Dés 3 éme année décevante (2011, 2015) des 1 ère en fanfare ( 209,2013,2017)...le cycle électoral ressemble de moins en moins a ce qu'il était...il faut donc expliquer ces évolutions...pour mieux prévoir la suite ...
Nous observons donc que les deuxièmes années en rouge orangé très négatives dans les années 70 sous l'impulsion de la lutte cotre l'inflation, sont depuis 20 ans plutôt positives.
Inversement en vert, la 3 ème année...apparait de moins en moins dans le vert.
C'est traditionnellement la 1 ère année qui supporte le poids des ajustements de début de mandat, sauf lorsque les démocrates sont au pouvoir ( 1961 et 1965), ils préfèrent commencer par une relance comme souvent la gauche. C'est à partir de la fin des années 80, une fois l'inflation disparue que les 1 ère années commencent ) être expansionnistes. Il y aura l'exception de 2001 avec l'explosion de la bulle internet, le 11 septembre....mais ensuite cela repart de plus belle. Précisons que l'évolution relative consiste à déduire le la performance annuelle boursière de la 1 ère année celle enregistrée durant les 3 autres années du mandat concerné.
Epargnée des efforts d'ajustements quand l'inflation était modérée durant les années 50, la seconde année commence à être sollicité dans les années 70 avec la montée de l'inflation et sous les démocrates des années 60 et 90. Les démocrates doivent bien faire une pose après leur relance de 1 ére année ( 1962,1966,1994,1998) et l'inflation des années 70 étant forte, mettre à contribution la seconde année ne suffit plus dans les années 70. Encore de façon relative en 2010 et 2014 elle seront l'occasion d'une pose. La tradition d'une seconde année difficile, surtout en fait en milieu de mandat ainsi que vue dans un article précédent , reste donc respectée.
Sans doute le changement le plus important, celui affectant la 3 ème année. Longtemps le chouchou du cycle électoral, surtout lorsque la purge de 1 ère année atteint aussi la deuxième dans les années 70 ou lorsque les démocrates peuvent relancer après leur purge de seconde année, c'est à présent l'année des déceptions. Ce phénomène croissant avait commencé à se faire jour en 2007, au performance en retrait par rapport à 2003, depuis cela ne fait qu'empirer.
La quatrième année a toujours été une année difficile, en dent de scie, sujet à surprise, y compris très mauvaise comme 2008. En gros, elle termine le travail qui n'a pas été fait la 3 ème année, d'ou de bonne surprise en 2012 et 2016, cela est souvent le cas lorsque la deuxième année était désastreuse, comme le montre le graphique suivant.
De même, comme la 4 ème année est en balancement avec la seconde, la 3 éme l'est avec la 1 ère, et là même de façon absolue.
Une première année de plus en plus bonne à mesure que recule l'inflation, une deuxième qui n'a plus a tre vraiment sollicité pour la même raison, cela donne des redémarrage de 3 éme et 4 eme année de plus en plus poussif, en 2011 et 2015 c'était la 3 ème année qui en avait payé le prix, en 2008 la quatrième.
Ainsi, c'est tout l'équilibre interne du cycle électoral qui a évolué, quand les débuts de mandat était inférieur au fin, à prèsent c'est le contraire.
commenter cet article …