Qu'il s'agisse des cycles kitchin ou des cycles électoraux, chaque fois un certains nombre de phénomènes peuvent en modifier l'épure classique.
Commençons par le cycle Kitchin, pour des données établies entre 1949 et 2019.
On observe qu'une résurgence de l'inflation à tendance à retarder le cycle , la reprise étant altérer par des politiques de refroidissement. Un chômage élevé, preuve de difficulté économique retarde également la reprise, mais garantie un cycle un peu plus durable en fin de cycle, il reste des réserves de main d'oeuvre. Ainsi inflation et chômage ont chaque fois tendance à retarder le cycle, il en est de même pour la présence des républicains au pouvoir, dont les préférences pour les politiques de refroidissement produisent également un effet retard.
Examinons à présent les déformation enregistrées sur le cycle électoral.
L'inflation et la présence des républicains ont les mêmes effets en plus accentués sur le cycle électoral que sur le cycles kitchin : cela provoque un retard, mais les effets sont plus spectaculaire encore lorsqu'on voit la franche récession qui survient en début de mandat dans un contexte inflationniste.
Par contre l'effet est contraire pour le chômage: un chômage élevé incite à entamer la législature par des politiques de relances.
Avec ces différentes distinctions, nous avons établi un modèle pour la période 1949/2019. On obtient un R de 0.63. La distinction selon les rythme d'inflation du kitchin précédent, mais aussi entre kitchin de droite et de gauche est assez efficace. Par contre les distinctions selon les mandats de droite ou de gauche, et selon les évolutions du chômage sont moins importantes.
Enfin pour tester les capacités prédictives du modèle, nous avons établi un simulation de prévisions pour la période 1991/2019, en faisant tournée le modèle sur la période 1949/91. On obtient un R de 0.40.