Nous avions au printemps évoqué la spécificité des 4 ème années des présidences américaines dépendantes des évolutions retardées de la bourse.
A des fins plus utiles, évoquons à présent les variables économiques dont dépendent les deuxièmes années, depuis 1950 tout au moins ce qui en fait déjà 17 étudier...et une à prévoir !
Nous le voyons, 2018 ne s'envisage pas sous les meilleures jours..tout au moins pour les premiers mois.
En effet, une des difficultés de la deuxième année est qu'à l'exception du chômage retardé de 54 mois, ce sont des variables à peine retardées qui aident à sa prévisions. Les autres variables devraient l'être de beaucoup moins, 10 mois pour la production industrielle, moins d'un pour l'inflation et le différentiel d'intérêt.
C'est dire que la seconde année est consacrée à la purge contre l'inflation quand la première consiste d'inverser les évolutions du début du mandat précédent et la 3 éme est consacrée à une relance qui sera d'autant plus forte que le chômage aura augmenté sous le poids des politiques déflationnistes de la seconde année.
Pour établir des prévisions au moins à 12 mois, de fait moins compte tenu du délai de publication des statistiques , nous avons retardé au minimum ces variables de 12 mois, sinon l'intérêt de notre travail disparaîtrai, il existe d'excellent indicateur de conjoncture avancé publié par l'ocde à quelques mois qu'il serait vain de prétendre concurrencer.