au milieu de ces cycles de 28 ans explique une action forte des pouvoirs publiques.
Nous donnons également la forme obtenue pour notre cycle électoral sur les élections présidentielles américaines pour la période 1861/2020.