Nous présentons ici les 4 formes basiques du cycle électoral boursier observé pour du dow-jones 1949 à 2016., que l'on peut même ramener à deux.
Tout d'abord, les cycles débutant par des refroidissements la première année ( cycle en cloche) ou également la deuxième ( cycle de refroidissement)
Le cycle en cloche s'observe historiquement durant les années 50, avec les mandatures débutant en 1949, 1953 et 1957. Il est la conséquence de niveau d'inflation et de chômage assez faible, d'une économie ou règnent les politiques de stop and go, en cycle court.
Ces cycles vont progressivement s'allonger, le cycle de refroidissement débutera par deux années de baisse à mesir que l'inflation devient plus forte, entre la fin des années 60 et le début des années 80. ains les mandatures débutants en 1969,1973,1977,1981 l'adopteront. On peut y ajouter celle débutant en 2001, marqué par un léger retour de l'inflation, et surtout par le retour de la droite, celle-ci très sensible à l'inflation, ayant une dilection particulière pour ces politiques débutant par une phase de refroidissement avant que l'économie reprenne la 3 éme année.
Les cycle commençant par une reprise s'observent inversement quand le chômage est plus élevé, et/ou les démocrates au pouvoir. La tendance normale est la version "de relance", ou il existe après le redémarrage une purge en milieu-fin de deuxième année ( 1961,1965,1989,1993,1997,2009). Mais dans sa version "pathologique", appelé ici "clacheux", il n'y a pas de pose slavatrice la seconde année. Ces seconds mandats, qui font suite à une violente crise que le premier mandat n'a pas entièrement réglé en terme de chômage, poursuive longtemps sur leur lancée leur course, vient un ambraye même la traditionnelle reprise de 3 éme année...survient alors la panne...plus elle est précoce moins elle est dangereuse. Tel sera le cas à partir du deuxième trimestre 2015 pour le mandat entamé en 2013. Cela sera plus sévère ne 2007 et 1987.
On peut donc fondamentalement opposé deux types de mandat, la distinction s'opérant en fonction de l'allure des deux premières années, qui s'explique elle tant par des raisons économiques ( niveau d'inflation observé) que politiques ( préferance de la droite pour les refroidissement).
Les graphiques suivant montre que la distinction de ces 4 types de cycles permet d'expliquer de façon satisfaisante avec un coefficient de corrélation de 0.60 (1949-80) et 0.81 (1981-2016) les fluctuations boursières.
En réduisant à 2 cycles, on fait bien sur baisser le coefficient de corrélation, mais on atteint tout de même 0.58 et 0.48 successivement pour les deux périodes....qui a dit que le cycle électoral n'existait pas ?
En fin nous pouvons opposer les deux extrèmes, celui de 81-84 lorsque le differentiel chômage- inflation était au plus haut; le refroidissement est alors intensément conduit par une droite (Reagan) en situation d'alternance, toutes les caractéristiques d'un refroidissement intense sont réunis, du cycle 2009-12, aux caractéristiques exactement inverse, une gauche arrivant au pouvoir (Obama) observant un chômage ne forte hausse....alors qu'on est en déflation....
Enfin ce tableau résumant la situation que trouve les présidents en entamant leur mandat, nous explique les raisons de leur décisions, les régression que nous avons opéré montant un fois encore l'importance de l'arbitrage inflation-chômage, et dans les données les plus récentes, les retards n'ont qu'une faible opérabilité.
C.G Juin 2017
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