2019 , une troisième année à surprise ?
Jadis au centre du cycle électoral, la troisième année de mandature est devenue assez décevante lors des 3 dernières mandatures. Faute au politique monétaire expansionniste qui font apparâitre une reprise dès la première année, rendue possible par l'absence d'inflation et nécessaire par la crainte de dépression sans doute. Faute aussi au fait que les 3 derniers mandats ont des troisième années positionnés en fin de cycle, ce qui n'aide pas à leur éclat sans doute aussi.
Occasion pour nous de faire le point sur le cycle électoral, qui a connu plusieurs mue successive dans son histoire.
Au commencement était donc le cycle en cloche. Image d'une période au risque inflationniste légers, mais présents, ces trente glorieuses où on peut se permettre un petit refroidissment en début de mandat, à l'économie très réactive qui voit la bourse reprendre dès la seconde année...le bon temps des politiques de stop and go des années 50 en sommes.
Second type de cycle a apparaitre, ceux de relance : les Démocrates arrivent au pouvoir dans les années 60, il y reviendront dans les années 90. La gauche, plus sensible au problème du chômage, est appelée au pouvoir souvent en situation difficile. Elle commence ses mandats par une relance la première année, puis refroidit en vitesse la seconde, afin de pouvoir relancer la troisième et glisser légèrement la quatrième année, le moment de se rappeler au bon souvenir des électeurs, dans une conjoncture favorable. Les Républicains, une fois l'inflation maîtrisée en feront de même en 1985 et 1989.
Un parenthèse s'ouvre dans les années 70, avec la montée de l'inflation qui oblige à entamer le mandat par un refroidissement, qui se poursuit au début de la seconde année. Par contre la fin de mandat ressemble au précédent, reprise la troisième année et glissade la dernière.
Chronologiquement le mandat 2001/04 est clairement hors de cette période des mandats de refroidissement allant de 1969 à 1981. Cependant, du fait d'une légère reprise de l'inflation en 2000, et surtout de l'explosion de la bulle internet, il épousera une forme proche des mandats de refroidissement. Si nous avons dans se découpage simple voulu respecter la chronologie, intégrant la mandature 2001/04 avec les relances, nous donnons en annexe les profils obtenus en l'intégrant au mandat de refroidissement.
Nous sommes donc clairement entrer dans une nouvelles périodes à partir de 2005.
Certes elle n'est pas totalement nouvelle, depuis 1985 renouant avec les années 60, les premières années étaient à nouveau haussières mais elles le sont à présent de façon très forte, donnant même le point haut en progression annuelle du mandat. On peut voir dans ce point haut présent à présent au terme de la première année et non plus à l'été de la 3 éme une rupture historique.
Ce qui est nouveau , c'est aussi l'extrème faiblesse de la pose de seconde année laissant peu de carburant pour la fin de mandat, en berne .La 3 éme année haussière est tout de même présente au rendez vous du moins d'octobre de la seconde année à mars de la 3 éme mais elle est victime d'un krash violent (été 2007,2011) ou larvée (2015).
Par contre , on observera que la fin de mandat, c'est à dire la 4 éme année reste assez similaire à ce qu'elle à toujours été en moyenne.
En avançant de 2.5 mois la moyenne obtenue de 1949 à 2001, on obtient des fins de mandat assez proche à ce qu'elle furent les dernières années. C'est vraiment en début de mandature que le changement est présent, là ou un creux se dessinait dés l'été de la première année, survient une forte hausse.
Cette déformation peut en partie s'expliquer par la présence de cycle de 3.5 ans ou les 3 éme années sont positionnées en seconde partie déclinante, cependant l'explication partiellement valable n'est pas suffisante, car lorsque que l'on compare les mandats actuelles
Nous donnons enfin en annexe les mandats de relance sans la mandature 2001/04, et les mandats de refroidissement avec cette mandature.
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